« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).
Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport.
Each week, AthletesCAN profiles a key athlete leader among its membership, highlighting how athlete representation has played a significant role in their career and within their National Sport Organization.
Byron Green
Nom : Byron Green
Sport : Rugby en fauteuil roulant
Position / Épreuve : 0.5
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2013 – Présent
Ville natale : Comox, C.-B.
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?
J’ai découvert le rugby en fauteuil roulant lors de ma rééducation en 2001. Je me suis fracturé le cou et j’ai subi une lésion de la moelle épinière. J’ai passé environ un an en rééducation et mon thérapeute de l’époque, un monsieur du nom de Duncan Campbell, m’a fait découvrir le rugby en fauteuil roulant. Et, fait intéressant, il est en fait l’un des inventeurs de ce sport, ce qui est super cool. Peu de gens peuvent dire qu’ils ont été initiés à un sport par l’un de ses créateurs, et j’en suis donc assez fier. Duncan est un homme extraordinaire, et j’ai beaucoup de chance d’avoir ce lien avec lui. J’ai commencé à pratiquer ce sport pendant ma rééducation, mais ce n’est que quelques années plus tard que Duncan m’a contacté à nouveau. J’avais déménagé à Vancouver pour mes études universitaires et il m’a parlé de cette nouvelle soirée d’initiation au rugby en fauteuil roulant qui commençait. J’ai commencé à y prendre part et j’ai été séduit.
Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?
Je pense qu’il est important pour le système sportif canadien de se concentrer sur une expérience centrée sur l’athlète, car en réalité, le sport tourne autour des athlètes. C’est nous qui y participons, qui le faisons progresser, qui le développons. Et nous avons beaucoup de bonnes idées. Et vous savez, il y a beaucoup de gens formidables dans le sport au Canada. Nous avons beaucoup à donner et nous avons des idées et des moyens vraiment novateurs pour développer le sport, quel qu’il soit. Si nous pouvons donner à nos athlètes les moyens d’influencer les décisions concernant tout ce qui touche au sport, je pense que cela améliorera l’expérience de chacun et incitera un plus grand nombre de Canadiens à s’impliquer dans le sport, ce qui est important. Cela aurait un effet bénéfique sur l’ensemble du pays. Alors oui, je pense qu’outiller nos athlètes est la voie à suivre.
Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?
J’ai eu la chance, au cours de mon expérience avec le rugby en fauteuil roulant, d’avoir l’occasion de m’exprimer un peu plus. Je suis le représentant des athlètes au sein du conseil d’administration de Rugby en fauteuil roulant Canada. J’ai donc eu la chance d’avoir mon mot à dire dans le processus de prise de décision à ce niveau et, récemment, Rugby en fauteuil roulant Canada et moi-même avons créé un conseil des athlètes. Nous sommes donc très heureux de cette étape et je suis très fier d’avoir pu, vous savez, faire partie de ce processus et de la création du conseil des athlètes qui aidera à soutenir, à orienter et à diriger Rugby en fauteuil roulant Canada dans l’avenir en prenant des décisions et en essayant d’améliorer l’expérience des athlètes de rugby en fauteuil roulant dans l’ensemble du Canada.
Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?
Mon meilleur souvenir est de voir l’impact que j’ai eu au niveau local. Lorsque je peux impliquer une nouvelle personne dans le sport, qui qu’elle soit, et quels que soient ses objectifs, c’est très valorisant de voir quelqu’un tomber amoureux d’une activité comme le rugby en fauteuil roulant, qui lui permet d’être actif et de se rapprocher d’un groupe de personnes partageant les mêmes idées, et cela peut avoir de nombreux effets bénéfiques sur la vie de cette personne. C’est pourquoi il s’agit pour moi de mon meilleur souvenir.
Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?
Il faut s’entourer de bonnes personnes. Parce que vous savez, il y a toujours tant à faire. Donc, si vous pouvez vraiment avoir un bon réseau de soutien autour de vous et permettre à d’autres personnes de faire ce qu’elles font le mieux, je pense que c’est le signe d’un bon leader. Dans le passé, je me suis rendu coupable d’essayer de tout faire moi-même et de penser que c’est ce qu’un leader doit faire. Mais je pense qu’au fil des ans, j’ai appris que c’est exactement le contraire. Il faut essayer de donner aux autres les moyens de faire ce qu’ils font le mieux et de les aider à atteindre un objectif commun.
Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?
J’encourage vraiment tout athlète au Canada qui souhaite en apprendre davantage sur la gouvernance ou sur la façon de se faire entendre à s’adresser à AthlètesCAN. C’est une source d’informations incroyable, et je sais qu’au début de mon parcours, je n’avais pas la moindre idée de beaucoup de choses. Il s’agit d’apprendre et de faire appel à des personnes qui peuvent partager leurs expériences avec vous. Et AthlètesCAN est une mine d’informations dans ce domaine. Il ne fait donc aucun doute que vous devez vous rendre à l’une des conférences annuelles ou simplement demander de l’aide. Je sais que lors de la création de notre conseil des athlètes, je me suis appuyé sur le mandat qu’AthlètesCAN a publié sur son site Web. Je l’ai utilisé comme point de départ, puis je l’ai modifié pour qu’il corresponde à nos besoins. Ce n’est donc qu’un exemple de ce qu’AthlètesCAN peut faire pour aider les athlètes et leur donner les moyens dont ils ont besoin.