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Pleins feux sur une représentante des athlètes : Amy Burk – Goalball

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport. 

Amy Burk

Nom : Amy Burk
Sport : Goalball
Position / Épreuve : Aile droite
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2005 – Présente
Ville natale : Charlottetown, Î.P.É.

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

Lorsque j’ai fait partie de notre équipe nationale pour la première fois, nous avions quelques bons modèles au sein de notre équipe et l’une d’entre elles, l’une de mes coéquipières, m’a en quelque sorte prise sous son aile et m’a montré les ficelles du métier. Elle était la représentante des athlètes qui siégeait à notre conseil d’administration. J’ai pu voir un peu ce qu’elle faisait et comment elle portait les préoccupations des athlètes à l’attention du conseil. Lorsqu’elle a pris sa retraite en 2008, après les Jeux paralympiques de Pékin, plusieurs de nos coéquipières ont pris leur retraite. C’était un peu comme un éveil pour moi. Même si j’étais encore une recrue dans l’équipe, j’allais jouer un rôle plus important. Lorsque l’appel a été lancé pour recruter une nouvelle représentante des athlètes, je me suis dit : « Vous savez quoi? C’est quelque chose dans lequel j’ai envie d’embarquer. J’aimerais voir le côté organisationnel et m’assurer que les athlètes sont entendus. » Je me suis donc présentée au poste et j’ai été élue par mes coéquipières. J’ai ensuite été nommée au conseil d’administration. C’est là que j’ai pu constater, que j’ai pu faire entendre la voix des athlètes. Et c’était bien parce qu’ils n’étaient pas toujours au courant de ce qui se passait. Vous savez, ils s’occupaient de ce qui se passait en coulisses et de la politique, alors c’était génial d’être entendu dans ce sens.

J’ai pris du recul en 2014 après la naissance de mon premier fils. C’était difficile de gérer le poste de membre du conseil d’administration, l’entraînement à temps plein et le fait d’être une nouvelle maman. Mais lorsque j’ai finalement retrouvé une bonne routine, j’ai commencé à voir ce que faisait le Conseil des athlètes du Comité paralympique canadien. C’était incroyable de voir le travail qu’ils accomplissaient pour faire avancer le mouvement paralympique au Canada. J’ai parlé à quelques membres et j’ai été inspirée par ce qu’ils faisaient. Je savais qu’ils avaient commencé un peu comme moi. J’ai commencé à poser des questions et à essayer de voir si cela me conviendrait et l’une des membres, Chelsea Gutierrez, m’a en quelque sorte poussée à me porter candidate. J’ai attendu un peu, et j’ai essayé de décider, vous savez, si cela pourrait être bénéfique pour le système sportif et, vous savez, j’étais toujours indécise. Mais je me suis dit qu’il n’y avait rien de mal à essayer et j’ai donc posé ma candidature au Conseil des athlètes, et voilà que mes pairs me font entièrement confiance et croient que je pourrais être un bon ajout. Et ils ont voté pour moi! J’ai été très heureuse et surprise. J’aime vraiment voir ce que les athlètes peuvent faire pour le système sportif et j’espère vraiment pouvoir contribuer à fond.

Amy Burk

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Je pense qu’il est très important d’avoir une expérience centrée sur l’athlète parce que, vous savez, notre travail principal est de nous entraîner d’arrache-pied et de donner le meilleur de nous-mêmes en compétition. Et je pense que la meilleure façon pour nous d’exceller est d’avoir un environnement centré sur l’athlète. Nous ne nous soucions pas de la politique en coulisses. Nous voulons juste y aller à fond, et aussi cliché que cela puisse paraître, nous voulons juste tout donner et nous amuser, et c’est à ce moment-là que nous sommes au sommet de notre forme. Je pense donc que si nous parvenons à maintenir un excellent environnement centré sur l’athlète et à l’améliorer au fur et à mesure que nous avançons, je pense que vous verrez le niveau de stress des athlètes tomber et qu’ils pourront simplement livrer la marchandise et faire ce qu’ils veulent, réussir et simplement profiter du moment et aimer ce qu’ils font.

Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?

J’ai de très bonnes relations de travail avec notre personnel de haute performance et notre équipe. Ils le savent et j’insiste beaucoup sur l’importance de la voix de l’athlète. Mes coéquipières et mes pairs au sein de l’organisme savent qu’ils peuvent venir me voir dans un environnement sécuritaire, sans jugement et respectueux, et que je ferai part de leurs préoccupations, de leurs commentaires et de leurs opinions. Non seulement cela aide notre organisme et notre programme, mais cela favorise également la cohésion de l’équipe, en sachant que votre voix est entendue, que les gens vous prennent au sérieux et qu’il s’agit d’un espace sécuritaire, sans jugement.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

Il y a eu beaucoup de petites choses, et je ne pense pas qu’il y en ait une qui ressort comme étant mon meilleur souvenir. Mais si je devais choisir une chose, c’est de savoir que mes coéquipières savent que je les soutiens et que, si quelque chose ne va pas, nous irons au fond des choses et nous y remédierons. Ou il pourrait simplement s’agir d’une bonne idée, qui sera bénéfique pour notre programme. Le simple fait de savoir que mes coéquipières sont convaincues que j’ai leur intérêt à cœur, je pense que c’est très important.

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

Faire attendre le point de vue de l’athlète à la table des décideurs est vraiment très utile. Il y a tellement de facteurs à prendre en compte au sein de l’organisme ou de notre programme en général. Et même si tout le monde a à cœur de réussir et de monter sur la plus haute marche du podium, ils ne sont pas forcément sûrs de l’impact qu’une décision peut avoir sur un athlète et donc, vous savez, avoir cette relation de travail, ça aide vraiment. Obtenir le point de vue non seulement des athlètes, mais de tout le monde. C’est comme un énorme casse-tête. Vous mettez toutes ces pièces ensemble et c’est incroyable de voir à quel point un système et un programme peuvent mieux fonctionner.

Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?

Je pense que défendre ses propres intérêts, ceux de ses coéquipiers et ceux de son sport peut être très utile. Vous savez, le point de vue d’une personne sur quelque chose n’est pas forcément le même que celui d’une autre. Si nous parvenons à réunir toutes ces opinions et tous ces retours d’information, nous pourrons faire de grandes choses. Il y a tant de choses que nous pouvons accomplir en tant que système sportif. Le système sportif est si accueillant aujourd’hui et nous voulons que tout le monde exprime ses préoccupations. Exprimez vos opinions et vous obtiendrez des réactions positives. Nous faisons d’énormes progrès. Nous avons déjà parcouru un long chemin en tant que communauté sportive et je ne peux que constater que les choses continuent d’avancer.

Pleins feux sur une représentante des athlètes: Celina Toth – Plongeon

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport. 

Celina Toth

Nom : Celina Toth
Sport : Diving
Position / Épreuve : 10m platform
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2008-2023
Ville natale : St Thomas, Ont.

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

J’ai été gymnaste pendant environ six ans au sein de l’équipe provinciale. Je n’étais pas très bonne et j’étais dans une situation où je faisais des exercices que je n’étais pas prête à faire, des exercices qu’on me disait de faire. J’ai dit à mes parents que je voulais arrêter. Et ils m’ont dit : « Eh bien, tu dois continuer et voir comment ça se passe. » J’ai donc continué cette année-là, mais je n’avais toujours pas envie d’être là. Mes parents m’ont alors dit : « D’accord, il faut que tu y ailles et que tu leur dises toi-même que tu vas arrêter. » Donc, à 12 ans, ils m’ont mis sur la bonne voie. J’ai dit à mes entraîneurs que j’arrêtais. Et puis un autre entraîneur m’a dit : « Pourquoi n’essaies-tu pas le plongeon? » J’ai lâché un lundi. J’ai appelé le club de plongeon de London, en Ontario, le mercredi, puis j’ai essayé le vendredi et le lundi suivant, je faisais partie de l’équipe.

Celina Toth competes at the Tokyo 2020 Olympics

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Le Canada et le système sportif doivent donner la priorité à l’expérience des athlètes, car les temps changent. Les athlètes ont leur mot à dire. Ils devraient être responsables de leurs expériences quotidiennes, de leurs compétitions et de leur entraînement. Nous entrons dans une ère où nous avons tous notre mot à dire. Nous faisons tous nos propres choix. Autrefois, l’entraînement se déroulait d’une certaine manière. L’entraîneur vous disait ce que vous deviez faire et vous le faisiez. Aujourd’hui, les athlètes ont plus d’expérience. Ils sont plus âgés, ils apprennent davantage et ils peuvent jouer un rôle dans leur environnement quotidien et dire ce qu’ils veulent faire. Il peut s’agir d’une expérience plus collaborative. D’après mon expérience, c’est ce que j’ai appris et retenu de l’entraînement, en apprenant de différentes personnes, en faisant partie de l’équipe nationale, en allant à Montréal et en apprenant d’autres entraîneurs. J’apprenais des choses et j’en savais plus sur mon corps et sur ce que je faisais de bien. Pour moi, c’est ce qui a été le plus précieux : pouvoir collaborer avec d’autres personnes et avec mes entraîneurs, apprendre et les respecter, et eux aussi apprendre de moi et me respecter. Je pense que c’est un avantage énorme et une chose positive qui aide les gens à s’améliorer. Et je pense que c’est quelque chose que nous devons vraiment respecter et perfectionner dans l’avenir.

Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?

Utiliser ma voix tout au long de mon parcours sportif m’a permis de devenir la personne que je suis. J’étais une personne très mal à l’aise avec les confrontations et le fait de faire partie d’AthlètesCAN m’a permis de m’affirmer et de parler en mon nom. J’ai toujours pensé que je n’étais pas dans le bon sport parce que j’étais dans un sport individuel plutôt qu’un sport d’équipe. Or, je suis une grande joueuse d’équipe. J’aime soutenir mes coéquipiers. Je suis toujours celle qui parle le plus fort sur le bord de la piscine et j’ai donc appris à utiliser ma voix, non seulement dans la piscine pour encourager les gens, mais aussi à l’extérieur, pour défendre mes intérêts et ceux des autres, ce qui m’a beaucoup apporté. Je veux être là pour tous les athlètes et ne pas me contenter de parler en mon nom. Je veux m’assurer que les athlètes dans l’avenir auront une meilleure expérience que moi ou que ceux qui m’ont précédé. Je pense donc que c’est la meilleure chose, et la plus gratifiante, que je puisse contribuer et continuer à soutenir.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

Mon souvenir préféré en tant que représentante des athlètes est le Forum d’AthlètesCAN. Chaque fois que les athlètes peuvent se réunir, se rencontrer, partager leurs expériences ou se soutenir les uns les autres, c’est absolument incroyable et tellement gratifiant. Je me suis fait tant d’amis incroyables qui m’ont aidée à atteindre le point où j’en suis aujourd’hui dans ma carrière et que je n’aurais jamais rencontrés sans le Forum d’AthlètesCAN. Et, vous savez, le fait de pouvoir soutenir les autres aux Jeux panaméricains quand j’y étais et même maintenant aux Jeux parapanaméricains, c’est tellement amusant et cela me rend tellement fière de notre pays et des gens que nous avons ici, qui soutiennent les autres athlètes et qui se soutiennent eux-mêmes.

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

J’ai appris qu’il est difficile d’être une leader. Il est difficile d’être une leader dans le sport. Il est difficile d’être une leader dans la vie. Il faut s’y entraîner. Il faut travailler. Mais tant que vous croyez que vous faites ce qu’il faut, que vous demandez de l’aide et que vous suivez la voie que vous croyez être la bonne, vous arriverez au bon endroit dans votre parcours, vous aiderez les autres et les autres vous soutiendront. Nous faisons cela pour améliorer le sport et l’expérience des athlètes. Nous voulons que les gens soient heureux et nous ne voulons pas qu’ils quittent le sport contrariés ou malheureux, ou qu’ils aient l’impression de ne pas avoir été soutenus par leurs coéquipiers. Nous voulons donc que tout le monde travaille ensemble. Nous sommes une équipe, qu’il s’agisse d’un sport d’équipe ou d’un sport individuel, nous travaillons tous ensemble dans le même but, pour que les athlètes vivent la meilleure expérience possible et réalisent les meilleures performances, et c’est en fin de compte ce pour quoi nous travaillons. Alors, oui, c’est difficile, mais tant que nous travaillons tous ensemble, nous y arriverons.

Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?

Mes pairs devraient adhérer à AthlètesCAN et en être membres, car c’est une communauté incroyable. Il y a tellement de gens qui travaillent pour la même chose. Vous pouvez en apprendre tellement sur votre sport, sur vous-même, sur le sport au Canada et sur la façon dont vous pouvez soutenir les autres. Nous sommes tous ici pour la même chose, vous savez, pour que nos équipes fassent de leur mieux, pour nous-mêmes, pour faire de notre mieux. Cette communauté est donc un groupe incroyable de personnes qui vous poussent et vous soutiennent, et qui vous apprennent à utiliser votre propre voix, à vous soutenir et à défendre vos intérêts. C’est ce que j’ai appris le plus en faisant partie d’AthlètesCAN. Je fais partie d’AthlètesCAN depuis 2016. Je suis devenue membre du conseil d’administration. J’ai posé ma candidature au conseil à plusieurs reprises. C’est la chose la plus effrayante que j’aie jamais vécue. Mais je n’ai pas abandonné, comme c’est le cas dans le sport. Et c’était tellement incroyable de faire partie de ce conseil et de parler au nom d’autres athlètes dans ce pays et d’être capable de parler pour eux pendant une période difficile après la COVID, en quelque sorte pendant la COVID et après la COVID. J’ai beaucoup appris et nous avons encore beaucoup de travail à faire. Je suis très honorée de faire partie de cette organisation. Je ne peux vraiment pas en dire assez. C’est vraiment incroyable. Ces gens sont des amis pour la vie et ils vous soutiendront toute votre vie. Et qui ne souhaite pas cela?

Le sport au Canada: Le cheminement continu vers le sport sécuritaire pour les athlètes féminines

Par Tucker Seabrook (gestionnaire de cas), Alexandra Marshall (chargé de projet) et Jonah Wilson (chargé de projet)

Le blogue Sport Solution est rédigé par des étudiants en droit et a pour but d’offrir de l’information et les points de vue de l’équipe sur les enjeux actuels. Toutefois, le blogue n’a pas pour objectif d’offrir des conseils ni des opinions juridiques. Les athlètes qui ont besoin d’aide doivent contacter la clinique directement à [email protected].

Le Sport sécuritaire au Canada

Le Code de conduite universel pour prévenir et contrer la maltraitance dans le sport (CCUMS) est l’ensemble de règles de base adoptées par toutes les organisations sportives au Canada qui reçoivent du financement du gouvernement fédéral. Publiées par le Centre de règlement des différends sportifs du Canada (CRDSC), ces règles visent à s’assurer que la maltraitance ne menacera pas la santé ni la sécurité des participants qui pratiquent un sport au Canada en veillant à l’avancement d’une culture qui livre des expériences sportives inclusives, accessibles, accueillantes, sécuritaires et de qualité. Le CCUMS aborde un grand nombre de questions en lien avec le sport sécuritaire au Canada, notamment :

  • Les principes communs et un engagement à l’avancement d’une culture sportive respectueuse ;
  • Les définitions standards des différentes formes de maltraitance, telles que la manipulation psychologique, la négligence ainsi que la violence physique, sexuelle et psychologique à l’endroit des personnes ;
  • Des comportements interdits tels que les représailles, un défaut de signalement d’une situation de maltraitance, la déclaration délibérée d’allégations fausses, etc. ; et
  • Le cadre pour déterminer quelles sont les sanctions appropriées pour les parties qui adoptent des comportements interdits.1


Le cadre de sport sécuritaire du CRDSC comprend aussi Sport Sans Abus, dont le principal objectif est de prévenir les abus dans le sport. Sport Sans Abus donne accès à un éventail de ressources bilingues à tout le monde, peu importe le sport, le niveau ou le rôle d’une personne. Ces ressources comprennent notamment un service d’assistance téléphonique, des programmes éducatifs ainsi que des services en santé mentale.

Le Bureau du Commissaire à l’intégrité dans le sport (BCIS) fonctionne en tant que division autonome du CRDSC afin d’administrer le CCUMS de manière juste et équitable par l’entremise de Sport Sans Abus.2Loi sur l’activité physique et le sport, LC 2003, ch 2.[/efn_note] Créé en vertu de la Loi sur l’activité physique et le sport en 20034le BCIS voit à l’avancement du CCUMS en :

  1. Supervisant le processus de réception des plaintes ;
  2. Menant les évaluations préliminaires et en commandant la tenue d’enquêtes indépendantes ;
  3. Maintenant une base de données des sanctions qui ont été imposées ; et
  4. Vérifiant le respect des principes par les organisations sportives.

Le BCIS et le CRDSC n’ont pas encore publié une nouvelle version du CCUMS après la version 6.0, qui était en vigueur jusqu’au 30 novembre 2022. De plus, étant donné que le BCIS fait l’objet d’un mandat fédéral, il ne sert qu’aux athlètes au niveau national, par l’entremise de leurs organismes nationaux de sport (ONS). Les organismes provinciaux/territoriaux de sport (OPTS) n’ont pas l’obligation d’adopter le CCUMS ni le cadre Sport Sans Abus du CRDSC.5

Le Sport sécuritaire et les athlètes féminines

À tous les niveaux du sport, il y a clairement un besoin pour la présence d’un protocole de sport sécuritaire pour les athlètes se présentant comme femmes. Récemment, dans le cadre de ce qui représente sûrement un pas en avant pour le sport sécuritaire et une victoire pour les athlètes partout au pays, on a interdit en permanence à l’entraîneure canadienne en gymnastique Elvira Saadi de travailler avec des athlètes.6 Cette solution a été demandée par les personnes plaignantes. Les athlètes féminines savent comment on peut en arriver à une sécurité accrue dans leurs sports : il suffit de leur demander. 

Au plus haut niveau, des athlètes de niveau élite ont plaidé leur cause devant la Chambre des communes, le 24 avril 2023, pour réclamer que le gouvernement agisse.7 Parmi les athlètes, il y avait des Olympiennes canadiennes en boxe, au soccer et en escrime, qui ont demandé une enquête publique sur la culture du sport canadien. Myriam Da Silva Rondeau, une boxeuse olympique, évoque les frais juridiques et de thérapie, ainsi que le stress financier comme étant un problème énorme auquel les athlètes sont confrontées quand elles sont victimes de maltraitance dans le sport. Il n’y a aucun débat là-dessus : les athlètes ont davantage besoin de soutien. 

Il est facile de mettre en œuvre des protocoles de sport sécuritaire qui protègent les athlètes féminines puisqu’il suffit de leur demander ce dont elles ont besoin. Qu’il s’agisse de modifications mineures comme une planification consciencieuse qui fait en sorte que les athlètes féminines n’aient pas à partager des espaces d’entraînement avec des athlètes masculins ou s’assurer qu’elles ne se retrouvent pas seules avec des entraîneurs, ou encore des politiques à plus grande échelle telles qu’une protection contre les représailles et un financement permettant le soutien des plaignants, il serait possible d’en faire beaucoup plus. 

L’équité et non l’effacement

Il ne fait aucun doute que les abus dans le sport peuvent arriver, et arrivent effectivement aux athlètes des deux sexes, pas seulement aux femmes. Ceci étant dit, la majorité des cas de maltraitance sont signalés par des femmes.8 Étonnamment, le Code de conduite universel pour prévenir et contrer la maltraitance dans le sport (CCUMS) du Bureau du Commissaire à l’intégrité dans le sport ne fait pas mention de la vulnérabilité des athlètes féminines, ni allusion au sexe des personnes, sauf dans le passage suivant : 

Tous les participants reconnaissent qu’un cas de maltraitance peut survenir, peu importe la race, le sexe, l’identité ou l’expression de genre, l’orientation sexuelle, l’âge, le handicap, la religion et autres caractéristiques. Il est en outre reconnu que les personnes appartenant à des groupes marginalisés sont plus vulnérables aux cas de maltraitance.9

Il faut que soit reconnu le fait que les athlètes féminines vivent des situations qui diffèrent de celles de leurs homologues masculins. L’équité ne veut pas dire de traiter tous les groupes de la même façon, cela signifie d’assurer que les différents groupes soient traités comme ils ont besoin de l’être afin de pouvoir vivre des situations aussi sécuritaires les unes que les autres. Les athlètes féminines auront des préoccupations différentes en matière de sécurité et elles vont vivre des situations différentes de celles des athlètes masculins qui pratiquent le même sport. Que le CCUMS ne commente pas davantage cet aspect des choses représente une lacune.

Conclusion et recommandations

S’assurer que les besoins des athlètes féminines en matière de sport sécuritaire soient intégrés dans le cadre de la Commission sur l’avenir du sport au Canada représente une étape cruciale pour obtenir l’équité dans le sport. La commission devrait commencer par demander aux athlètes ce dont elles ont besoin pour se sentir en sécurité et élaborer des politiques fondées sur les avis éclairés qu’ont les athlètes féminines en raison de ce qu’elles ont vécu. Il s’agirait d’une importante avancée dans le cadre de notre cheminement pour assurer la présence d’un environnement sportif sécuritaire pour les athlètes féminines partout au pays.

Citations

Pleins feux sur un représentant des athlètes : Johnny Purcell – Skateboard

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport.

Johnny Purcell

Nom : Johnny Purcell
Sport : Skateboard
Position / Épreuve : Street
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2021 – Présent
Ville natale : Lunenburg, NS

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

Je faisais partie de l’équipe depuis environ un an et demi et l’ancienne représentante des athlètes m’a contacté à la fin de son mandat pour me dire qu’elle allait quitter ses fonctions de représentante des athlètes. Cela faisait quelques années qu’elle n’était plus dans le sport elle-même et elle a proposé le poste à tout le monde dans le groupe et, au début, je n’étais pas vraiment intéressé. Puis je lui en ai parlé un peu plus longuement et le poste m’a intéressé. Parfois, ça prend quelqu’un pour vous convaincre.

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Je pense qu’il est important de donner la priorité aux athlètes, car ils sont au cœur de tous les enjeux. Vous savez, au final, tout tourne autour des athlètes. Et même si le skateboard est un sport individuel, même si votre sport est un sport d’équipe comme le hockey, cette équipe est composée d’un ensemble d’individus qui font avancer le sport au nom du Canada et, sans ces athlètes, aucun de ces organismes ou aucun de ces sports n’arrivera à faire bouger l’aiguille dans le pays. Je pense donc qu’avoir des conversations sans l’apport, au moins en partie, des athlètes, serait rendre un très mauvais service aux athlètes.

Johnny Purcell

Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?

Je suis encore assez novice dans ce poste. J’ai commencé au début de septembre. J’ai participé à une épreuve de qualification en tant que représentant des athlètes et, à la suite de cela, lorsque je suis revenu, j’ai préparé un petit sondage pour demander aux membres de l’équipe comment s’était déroulée leur expérience lors de l’événement, quelles ont été les côtés positifs et quels ont été les défis auxquels ils ont dû faire face, dans l’espoir que nous puissions obtenir des commentaires à transmettre aux entraîneurs et aux administrateurs de Canada Skateboard afin d’aider davantage les athlètes dans l’avenir. Je me suis vite rendu compte que la façon dont je formulais les questions à l’intention des membres de mon équipe était vraiment importante, car vous pouvez obtenir n’importe quelle réponse selon la façon dont vous formulez la question. La plus récente chose que j’ai faite en tant que représentant des athlètes, je pense, pour aider l’équipe, c’est de prendre le temps de réfléchir à ces questions d’une manière significative pour donner aux gens la liberté d’exprimer ce qu’ils ressentent.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

Je suis nouveau dans le domaine de la défense des intérêts des athlètes, dans le poste que j’occupe maintenant, et je viens aussi d’être ajouté au conseil d’administration de Canada skateboard, ce qui est plutôt sympa. Je suis donc un peu les deux à la fois. Et je pense que c’est en grande partie dû au fait que beaucoup de ces conseils d’administration veulent maintenant avoir au moins un athlète ou un représentant des athlètes au sein du conseil. C’est donc une sorte de combinaison, une combinaison de ces deux rôles.

Mais mon meilleur souvenir, jusqu’à maintenant, c’est l’une de nos jeunes athlètes féminines, Faye, qui venait de remporter les Jeux panaméricains. Elle a remporté l’or et c’était, vous savez, six semaines après mes débuts comme représentant des athlètes. J’ai ressenti un sentiment de bonheur supplémentaire pour elle. Je pense que c’est en grande partie dû au fait que je suis représentant des athlètes et que j’éprouve un enthousiasme supplémentaire. J’aurais été heureux pour elle de toute façon, mais le fait de voir d’autres membres de l’équipe réussir et livrer la marchandise m’a donné un élan supplémentaire. Je suis vraiment content pour eux.

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

En grande partie, le fait d’être le représentant des athlètes ne signifie pas spécifiquement que l’on est le capitaine, que l’on porte le « C » sur son uniforme. Ce n’est pas tout à fait la même chose. Mais je pense que si vous êtes dans cette position, la chose la plus importante que j’ai retenue est d’être aussi honnête que possible avec l’équipe et avec vous-même et d’essayer, que ce soit lors d’événements ou lors de l’entraînement pour ces événements et de la préparation, d’être présent, pour ainsi dire, et d’être là et de faire les choses que vous dites que vous allez faire, d’essayer de montrer l’exemple. Cela ne veut pas dire que vous êtes nécessairement le meilleur de l’équipe, et je ne le suis certainement pas.

J’essaie simplement de faire ce que je pense devoir faire dans l’espoir que les autres le voient et soient motivés à faire la même chose, et je sais que je dois faire preuve de discrétion pour être honnête, car je fais maintenant partie du conseil d’administration et je suis le représentant des athlètes. On porte, en quelque sorte, deux chapeaux distincts. Et l’un de ces chapeaux exige beaucoup de discrétion. Il faut savoir quoi dire, quand dire quoi et quand se taire, dans l’intérêt des athlètes et de l’organisme.

Quelles sont les raisons pour lesquelles vos pairs devraient se joindre à AthlètesCAN ou prendre davantage de responsabilités au sein de leur organisme national de sport?

Je pense que l’adhésion des athlètes à AthlètesCAN est assez explicite. En tant qu’athlète, non seulement vous vous entraînez et vous vous préparez à ces compétitions et à ces choses pour bien faire dans votre sport, mais une grande partie de votre temps et de votre énergie est consacrée à l’allocation des ressources et à la planification pour vous-même. Vous n’êtes pas totalement concentré sur votre carrière, vous êtes investi dans votre sport. Planifier comment vous allez vous rendre à ces compétitions et, bien franchement, simplement vivre, cela prend aussi une grande partie de votre temps. AthlètesCAN peut donc, du moins je l’espère, vous orienter dans les directions et les stratégies. Qu’il s’agisse de leur liste d’endroits où trouver des ressources en fonction de votre situation géographique, ce qui est utile, ou oui, les autres systèmes de soutien qu’ils ont. Tout ce qu’il y a en dehors de l’entraînement et qui vient avec le fait d’être un athlète.

En ce qui concerne les athlètes qui envisagent de devenir représentant des athlètes ou de jouer un rôle de leader au sein de leur équipe, je pense que cela peut sembler bizarre ou malaisant, ou que vous pouvez avoir l’impression que je ne fais rien. Mais dans ce cas, je pense qu’il suffit de savoir que quelqu’un doit le faire. Et pourquoi pas vous? Deuxièmement, c’est un bon moyen de se préparer, de s’entraîner. C’est un bon moyen de s’entraîner à être présent pour d’autres personnes au nom d’autres personnes. Vous savez que vos enjeux seront également pertinents.

Déclaration sur le financement du Programme d’aide aux athlètes dans le budget 2024

TORONTO / OTTAWA –AthlètesCAN, l’association des athlètes de l’équipe nationale du Canada, la commission des athlètes du Comité olympique canadien (COC AC) et le Conseil des athlètes du Comité paralympique canadien (CPC AC) ont publié mardi la déclaration suivante concernant l’annonce dans le budget fédéral 2024. Le budget fédéral « propose de fournir $35 millions sur cinq ans, à compter de 2024-2025, et $7 au ministère du Patrimoine canadien, pour le Programme d’aide aux athlètes. Cela augmenterait l’allocation financière pour les athlètes soutenus et soutiendrait des athlètes supplémentaires dans les nouvelles disciplines sportives olympiques et paralympiques.»

«Nous apprécions vraiment l’engagement du gouvernement fédéral envers les athlètes canadiens qui représentent notre pays chaque jour. Cet investissement supplémentaire dans le Programme d’aide aux athlètes contribuera à atténuer la pression financière que subissent les athlètes de notre pays lorsqu’ils s’entraînent et concourent, et permettra un succès continu en compétition sur la scène internationale. Nous tenons à remercier la vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland, la ministre du Sport et de l'Activité physique Carla Qualtrough, le secrétaire parlementaire du ministre du Sport et de l'Activité physique Adam van Koeverden, ainsi que tous les défenseurs du sport au sein du gouvernement, pour cet investissement dans le développement les athlètes canadiens.»

À propos d’AthlètesCAN

AthlètesCAN est l’association des athlètes des équipes nationales du Canada. Il s’agit de l’unique regroupement d’athlètes au pays qui soit totalement indépendant et inclusif, et du premier organisme en son genre dans le monde entier. À titre de voix de plus de 6 000 athlètes de l’équipe nationale canadienne actuels et récemment retraités, les membres d’AthlètesCAN couvrent 68 sports à travers les Jeux olympiques, paralympiques, pan/parapanaméricains et du Commonwealth, et ceux actuellement financés par Sport Canada qui participent aux Championnats du monde seniors.

AthlètesCAN veille à ce que le système sportif soit centré sur les athlètes en formant des athlètes leaders qui influenceront les politiques du sport et qui, en tant que modèles à émuler,  favoriseront une solide culture sportive. Suivez-nous sur les réseaux sociaux @AthletesCAN et  Rejoignez #LeCollectif aujourd’hui.

À propos de la Commision des athlètes du COC

La Commission des athlètes du COC représente la voix des athlètes olympiques canadiens auprès du conseil d’administration du Comité olympique canadien, de Sport Canada, du Comité international olympique, des Fédérations internationales de sports et de toutes les autres organisations sportives nationales. Cette commission joue un rôle très important, notamment en présentant le point de vue des athlètes canadiens sur des sujets comme les droits des athlètes, les politiques de sécurité dans le sport, les accords de partenariat marketing du COC, les politiques de sélection de l’équipe olympique et plus encore.

À propos du Conseil des athlètes du CPC

Le Conseil des athlètes du CPC est un groupe élu d’athlètes paralympiques actuels et retraités (au cours des huit dernières années) qui agissent en tant que voix collective, défendant les meilleurs intérêts des athlètes paralympiques canadiens et du mouvement paralympique au Canada. Le Conseil des athlètes du CPC s’efforce de fournir des commentaires et des recommandations du point de vue des athlètes au personnel, aux comités et au conseil d’administration de la SCP en ce qui concerne la prise de décisions à tous les niveaux de l’organisation.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Jacob Morris
Coordinateur, Communications et médias numériques
AthlètesCAN
613-526-4025 p. 224
[email protected]

Commission des athlètes du COC
[email protected]
@TeamCanadaAC
bit.ly/3xWxs1S

Conseil des athlètes du CPC
[email protected]
@CDNParalympique
paralympique.ca/conseil-des-athletes

Pleins feux sur une représentante des athlètes: Sasha Beck – Triathlon

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport. 

Sasha Beck

Nom : Sasha Beck
Sport : Para Triathlon
Position / Épreuve : Guide
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2014-2016
Ville natale : Oakville, Ont.

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

J’en ai entendu parler par quelques entraîneurs et par l’ancien athlète administrateur, qui m’ont suggéré que je serais une bonne candidate, et j’ai donc posé ma candidature. J’ai ensuite rencontré notre chef de la direction et notre président, qui m’ont donné plus d’informations à ce sujet, et tous deux me connaissaient bien. Je voulais vraiment redonner au sport que j’aime et que j’ai pratiqué en grandissant. Cela m’intéressait et j’ai pensé que je pourrais contribuer au changement de manière concrète en apportant la voix d’une athlète au conseil d’administration et en m’alignant sur certaines des politiques et certains des critères qu’ils avaient déjà mis en place et qui étaient en cours d’application.

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Bonne question, c’est très important. Je pense qu’il est très utile qu’un athlète siège au conseil d’administration, car il s’agit de l’ensemble des membres au niveau de l’institut national du sport. Triathlon Canada, par exemple, compte 22 000 membres, et toutes les décisions prises par le conseil d’administration ont une incidence directe sur l’ensemble des membres, qui sont tous des athlètes. Il est donc très important et précieux de pouvoir faire entendre sa voix au conseil d’administration et dans la prise de décisions.

Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?

Je suis encore nouvelle au sein du conseil d’administration, alors je n’ai pas beaucoup d’expérience qui me permette de dire que j’ai apporté ma voix au conseil. Mais lorsque j’étais athlète au sein de l’équipe nationale, j’étais dans l’équipe paralympique et j’étais la guide d’une athlète malvoyante, et c’était quelque chose de tout nouveau pour Triathlon Canada et tout nouveau aux Jeux paralympiques pour lesquels je m’entraînais en tant qu’athlète, ceux de Rio en 2016. L’un des raisons pour lesquelles j’ai vraiment pu faire entendre ma voix d’athlète et avoir un impact positif, c’est que ce poste était tout nouveau pour l’équipe nationale, en tant que guide, et qu’il n’y avait pas beaucoup de soutien ou de critères en place pour l’appuyer. C’est pourquoi j’ai eu une conversation importante avec de nombreux entraîneurs et directeurs de la haute performance pour essayer de comprendre les objectifs de ce poste et comment il allait être maintenu lors des prochains Jeux, à savoir Tokyo 2020, Paris 2024 et Los Angeles 2028, et comment nous pouvions améliorer les expériences que j’avais eues. C’était bien, mais il y avait des améliorations à apporter, et j’ai donc clairement indiqué ce qu’il fallait faire pour s’assurer que ce poste de guide, qui est absolument obligatoire pour mener l’athlète malvoyant jusqu’à la ligne d’arrivée, soit traité comme un coéquipier – ce n’est pas un bénévole, c’est un coéquipier au sein de l’équipe nationale.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

Un de mes souvenirs les plus récents : je fais partie d’un comité au niveau d’un organisme provincial de sport pour l’aider à élaborer son plan de développement provincial. Pour moi, c’est un souvenir particulier parce qu’il s’appuie sur les parcours que j’ai créés au sein de l’organisme national de sport au Canada, et je pense que c’est la première fois qu’il y a un parcours très clair de développement pour les athlètes de l’équipe nationale. C’est quelque chose qui, selon moi, devait faire partie du parcours de l’équipe nationale en tant qu’athlète et que je recommande maintenant en faisant partie d’un comité pour aider à élaborer un nouveau plan de développement provincial. J’ai senti que j’étais vraiment inspirée pour aider le niveau provincial à atteindre la norme nationale, et vraiment clarifier les critères et les exigences, les normes, et ce que j’aurais voulu voir en tant qu’athlète quand j’étais dans cette phase de développement, dans cette phase au sein de l’équipe nationale, et que je veux voir aujourd’hui. Je suis très fière que nous soyons en train de le faire, mais ma voix est entendue, et je pense que nous ferons de grands progrès dans la création d’un parcours pour les athlètes de l’Ontario et jusqu’au niveau de l’équipe nationale canadienne.

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

J’ai appris qu’au fil des ans, de plus en plus de personnes considèrent qu’il est utile d’écouter les athlètes et de les faire participer à certaines décisions importantes qui auront une incidence directe sur eux. Que vous soyez un athlète à la retraite ou un athlète actif, vous recevrez un sondage qui aidera à recueillir des commentaires pour étayer ces décisions. J’ai appris que si l’on s’exprime et que l’on est très clair sur ce dont les athlètes ont besoin dans leur sport, on peut y arriver. Il y a beaucoup de gens qui sont prêts à soutenir les athlètes, sans nécessairement apporter une solution, mais qui sont prêts à les soutenir, et nous attendons simplement que les gens s’expriment. Je pense donc que ce que j’ai appris en tant que leader dans le sport, c’est que si vous vous exprimez, vous serez entendu, et cela aura une incidence positive si vous avez une organisation qui vous soutient.

Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?

Je pense qu’il est vraiment important que les athlètes envisagent de rejoindre des organismes tels qu’AthlètesCAN, qui sont littéralement là pour soutenir les athlètes et les aider à combler le fossé qui les sépare du langage politique et officiel qu’ils entendront au niveau des ONS. Les athlètes ont ainsi la possibilité de contribuer à certaines de ces décisions clés ou séances d’information et de les comprendre lorsqu’elles sont prises au niveau de l’ONS ou de l’OPS. Je pense que, bien souvent, les athlètes ne font qu’entendre certaines de ces décisions, mais il est vraiment important qu’ils comprennent pourquoi ces décisions, ces critères et ces politiques ont été prises ou élaborées et qu’ils réalisent que, lorsqu’ils participent à ce type de conversations, lorsqu’ils rejoignent ces organismes, ils peuvent avoir un impact sur eux-mêmes et se poursuivre tout au long de leur carrière sportive.

Je n’ai pas reçu de brevet – Que faire maintenant?

Par : Robyn Jeffries (gestionnaire de cas), Brayden Mulhern (chargé de projet) et Daniel Torch (chargé de projet)

Le blogue de la Solution Sport est rédigé par des étudiants en droit et a pour but de fournir des informations de base et les perspectives de l’équipe sur des questions d’actualité. Toutefois, le blogue n’a pas pour but de fournir des conseils ou des avis juridiques. Les athlètes qui ont besoin d’aide doivent communiquer directement avec la clinique à l’adresse [email protected]

Si vous avez été exclu, que votre candidature a été rejetée ou que votre brevet vous a été retiré, cette publication vous donne un aperçu de la façon de comprendre les facteurs qui ont conduit à la décision, du fonctionnement de la procédure d’appel et de la façon dont la Clinique Solution Sport peut vous aider.

Étape 1 : Demander un avis juridique

Nous recommandons aux athlètes de demander un avis juridique lorsqu’ils font face à des questions qui concernent une non-sélection, car ces personnes-ressources sont formées pour vous aider à comprendre vos options potentielles et vos droits légaux. N’hésitez pas à contacter la Clinique Solution Sport pour une assistance juridique pro bono (gratuite) : [email protected].   

À tout moment pendant votre procédure d’appel, vous pouvez décider qu’il est prudent ou avantageux de vous faire représenter par un avocat. Voici un lien vers une page où vous trouverez une liste d’avocats et de cliniques pro bono au Canada pour vous aider. N’oubliez pas que ces avocats et cliniques bénévoles n’ont aucune affiliation avec le CRDSC : https://www.crdsc-sdrcc.ca/fr/secretariat-de-reglement-arbitres.

Étape 2 : Comprendre la procédure d’octroi des brevets

Afin d’évaluer si votre demande d’appel est valable, il serait utile de comprendre la procédure d’octroi des brevets utilisée par votre ONS respectif. Les athlètes sont d’abord recommandés par leur ONS conformément à la « Politique d’octroi des brevets » de l’ONS. Ces politiques décrivent les exigences qu’un ONS utilise pour recommander les athlètes dans le cadre de la procédure d’octroi des brevets. Les politiques d’octroi des brevets doivent être spécifiques au sport et conformes aux politiques et procédures du Programme d’aide aux athlètes (PAA). S’il y a plus d’athlètes dans un ONS donné qui répondent aux critères d’admissibilité, l’ONS classera les athlètes en fonction de sa Politique d’octroi des brevets.

Sport Canada reçoit la liste des athlètes recommandés par l’ONS et la compare aux politiques et procédures du PAA relatives à l’octroi des brevets. Les athlètes doivent donc se qualifier pour un brevet en vertu des politiques établies par leur ONS et Sport Canada.

Étape 3 : Comprendre les étapes de rejet potentielles

La procédure d’appel varie en fonction de l’étape de la procédure d’octroi des brevets à laquelle l’athlète n’a plus été pris en compte. Il y a deux étapes où cela peut se produire : 

  1. L’ONS. Dans cette situation, l’ONS n’a pas recommandé l’athlète ou a recommandé le retrait du brevet de l’athlète.
  2. Sport Canada. Dans ce cas, Sport Canada a rejeté la recommandation de l’athlète ou lui a retiré son brevet.

Après avoir sélectionné un athlète pour un brevet, Sport Canada se réserve le droit de retirer le brevet pour l’une ou l’autre des raisons suivantes :

  1. non-respect des engagements en matière d’entraînement ou de compétition;
  2. violation de l’entente d’athlète-ONS;
  3. non-respect des responsabilités de l’athlète énoncées dans les politiques et les procédures du PAA;
  4. grave violation des règles de discipline y compris l’affirmation ou la poursuite d’infraction pénale;
  5. mise sous enquête; et
  6. violation des règles antidopage.

De plus amples informations sur les critères de disqualification ou les types d’activités entrant dans l’une ou l’autre de ces catégories sont disponibles à l’adresse suivante: https://www.canada.ca/fr/patrimoine-canadien/services/financement/aide-aux-athletes/politiques-procedures.html#a13

Étape 4 : Comprendre vos options

Dans les deux cas, l’athlète peut accepter la décision de l’ONS ou de Sport Canada, ou choisir de faire appel. Bien que la procédure d’appel soit généralement similaire, il est essentiel de consulter les procédures et les règles des politiques d’appel du décideur, soit l’ONS ou Sport Canada. Veuillez également prendre note que les délais des procédures d’appel sont stricts. Tout appel qui n’est pas fait dans les délais prescrits peut être pris en compte ou non, à la discrétion du directeur de l’ONS ou, dans le cas d’un appel du PAA, à la discrétion du directeur principal de la Division des programmes de Sport Canada. Toute décision d’acceptation ou de rejet d’un appel prise par le directeur principal de Sport Canada ne peut faire l’objet d’un appel.

Scénario (1) : ONS

Si le nom d’un athlète n’est pas soumis à Sport Canada, un appel peut être déposé selon la procédure d’appel interne de l’ONS. Voici un lien vers les ONS disposant de leur propre procédure d’appel interne : https://www.crdsc-sdrcc.ca/fr/politiques-appel.

Scénario (2) : Sport Canada

Si l’ONS soumet le nom d’un athlète et que Sport Canada rejette cette recommandation, l’athlète peut interjeter appel dans les 15 jours suivant la date de la décision en vertu de la procédure d’appel décrite dans les « Politiques et procédures du PAA ».

Avant de vous diriger vers la procédure d’appel générale par l’intermédiaire du CRDSC, il est important de prendre note que vous pouvez également faire appel par l’intermédiaire de la procédure d’appel interne de l’ONS concerné. De nombreux OSN, mais pas tous, disposent d’une procédure d’appel interne. La procédure d’appel interne de l’ONS est le plus souvent utilisée lorsque l’ONS ne recommande pas l’athlète pour l’octroi d’un brevet. Le CRDSC encourage l’utilisation de ces procédures et a fourni des lignes directrices aux ONS pour qu’ils créent leurs propres procédures d’appel internes.

Étape 5 : Appels

Si vous estimez qu’il y a eu des erreurs de procédure dans l’appel ou des faits ou circonstances qui justifient un nouvel appel, vous avez le droit de déposer un formulaire de demande auprès du CRDSC dans le délai prévu dans la politique d’appel pertinente, ou si aucun délai n’est spécifié dans la politique d’appel de l’ONS, au plus tard 30 jours après que la décision a été rendue.

La base de données de jurisprudence du CRDSC (https://www.crdsc-sdrcc.ca/fr/prevention-ressources-bases-de-donnees-jurisprudence) permet aux athlètes de rechercher des cas similaires au leur. Cela peut s’avérer utile pour déterminer les chances de succès d’un appel. Bien que les athlètes soient libres d’entreprendre cette démarche par eux-mêmes, nous vous recommandons d’utiliser les services juridiques à votre disposition, comme indiqué ci-dessus.

AthlètesCAN relance le sondage sur l’adhésion à l’EDI en partenariat avec l’UdeT et E-Alliance

TORONTO – AthlètesCAN, l’association des athlètes des équipes nationales du Canada, a annoncé qu’elle relançait son sondage anonyme sur l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI), en partenariat avec la Faculté de kinésiologie et d’éducation physique de l’Université de Toronto et E-Alliance, le centre de recherche pour l’équité des genres+ en sport.

L’objectif du sondage, d’abord dévoilé en mai 2022, est d’évaluer les caractéristiques démographiques des membres d’AthlètesCAN, la qualité de leurs expériences sportives en ce qui concerne l’EDI, et les moyens d’améliorer l’EDI au sein de la communauté sportive au niveau national.

Depuis la phase initiale de collecte des données, il y a près de deux ans, le sondage a fait l’objet d’un important processus de révision, qui a notamment consisté à réorganiser et à raccourcir le sondage, à apporter plus de clarté et de transparence là où c’était nécessaire, à restructurer les arbres de décision pour permettre des réponses plus rapides, et à rendre certaines sections facultatives. Le résultat est un questionnaire simplifié qui permettra un processus de réception plus stratégique et plus efficace.

« Ce sondage est important parce qu'il nous fournira des informations sur le portrait général du sport en ce qui a trait à l'équité, à la diversité et à l'inclusion (EDI). Cette édition a été simplifiée pour aider les athlètes à partager leurs expériences en matière d’EDI dans leur environnement sportif d'une manière compréhensible, accessible et facile à parcourir. »

Neville Wright, membre du conseil d'administration et président du comité de l'EDI d'AthlètesCAN.

Le sondage est toujours ouvert à tous les athlètes des équipes nationales, actuels ou ayant pris leur retraite au cours des huit dernières années, âgés de 16 ans ou plus. Les personnes de toutes les identités intersectionnelles sont invitées et encouragées à participer.

Dans le cadre de la révision, la durée du sondage a été réduite à environ 15 minutes et demandera des informations démographiques générales, tout en posant des questions sur des aspects spécifiques de l’expérience sportive des membres dans l’environnement des ONS, y compris la nature des expériences personnelles (c.-à-d. positives et négatives), les impressions générales sur l’EDI (facultatif) et la perception des progrès des initiatives en matière d’EDI (facultatif).

« La Faculté de kinésiologie et d'éducation physique est ravie de s'associer à AthlètesCAN dans le cadre de cette importante initiative. Le sondage anonyme mise à jour donnera aux athlètes l'occasion de faire entendre leur voix et, ce faisant, d'éclairer la conception et la prestation d'un sport sécuritaire, accueillant et plus inclusif au Canada. »

Professeure Gretchen Kerr, doyenne de la faculté de kinésiologie et d'éducation physique

Les athlètes des équipes nationales peuvent en apprendre davantage sur le sondage et y accéder ci-dessous.

À propos de la Faculté de kinésiologie et d'éducation physique (KPE) de l'Université de Toronto

La faculté de kinésiologie et d’éducation physique de l’Université de Toronto a pour mission de développer, de faire progresser et de diffuser les connaissances sur les interactions entre l’activité physique et la santé grâce à l’éducation, la recherche, le leadership et l’offre de possibilités. Suivre la faculté sur les réseaux sociaux @UofTKPE.

À propos d’AthlètesCAN

AthlètesCAN est l’association des athlètes des équipes nationales canadiennes. Il s’agit de l’unique regroupement d’athlètes au pays qui soit totalement indépendant et inclusif, et du premier organisme en son genre dans le monde entier. À titre de voix de plus de 6 000 athlètes de l’équipe nationale canadienne actuels et récemment retraités, les membres d’AthlètesCAN couvrent 68 sports à travers les Jeux olympiques, paralympiques, pan/parapanaméricains et du Commonwealth, et ceux actuellement financés par Sport Canada qui participent aux Championnats du monde seniors.

AthlètesCAN veille à ce que le système sportif soit centré sur les athlètes en formant des athlètes leaders qui influenceront les politiques du sport et qui, en tant que modèles à émuler,  favoriseront une solide culture sportive.  Suivez-nous sur les réseaux sociaux @AthletesCAN et Rejoignez #LeCollectif aujourd’hui.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Jacob Morris
Coordinateur, Communications et médias numériques
AthlètesCAN
613-526-4025 p. 224
[email protected]

Jelena Damjanovic
Responsable des relations publiques
Faculté de kinésiologie et d’éducation physique
Université de Toronto
416-946-3713
[email protected]

AthlètesCAN et Bound State Software lancent l’initiative AthleteHUB, qui rassemble les ressources du système sportif canadien pour plus de 3 000 athlètes des équipes nationales

 

TORONTO – AthlètesCAN, l’association des athlètes des équipes nationales du Canada, et l’agence Web Bound State Software de Vancouver ont fièrement annoncé vendredi le lancement officiel de l’initiative AthleteHUB.

Dévoilé à l’origine en février 2023 et financé par Sport Canada, AthleteHUB a été créé pour héberger une vaste gamme d’informations et de ressources actuellement disponibles dans l’ensemble du système sportif canadien, regroupées dans un seul et nouvel espace afin de servir de guichet unique centralisé pour les athlètes des équipes nationales canadiennes.

Au moment de son lancement, le Hub comprend plus de 80 ressources provenant de plus de 30 organismes distincts – et plus à venir – couvrant les domaines suivants : gouvernance du sport au Canada, développement de carrière, préparation à la compétition, éducation, équité, diversité et inclusion, éthique et intégrité, soutien financier et développment, soutien juridique et règlement des différends,santé mentale et bien-être, para sport, sport sécuritaire, durabilité et entraînement,blessures et nutrition.

« Le lancement d'AthleteHUB est une autre étape importante pour assurer aux athlètes une expérience sportive réussie et responsabilisante. Cet outil extraordinaire est le fruit d'années de consultation avec les athlètes sur ce dont ils ont besoin pour réussir dans le sport. Nous sommes ravis que cette initiative devienne une réalité et qu'elle permette aux athlètes d'accéder à des ressources extraordinaires dans l'ensemble du système sportif. »

Erin Willson, présidente d'AthlètesCAN

Tous les membres d’AthlètesCAN et les athlètes des équipes nationales seniors qui reçoivent une aide financière du Programme d’aide aux athlètes (PAA) – soit plus de 3 000 athlètes qui ont représenté Équipe Canada – auront accès à AthleteHUB en activant leur compte à l’adresse myathletehub.ca. Les athlètes des équipes nationales seniors qui ne reçoivent pas actuellement de financement du PAA par le biais d’un brevet peuvent y accéder en devenant membres d’AthlètesCAN via l’adresse athletescan.ca/adherez.

Passionné par la collaboration avec les organismes à but non lucratif, Bound State Software a été retenu parmi plus de 20 fournisseurs potentiels, en raison de sa vision de la conception et de la création de produits qui inspirent et suscitent des changements positifs. Au cours des huit derniers mois, Bound State a collaboré à la consultation et à production du Hub avec Nicolas Rouleau, gestionnaire du projet AthleteHUB, ainsi qu’avec Lindsay Smith, gestionnaire des projets liés aux athlètes et des opérations d’AthlètesCAN.

« Je suis incroyablement fier de lancer AthleteHUB. Conçu pour donner aux athlètes les moyens de réussir sur et en dehors du terrain, ce lancement marque un engagement important visant à favoriser la croissance et le développement des athlètes, et je suis honoré de faire partie de l'équipe qui s'est engagée à avoir un impact positif sur la communauté sportive canadienne. »

Nicolac Rouleau, gestionnaire du projet AthleteHUB

« Nous sommes ravis d'avoir contribué à la création d'AthleteHUB et d'avoir ainsi soutenu les athlètes canadiens dans leur parcours sportif. Ce fut également une expérience incroyable de fusionner notre expérience professionnelle avec notre dévouement pour les organismes à but non lucratif et le sport. Notre équipe est reconnaissante d'avoir eu l'occasion de collaborer avec AthlètesCAN, en particulier avec Nicolas et Lindsay, et nous sommes impatients de travailler ensemble sur d'autres contributions. »

Martin Cacace, président de Bound State Software

Pour toute question concernant AthleteHUB ou pour recommander des ressources supplémentaires, les athlètes des équipes nationales peuvent envoyer un courriel à l’adresse [email protected]

À propos de Bound State Software

Bound State Software est une agence basée à Vancouver qui crée des logiciels pour les organismes à but non lucratif. Nous apprenons comment fonctionnent les organismes à but non lucratif et nous les écoutons lorsqu’ils expliquent la charge de travail, les obstacles et les limites auxquels leurs équipes sont confrontées. Ensuite, nous créons l’application ou le site Web dont ils ont besoin pour les aider à créer le changement de manière plus efficace et avec moins de problèmes techniques.

À propos d’AthlètesCAN

AthlètesCAN est l’association des athlètes des équipes nationales du Canada. Il s’agit de l’unique regroupement d’athlètes au pays qui soit totalement indépendant et inclusif, et du premier organisme en son genre dans le monde entier. À titre de voix de plus de 6 000 athlètes de l’équipe nationale canadienne actuels et récemment retraités, les membres d’AthlètesCAN couvrent 68 sports à travers les Jeux olympiques, paralympiques, pan/parapanaméricains et du Commonwealth, et ceux actuellement financés par Sport Canada qui participent aux Championnats du monde seniors.

AthlètesCAN veille à ce que le système sportif soit centré sur les athlètes en formant des athlètes leaders qui influenceront les politiques du sport et qui, en tant que modèles à émuler,  favoriseront une solide culture sportive. Suivez-nous sur les réseaux sociaux @AthletesCAN et Rejoignez #LeCollectif aujourd’hui.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Jacob Morris
Coordinateur, Communications et médias numériques
AthlètesCAN
613-526-4025 Ext. 224
[email protected]

Martín Cacace
Président
Bound State Software
778-987-0454
[email protected]

AthletesCAN nomme de Sousa Costa sécrétaire, Vliegenthart comme 10e membre du conseil d’administration et lance l’appel de candidatures pour le poste de trésorier(ère)

TORONTO – AthlètesCAN, l’association des athlètes des équipes nationales du Canada, est fier d’annoncer de nombreuses mises à jour importantes au sein de son conseil d’administration pour 2024

L’athlète de l’équipe nationale de karaté à la retraite Chris de Sousa Costa a été nommé secrétaire de l’organisation, après avoir servi dans le poste de trésorier au cours de la dernière année, et il occupera les deux postes sur une base intérimaire au sein de l’exécutif en 2024, alors qu’AthletesCAN lance l’appel de candidatures pour élire son prochain trésorier ou sa prochaine trésorière

Le trésorier sera chargé de prendre les dispositions requises pour :

  • La tenue des documents financiers, y compris des livres comptables, qui sont nécessaires en vue de respecter la Loi
  • La garde et le contrôle des actifs de l’organisation, y compris l’application des directives du conseil d’administration relativement à l’investissement de ces actifs et aux opérations bancaires de l’organisation
  • La présentation d’états financiers aux administrateurs, aux membres et à d’autres personnes quand il le faut. 

Vous pouvez consulter une description complète du poste en cliquant ici. Les dossiers de candidature peuvent être soumis par courriel à [email protected] d’ici le 7 avril 2024.

En plus du processus de recrutement pour un(e) nouveau(velle) trésorier(ère), l’athlète paralympique de basketball en fauteuil roulant à la retraite et avocate Jessica Vliegenthart a été nommée 10e membre du conseil d’administration. Le règlement administratif d’AthletesCAN permet la nomination d’un(e) nouveau(velle) directeur(trice) pour chaque trois nouveaux membres du conseil d’administration élus à l’Assemblée générale annuelle. 

Vliegenthart a représenté le Canada de 2007 à 2012 et a remporté une médaille de bronze du Championnat du monde de 2010, ainsi qu’une paire de médailles d’argent des Jeux parapanaméricains (2007 et 2011). Elle a conclu sa carrière d’athlète aux Jeux paralympiques de Londres en 2012.

Dans sa pratique du droit municipal en litige et comme procureure, Vliegenthart conseille régulièrement ses clients sur une vaste gamme de sujets comme les enjeux de gouvernements locaux, notamment la gouvernance et les opérations, les conflits d’intérêts, les codes de conduite des conseils, la responsabilité municipale et la gestion de risques, la liberté d’information et les questions de confidentialité, l’autorité réglementaire et les enquêtes judiciaires.

Vliegenthart a aussi une pratique en droit du sport, conseillant les organismes sportifs sur les questions de gouvernance et d’opérations, l’élaboration de politiques, la responsabilité et la gestion de risques, les questions de confidentialité et le sport sécuritaire. Ayant comparu devant le Centre de résolution des différends sportifs du Canada (CRDSC), Vliegenthart travaille régulièrement avec les athlètes et les organismes sportifs pour l’avancement du développement du sport de façon sécuritaire et réussie.

Les autres membres de l’exécutif en 2024 comprennent l’Olympienne de natation artistique Erin Willson qui poursuit dans le rôle de présidente, tandis que l’Olympienne en aviron et vice-présidente Andrea Proske a été nommée présidente élue de l’organisme. 

À propos d’AthlètesCAN

AthlètesCAN est l’association des athlètes des équipes nationales du Canada. Il s’agit de l’unique regroupement d’athlètes au pays qui soit totalement indépendant et inclusif, et du premier organisme en son genre dans le monde entier. À titre de voix de plus de 6 000 athlètes de l’équipe nationale canadienne actuels et récemment retraités, les membres d’AthlètesCAN couvrent 68 sports à travers les Jeux olympiques, paralympiques, pan/parapanaméricains et du Commonwealth, et ceux actuellement financés par Sport Canada qui participent aux Championnats du monde seniors.

AthlètesCAN veille à ce que le système sportif soit centré sur les athlètes en formant des athlètes leaders qui influenceront les politiques du sport et qui, en tant que modèles à émuler,  favoriseront une solide culture sportive.  Suivez-nous sur les réseaux sociaux @AthletesCAN et Rejoignez #LeCollectif aujourd’hui.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Alan Hudes
Gestionnaire, Communications et partenariats sportifs
AthlètesCAN
613-526-4025 p. 224
[email protected]