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AthlètesCAN lance une étude en partenariat avec Brock University

Appel à tou(te)s les athlètes !

 

En partenariat avec Prof. Ashley Thompson et son équipe de recherche, nous lançons une enquête nationale pour examiner les attentes des athlètes envers les pratiques de bonne gouvernance de leurs organismes nationaux de sport (ONS). Nous aimerions connaître votre opinion sur ce que pourrait représenter une gouvernance axée sur les athlètes dans votre ONS.

 

Qu’est-ce que cela implique?

Nous demandons aux athlètes de remplir un court sondage en ligne, qui prendra environ 15 minutes de votre temps.

 

Qui peut participez?

Tout(e) athlète actuel(le) ou retraité(e) au sein de l’équipe nationale senior. Tous les participant(e)s doivent également être âgé(e)s de 18 ans ou plus.

 

Pourquoi participer au sondage? 

En partageant votre perspective, vous contribuerez à une étude qui pourrait contribuer au développement des politiques de gouvernance bénéfiques pour les athlètes dans le système sportif.

 

Rémunération 

Les athlètes répondant aux critères de l’étude et complétant le sondage seront inscrit(e)s à un tirage pour avoir une chance de gagner l’une des dix cartes-cadeaux électroniques de 500 $ d’Amazon.ca.

 

Détails de l’étude et lien vers le sondage

Tous les détails de l’étude, y compris les informations sur la rémunération, sont disponibles via le lien du sondage. Si vous souhaitez participer ou en savoir plus sur l’étude, veuillez cliquer sur le lien suivant ou le bouton à la bas du page : https://brock.ca1.qualtrics.com/jfe/form/SV_4GFC9cugq7XHO6O


Pour sélectionner français comme language de votre choix, cliquez sur le bouton en haut à droite du sondage.


Si vous avez des questions concernant l’étude, n’hésitez pas à envoyer un courriel à la chercheuse principale, Ashley Thompson, à l’adresse [email protected].

Équipe de recherche : Profs. Ashley Thompson (Brock University), Erik Lachance (Brock University), Arthur Lefebvre (Université catholique de Louvain), Géraldine Zeimers (Université catholique de Louvain), and Raul Rosales Zavaleta (Universidad Peruana de Ciencias Aplicadas).

Calendrier de collecte de fonds 2025 d’AthlètesCAN et la boutique

Célébrez l’esprit sportif, le travail d’équipe et l’esprit communautaire des Canadiens pendant cette période des Fêtes avec le calendrier de collecte de fonds 2025 d’AthlètesCAN et la boutique!

Chaque mois, le calendrier mural en couleur et brillant présente des images inspirantes des meilleurs athlètes du Canada et 100 % des recettes nettes des ventes sont directement versées pour soutenir des organismes de bienfaisance ou des causes sélectionnées par les athlètes figurant dans le calendrier et les futurs projets d’AthlètesCAN.

Vous pouvez également mettre en valeur votre style et votre soutien à AthlètesCAN en achetant des articles exclusifs d’AthlètesCAN. Le catalogue comprend des coton ouatés, des t-shirts et des casquettes, disponibles dans une variété de couleurs et de tailles, tous brodés du logo d’AthlètesCAN. Un minimum de 5,00 $ de chaque article de vêtement vendu est versé directement à AthlètesCAN pour soutenir les programmes de leadership de vos athlètes de l’équipe nationale canadienne.

Achetez maintenant pour recevoir votre commande à temps pour les Fêtes!

Les élections au conseil d’administration d’AthlètesCAN 2024 sont désormais ouvertes

Le vote pour les trois (3) nouveaux administrateurs d’AthlètesCAN est maintenant ouvert !

La période sera ouverte du 23 octobre 2024 à 9 h HE au 30 octobre 2024 à 17h HE. Les membres d’AthlètesCAN au  20 octobre 2023 à 17h HE auront droit à un vote pour un maximum de trois (3) candidat(e)s.

L’identité des administrateurs(trices) nouvellement élu(e)s sera dévoilée lors de l’assemblée générale annuelle (AGA) du 6 novembre.

Nominé(e)s du Conseil d'administration d'AthlètesCAN 2024-25

Hana Furumoto-Deshaies‬ ‭(Elle)

Sport : Karaté
Place de résidence principal : Gatineau, Québec
Statut athletique : Membre actuel de l’équipe nationale senior

Biographie : Hana a récemment remporté la médaille d’or au championnat panaméricain de karaté, sa troisième médaille dans cette compétition. Elle a aussi ajouté deux médailles de la Série A à son palmarès international. Sélectionnée pour les Championnats du monde et les Jeux Pan Am seniors, elle évolue parmi les meilleures de sa discipline. 

 

Après avoir vécu un blocage mental lors des qualifications pour les seuls Jeux olympiques de karaté, Hana s’est consacrée à la psychologie sportive. Désormais, elle se dédie à soutenir les athlètes dans le développement de leur mental pour maximiser leur performance en compétition.

Pourquoi souhaitez-vous représenter la voix des athlètes des équipes nationales seniors du Canada en tant que membre du conseil d’administration d’AthlètesCAN? En tant qu’athlète active, je vis chaque jour les défis et les réalités de notre parcours sportif. Je souhaiterais représenter la voix des athlètes de l’équipe nationale seniors au conseil d’administration d’AthlètesCAN parce que je sais à quel point c’est important d’avoir quelqu’un qui nous représente. Beaucoup d’entre nous n’ont pas le temps, ont l’intérêt de faire entendre leurs préoccupations. n tant qu’athlète active, je vis chaque jour les défis et les réalités de notre parcours sportif. Je souhaiterais représenter la voix des athlètes de l’équipe nationale seniors au conseil d’administration d’athlètes parce que je sais à quel point c’est important d’avoir quelqu’un qui nous représente. Beaucoup d’entre nous n’ont pas le temps, ont l’intérêt de faire entendre leurs préoccupations. 

Quelle est votre vision pour AthlètesCAN et de quelle manière pensez-vous pouvoir contribuer en tant que membre du conseil? Ma vision pour AthlètesCAN est celle d’une organisation qui représente véritablement la voix de tous les athlètes canadiens. En promouvant un environnement sportif inclusif, respectueux et centré sur les athlètes. Je crois qu’il est crucial de renforcer la transparence et d’encourager la participation active des athlètes dans la prise de décision. Cela permettrait non seulement de mieux répondre à nos besoins, mais aussi de cultiver une culture sportive qui valorise chaque voix. En tant que membre du Conseil, je m’engage à promouvoir l’inclusion. Donc, je souhaite m’assurer que toutes les voix qu’elle établit au dessus en début de carrière soient entendues et considérées dans les décisions qui nous concernent. Les deux. Soutenir le bien être mental. Donc, j’aimerais plaider pour des ressources et des programmes axés sur la santé mentale et la performance mentale afin d’aider, mais pas à surmonter les défis mentaux que nous rencontrons tous. Et trois encourager le leadership des athlètes. J’aimerais contribuer à des initiatives qui forment des leaders capable d’influencer les politiques et d’être des modèles pour les générations futures. En travaillant ensemble, nous pouvons construire un système sportif qui non seulement répond à nos attentes, mais qui nous inspire également à exceller. Je suis enthousiaste à l’idée de collaborer avec mes collègues pour réaliser cette vision et renforcer notre communauté athlétique.

Andrea Proske ‭(Elle)

Sport : Aviron
Place de résidence principal : Victoria, Colombie-Britannique
Statut athletique : Athlète récemment retraité de l’équipe nationale senior depuis moins de 8 ans

Biographie : Rameuse à la retraite, j’ai remporté l’or olympique à Tokyo 2020 en tant que membre du huit de pointe féminin. Aujourd’hui, en tant que vice-présidente d’AthlètesCAN, je défends des causes qui me tiennent à cœur, comme les droits des athlètes en ce qui concerne la grossesse et leurs droits parentaux. Lorsque je ne fais pas la promotion du canoë de vitesse, du kayak et de l’aviron en tant que commentatrice des championnats du monde ou des Jeux olympiques de Paris à la télévision, je m’occupe des relations avec les anciens de l’Université Royal Roads et j’aide à mener une campagne philanthropique de 60 millions de dollars, tout en composant avec le chaos et les joies de la maternité.

Pourquoi souhaitez-vous représenter la voix des athlètes des équipes nationales seniors du Canada en tant que membre du conseil d’administration d’AthlètesCAN? Je siège au conseil d’administration depuis trois ans, dont deux en tant que vice-présidente. Le travail du conseil d’administration se fait souvent entre deux occupations. Mais c’est quelque chose qui me passionne. Et le fait de voir les changements que nous avons apportés au niveau fédéral au cours des trois dernières années a été une véritable source d’inspiration et m’incite à poursuivre dans cette voie pendant encore trois ans. Je suis une rameuse à la retraite. J’ai eu la chance de remporter l’or à Tokyo, avec mon équipe du huit de pointe féminin. Et maintenant, je passe à mon prochain sport olympique, le rôle de maman. C’est également pourquoi je me passionne pour le comité des droits parentaux et de la grossesse pour les athlètes, et je m’efforce de faire avancer les choses.

Quelle est votre vision pour AthlètesCAN et de quelle manière pensez-vous pouvoir contribuer en tant que membre du conseil? Il y a deux ou trois choses que j’apporte au conseil d’administration, de ma vie quotidienne. Je suis commentatrice sportive, donc j’aime le sport. Je suis impliquée dans de nombreux sports, j’assiste aux championnats du monde et même aux Jeux olympiques, et je parle de ces sports. Je travaille également à temps plein à l’Université Royal Roads. Je dirige le service des relations avec les anciens, et, en fait, c’est exactement la même chose que ce que nous faisons à AthlètesCAN. Bâtir une communauté, s’assurer que nos membres sont pris en charge, comprendre leurs besoins, créer des voies d’accès au leadership et des possibilités de mentorat. Mais il faut aussi comprendre la pensée stratégique. Il faut s’assurer que nous savons comment défendre nos intérêts pour créer ces fonds pour nos athlètes. En ce moment, chez l’Université Royal Roads, je participe à une campagne philanthropique de 60 millions de dollars. J’essaie donc d’apprendre comment accéder à des fonds pour qu’ils puissent être versés à nos membres et apporter un véritable changement, une différence significative. Je suis très enthousiaste à l’idée de poursuivre ce bon travail, et j’espère pouvoir le faire pendant encore trois ans.

Michael Sametz (Il)

Sport : Para-cyclisme (route)
Place de résidence principal : Calgary, Alberta
Statut athletique : Membre actuel de l’équipe nationale senior

Biographie : ​​Je suis un cycliste sur route qui représente le Canada en paracyclisme dans la classe sportive C3. Au cours de mes dix années de compétition internationale, j’ai remporté une médaille de bronze paralympique et deux championnats du monde consécutifs. Pendant la même période, j’ai obtenu un baccalauréat en commerce de l’Université de Calgary. J’ai dû compter sur ma discipline et mon éthique de travail pour revenir à la compétition après une pause de quatre ans due à une blessure. Cette expérience m’a permis de redéfinir mes convictions sur le sport de haut niveau et, pour cette raison, je me suis engagé à contribuer à un système sportif canadien plus sécuritaire et plus accessible.

Pourquoi souhaitez-vous représenter la voix des athlètes des équipes nationales seniors du Canada en tant que membre du conseil d’administration d’AthlètesCAN? Je suis très enthousiaste à l’idée de poser ma candidature au conseil d’administration d’AthlètesCAN. En tant que trésorier actuellement en poste, j’aimerais poursuivre mon implication, m’assurer que l’organisme reste financièrement viable et que nous puissions continuer à offrir les excellents services et programmes qui sont en place pour vous tous, et éventuellement les développer davantage dans l’avenir.

 Quelle est votre vision pour AthlètesCAN et de quelle manière pensez-vous pouvoir contribuer en tant que membre du conseil? Ma vision pour AthlètesCAN est de veiller à ce que l’organisme reste financièrement viable dans l’avenir et de continuer à financer des initiatives visant à soutenir et à desservir les athlètes canadiens. En outre, compte tenu de la situation financière incertaine du système sportif en ce moment, je pense que nous devons chercher et trouver d’autres sources de revenus, afin de continuer à financer les initiatives, mais aussi développer davantage notre offre de services aux athlètes. Cela rejoint le dernier point, à savoir qu’étant donné l’évolution du système sportif canadien, il est important que notre voix ne soit pas noyée dans la masse. Cela signifie qu’il faut augmenter le nombre de nos membres et mieux faire connaître AthlètesCAN afin que notre organisme soit pris au sérieux lorsque nous consultons d’importants intervenants.

Susanne Wereley (Elle)

Sport : Aviron
Place de résidence principal : Victoria, Colombie-Britannique
Statut athletique : Athlète récemment retraité de l’équipe nationale senior depuis moins de 8 ans

Biographie : Susanne Wereley (Grainger), rameuse olympique originaire de London, en Ontario, a commencé à pratiquer l’aviron à l’âge de 13 ans. Bénéficiant d’une bourse d’études à l’Université de Virginie, elle a remporté les championnats de la NCAA en 2012. Elle a également remporté l’or sous les couleurs du Canada aux championnats du monde des moins de 23 ans en 2011 et 2012. Après l’université, Susanne est rentrée au Canada pour s’entraîner avec l’équipe nationale senior et a obtenu une maîtrise à l’Université Western. Elle a participé aux Jeux olympiques de Rio en 2016, terminant cinquième, et a remporté l’or avec le huit de pointe féminin à Tokyo en 2020. Aujourd’hui retraitée de l’aviron, elle est gestionnaire des communications chez Aviron Canada Aviron et une fière maman!

Pourquoi souhaitez-vous représenter la voix des athlètes des équipes nationales seniors du Canada en tant que membre du conseil d’administration d’AthlètesCAN? J’ai pratiqué l’aviron pendant 17 ans avant de prendre ma retraite en novembre 2021. J’ai notamment participé aux Jeux olympiques de Rio 2016. Et je suis fière de dire que j’étais membre du huit féminin qui a participé aux Jeux de Tokyo 2020 et qui a remporté une médaille d’or. J’ai vraiment senti qu’il était important que je reste impliquée dans le sport d’une manière qui continue à soutenir les athlètes dans un nouveau rôle, loin de mon embarcation. Il y a eu des moments au cours de ma carrière d’aviron où je n’ai pas eu l’impression que ma voix était entendue, et je n’ai pas eu l’impression d’être en contrôle de mon parcours, et j’adorerais avoir l’occasion de faire à nouveau partie du conseil d’administration et de continuer à faire résonner vos voix, à vous aider à être entendus, à faire avancer ce mouvement positif que nous voyons dans le sport pour continuer à améliorer les choses pour les athlètes d’aujourd’hui et de demain.

Quelle est votre vision pour AthlètesCAN et de quelle manière pensez-vous pouvoir contribuer en tant que membre du conseil? J’aimerais que le nom d’AthlètesCAN devienne familier. Je pense sincèrement que nous sommes sur la bonne voie et que nous sommes à un point important, où les gens écoutent, regardent et s’engagent dans le sport. Et je pense qu’AthlètesCAN est au cœur de tout cela. J’aimerais vraiment que nous soyons le premier appel de chaque athlète qui a l’impression de ne pas savoir quelles ressources sont disponibles, qui a besoin de soutien, ou qui veut entrer en contact avec d’autres athlètes et pouvoir compter sur ce réseau de soutien, plus de situations positives que de situations négatives lorsqu’il a besoin d’aide.

Charity Williams (Elle)

Sport : Rugby à sept
Place de résidence principal : Vancouver, Colombie-Britannique
Statut athletique : Membre actuel de l’équipe nationale senior

Biographie : Charity Williams a participé trois fois aux Jeux olympiques et a remporté deux médailles, elle qui compte plus de 10 ans d’expérience au sein de l’équipe canadienne de rugby. Originaire de Toronto, elle est activiste, créative et entrepreneuse. Elle est actuellement présidente de son association à but non lucratif, The Function Arts and Cultural Association. Charity est également étudiante-athlète à l’Université de la Colombie-Britannique.

Pourquoi souhaitez-vous représenter la voix des athlètes des équipes nationales seniors du Canada en tant que membre du conseil d’administration d’AthlètesCAN? Je pense que je serais un excellent ajout au conseil d’administration d’AthlètesCAN parce que j’ai une voix forte et que j’ai beaucoup d’expérience. Je représente le pays depuis longtemps. Je sais ce que l’on ressent quand on est un athlète et que l’on ne se sent pas vu ou entendu, ou que l’on n’a pas l’impression de connaître la bonne voie à suivre. De partager ce que vous vivez avec votre équipe et votre organisme. J’aimerais donc être un pont pour les athlètes comme mes coéquipières et tous les autres d’un bout à l’autre du pays  pays, pour qu’ils sentent qu’ils ont une voix et qu’ils ont leur mot à dire dans les politiques et la façon dont les athlètes au Canada sont traités.

Quelle est votre vision pour AthlètesCAN et de quelle manière pensez-vous pouvoir contribuer en tant que membre du conseil? Ma vision pour le conseil d’administration d’AthlètesCAN est de relier tous les athlètes du pays à AthlètesCAN. Je sais que cela fait partie de notre plan stratégique pour 2025, afin que chaque athlète sache ce que nous faisons. Et je pense que c’est très important. Grâce à mes dix années d’expérience, et aussi le fait d’être une athlète noire, je pense que j’ai une perspective très diversifiée sur ce qui se passe avec les athlètes noirs au Canada. Et je pense que je peux faire entendre beaucoup de ces voix, ce qui est très important. Je pense que beaucoup d’athlètes ne savent pas ce qu’est AthlètesCAN et à quel point ils nous soutiennent. Je pense donc qu’il est très important pour moi de combler ce fossé, et c’est probablement ce qui me passionne le plus et ce sur quoi je voudrais vraiment me concentrer, dès le départ, si j’étais élue au conseil d’administration. Ma vision serait de faire connaître AthlètesCAN aux athlètes, en particulier ceux qui ne participent pas à tous les Jeux, qui ne vont pas aux Jeux panaméricains ou aux Jeux olympiques. Je pense que beaucoup de ces athlètes ne connaissent pas toujours les ressources qui sont à leur disposition.

Appel de candidatures pour le conseil d’administration d’AthlètesCAN

Vous êtes dynamique, talentueux ou talentueuse, et vous avez à cœur d’améliorer le sport au Canada à titre de leader athlète? Et bien, AthlètesCAN vous offre une chance unique!

AthlètesCAN a trois (3) postes disponibles au sein du conseil d’administration. Notre conseil d’administration se compose d’athlète canadiens actuels et à la retraite qui sont motivés à apporter un changement positif et à faire en sorte que la voix des athlètes soit entendue. Tous les candidats intéressés doivent remplir un formulaire de mise en candidature au plus tard à 17 h HE le mercredi 16 octobre 2024.

Pour plus d’informations sur les administrateurs actuels et sur la manière de soumettre votre candidature, veuillez cliquer içi. Pour la description de poste, veuillez cliquer içi.

AthlètesCAN à Paris 2024

En tant qu’association des athlètes des équipes nationales canadiennes, AthlètesCAN est composée d’athlètes provenant de tout le pays travaillant pour donner une voix à leurs pairs au sein du système sportif canadien. Beaucoup de nos bénévoles sont des athlètes actifs qui voyagent à travers le monde pour représenter le Canada au plus haut niveau du sport. Avec les Jeux Paralympiques de Paris 2024 qui approchent, découvrez certains des directeurs et bénévoles d’AthlètesCAN que vous pourrez encourager tandis qu’ils représenteront le Canada à Paris.

Greg Stewart - Lancer du poids F46

Greg Stewart celebrates his Paralympic Games shot put gold medal

Greg a représenté le Canada à l’international en volleyball assis et en para-athlétisme et est le médaillé d’or en lancer du poids F46 des Paralympiques de Tokyo 2020. Greg a été élu pour un mandat de trois ans au Conseil d’administration d’AthletesCAN en 2022 et siège aux comités Forum et Leadership. Passionné par la santé mentale, Greg parle régulièrement de l’importance de la vulnérabilité et de l’expression des émotions de manière positive et constructive. Au cours de l’année écoulée, Greg a visité 28 écoles et à partagé son message avec plus de 8000 élèves. Greg est également un auteur publié, ayant coécrit le livre pour enfants « Stand Out » à propos de son parcours vers l’or paralympique.

Vous pouvez regarder Greg défendre son titre paralympique au Stade de France le 4 septembre, à partir de 4h05 ET.

Bo Hedges - Basket-ball en fauteuil roulant

Bo est un vétéran de l’équipe canadienne masculin de basket-ball en fauteuil roulant, ayant rejoint l’équipe senior en 2007 et servant désormais comme co-capitaine. Son résumé impressionnant comprend la représentation du Canada lors de quatre Jeux Paralympiques précédents, avec une médaille d’or à Londres 2012. Expert en gouvernance, règlements et développement de processus organisationnels, Bo a siégé au Conseil d’administration d’AthlètesCAN de 2017 à 2023, occupant les postes de vice-président pendant deux ans et de secrétaire pendant un an. Bo continue de travailler avec AthlètesCAN en tant que bénévole au sein du Comité de Leadership, aidant à développer des outils, des politiques et des procédures pour guider la prochaine génération de leaders sportifs. En plus de son travail avec AthlètesCAN, Bo siège au Conseil d’administration de la BC Wheelchair Basketball Society depuis 2007 et est actuellement président du conseil de la société.

Vous pouvez regarder Bo et toute l’équipe de basket-ball en fauteuil roulant concourir dans le Groupe A du Tournoi de Basket-ball en Fauteuil Roulant Masculin à Bercy Arena. Le tournoi commence le 29 août, avec le premier match du Canada le 30 août. Les médailles seront décernées le 7 septembre.

Nathan Clement - Para-cyclisme T1

Nathan participe à ses premiers Jeux Paralympiques en tant que para-cycliste à Paris, mais il ne s’agit pas de ses premiers Paralympiques. En tant que para-nageur, Nathan a remporté une médaille de bronze aux Jeux Parapanaméricains de Toronto 2015 dans l’épreuve du 50m papillon et a terminé 7e dans la même épreuve aux Paralympiques de Rio 2016. Nathan a pris sa retraite de la compétition en 2018 mais a retrouvé son esprit compétitif grâce à un voyage à vélo de 1000 km à travers la Colombie-Britannique en 2020 et est revenu au para-sport en tant que cycliste en 2022. En dehors du sport, Nathan travaille dans les médias, contribuant à des histoires sur l’accessibilité et le handicap dans le sport et la vie pour divers médias, en plus d’être un conférencier publique. Nathan est une personne incroyablement passionnée et motivante – deux caractéristiques qui sont évidentes dans son travail. Nathan est actuellement bénévole avec AthletèsCAN en tant que membre du Comité de Sponsorinship, où il aide à soutenir AthlètesCAN dans son travail de formation et d’autonomisation des athlètes en développant des stratégies de sensibilisation et d’engagement des partenaires, ainsi que des initiatives de collecte de fonds pour financer des athlètes à travers le Canada.

Vous pouvez regarder Nathan viser l’or dans la banlieue parisienne de Clichy-sous-Bois lors du Contre-la-montre T1-2 Masculin le 4 septembre, et la Course sur Route T1-2 Masculine le 7 septembre.

Michael Sametz - Para-cyclisme C3

Michael a commencé à représenter le Canada internationalement en para-cyclisme C3 en 2014 lors des Championnats du Monde UCI. Après sa médaille d’or dans le Contre-la-montre aux Championnats du Monde Route 2018, Michael a manqué près de quatre années complètes de compétition en raison de blessures et de maladies, avant de revenir au sport en 2023. Lors de sa troisième course compétitive depuis son retour, Michael a remporté la médaille de bronze dans la Course sur Route C3 aux Championnats du Monde UCI 2023. Michael détient un diplôme en comptabilité de la Haskayne School of Business de l’Université de Calgary et a précédemment travaillé avec le Comité Paralympique Canadien dans le domaine de la génération de revenus. Michael est actuellement bénévole avec AthlètesCAN en tant que trésorier de l’organisation, garantissant une bonne gouvernance au nom des athlètes des équipes nationales seniors et veillant à ce qu’AthlètesCAN respecte ses normes élevées en matière d’excellence organisationnelle.

Vous pouvez regarder Michael dans le Contre-la-montre C3 le 4 septembre, et la Course sur Route C1-3 le 7 septembre, tous deux dans les rues de la banlieue parisienne de Clichy-sous-Bois.

Josh Vander Vies - Co-Chef de Mission

Josh a été l’un des meilleurs joueurs de boccia du Canada pendant plus d’une décennie, représentant le Canada aux Paralympiques d’Athènes 2004 et de Londres 2012. À Londres 2012, Josh et son partenaire Marco Dispaltro sont devenus les premiers Canadiens à remporter une médaille paralympique dans la catégorie BC4, en obtenant une médaille de bronze en compétition en duo. Passionné par la défense des athlètes, Josh a été représentant des athlètes auprès du Comité International de Boccia, président du Conseil des Athlètes du Comité Paralympique Canadien de 2008 à 2012, membre du Conseil d’AthlètesCAN de 2008 à 2017 et président d’AthlètesCAN de 2014 à 2017. Josh reste un bénévole actif avec AthlètesCAN en tant que membre du Comité de Sport Éthique. En dehors du sport, Josh dirige un cabinet d’avocats spécialisé en droit des associations et en contentieux successoral. Dans son défi le plus récent, Josh est le nouveau Directeur de la Diversité, de l’Inclusion et du Sentiment d’Appartenance à l’Autorité de l’Aéroport de Vancouver, où il travaille pour rendre YVR un endroit plus inclusif pour tous ceux qui y travaillent et y voyagent.

En tant que Co-Chef de Mission, vous pouvez suivre Josh en train de guider les athlètes de l’équipe du Canada aux Paralympiques de Paris !

Les candidatures sont acceptées dès maintenant pour la 47e édition des Prix sportifs canadiens

TORONTO – AthlètesCAN, l’association des athlètes des équipes nationales du Canada, a annoncé aujourd’hui que les candidatures pour la 47e édition des Prix sportifs canadiens sont maintenant acceptées. Fondés en 1972, les prix honorent l’esprit, le dynamisme et l’engagement des athlètes, entraîneurs, bénévoles et dirigeants sportifs canadiens de niveau international.

Les Canadiens de tout le pays sont encouragés à mettre en candidature des athlètes, des entraîneurs, des bénévoles et des dirigeants qui ont fait preuve d’excellence sur et en dehors du terrain au cours de l’année écoulée. Les Canadiens peuvent remplir un formulaire de mise en candidature numérique ou envoyer un document PDF remplissable à l’adresse [email protected] pour proposer la candidature d’un membre de la communauté sportive canadienne qui s’est surpassé au cours de la dernière année.

Cette année, les Prix sportifs canadiens souligneront le travail acharné de l’équipe derrière Équipe Canada avec l’instauration du prix de soutien aux athlètes. Ce nouveau prix récompense un citoyen, un organisme de bienfaisance ou une entreprise du Canada qui a contribué de manière significative au soutien des athlètes d’Équipe Canada en dehors du terrain de jeu. Le prix souligne les contributions importantes des personnes et des groupes qui travaillent pour veiller à ce que les athlètes d’Équipe Canada disposent des ressources dont ils ont besoin pour connaître du succès dans leurs parcours sportifs.

La 47e édition des Prix sportifs canadiens honorera des athlètes et des leaders du système sportif dans sept catégories distinctes : le prix de la responsabilité sociale AthlètesCAN, le prix Sport pur, le prix #VoixDesAthlètes : représentant(e) de l’année, le prix du leadership Bruce-Kidd, le prix Randy-Starkman pour le leadership en journalisme sportif, le prix de soutien aux athlètes et le prix du public : moment le plus tendance de l’année. Des descriptions détaillées de tous les prix et de leurs critères d’admissibilité sont disponibles dans le document des lignes directrices des prix.

Les candidatures seront acceptées jusqu’à 23 h 59 HP le 31 octobre 2024. Les finalistes seront annoncés au début du mois de décembre 2024 et les lauréats des prix seront annoncés lors des Prix sportifs canadiens qui auront lieu pendant la semaine du 9 décembre.

À propos d’AthlètesCAN

AthlètesCAN est l’association des athlètes des équipes nationales du Canada. Il s’agit de l’unique regroupement d’athlètes au pays qui soit totalement indépendant et inclusif, et du premier organisme en son genre dans le monde entier. À titre de voix de plus de 6 000 athlètes de l’équipe nationale canadienne actuels et récemment retraités, les membres d’AthlètesCAN couvrent 68 sports à travers les Jeux olympiques, paralympiques, pan/parapanaméricains et du Commonwealth, et ceux actuellement financés par Sport Canada qui participent aux Championnats du monde seniors.

AthlètesCAN veille à ce que le système sportif soit centré sur les athlètes en formant des athlètes leaders qui influenceront les politiques du sport et qui, en tant que modèles à émuler,  favoriseront une solide culture sportive. Suivez-nous sur les réseaux sociaux @AthletesCAN et Rejoignez #LeCollectif aujourd’hui.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Jacob Morris
Coordinateur, Communications et médias numériques
AthlètesCAN
613-526-4025 p. 224
[email protected]

Les principes de base des contrats pour les athlètes

Auteurs : Robyn Jeffries (gestionnaire de cas), Brayden Mulhern (chargé de projet) et Daniel Torch (chargé de projet)

Le blogue Sport Solution est rédigé par des étudiants en droit et a pour but d’offrir de l’information et les points de vue de l’équipe sur les enjeux actuels. Toutefois, le blogue n’a pas pour objectif d’offrir des conseils ni des opinions juridiques. Les athlètes qui ont besoin d’aide doivent contacter la clinique directement à [email protected].

Les contrats sont plus que de simples bouts de papier; ce sont des accords contraignants qui dictent les conditions d’engagement entre les parties. Dans le monde du sport, les contrats peuvent régir les relations entre les athlètes, les associations, les commanditaires et les autres parties concernées. Il est essentiel que les athlètes comprennent les principes de base des contrats afin de protéger leurs droits et leurs intérêts. Vous trouverez ci-dessous quelques points essentiels que tout athlète devrait connaître.

Les contrats dans le domaine du sport sont des accords juridiquement contraignants. Une fois signés, les parties impliquées doivent respecter les clauses de l’accord.

Les athlètes doivent être très attentifs au contenu du contrat avant de le signer. Les contrats doivent définir clairement les droits, les obligations et les responsabilités de chaque partie, en laissant peu de place à l’ambiguïté ou à la mauvaise interprétation.

Dans certaines circonstances, un contrat peut être partiellement ou totalement invalidé. Cela peut se produire en raison de dispositions peu claires ou si le contrat est contraire à l’ordre public. Toutefois, il est essentiel que les athlètes fassent part de leurs préoccupations concernant un contrat avant de le signer. Une fois le contrat signé, il est difficile pour un athlète d’en contester les modalités. Les tribunaux ont estimé que les préoccupations devaient être abordées avant que le contrat ne soit finalisé. Dans les cas où l’athlète n’a qu’un faible pouvoir de négociation, il doit faire part officiellement de ses réserves quant à certaines clauses du contrat. Sans cela, l’athlète n’est pas en mesure de se plaindre ultérieurement.

Comprendre les principes de base de ces contrats permet aux athlètes de protéger leurs droits et leurs intérêts dans le monde compétitif du sport. Qu’il s’agisse de négocier des contrats de commandite ou des accords de participation, la clarté et la vigilance sont essentielles pour garantir des accords mutuellement bénéfiques.

Qu'est-ce qu'un contrat et quels sont les types de contrats qu’un athlète peut rencontrer?

Un contrat est un accord juridiquement contraignant. Il représente la rencontre des volontés des parties. Les contrats dans le domaine du sport sont soumis aux mêmes principes de formation des contrats que toute autre forme de contrat de travail. Il existe une multitude de contrats qu’un athlète peut rencontrer tout au long de sa carrière. Voici quelques-uns des plus courants :

Contrats de joueur : Il s’agit d’accords entre les athlètes et leurs équipes ou clubs, décrivant les conditions d’emploi ou de participation de l’athlète au sein de l’équipe. Les contrats de joueur précisent généralement le salaire, les primes, les devoirs, les droits et les obligations de l’athlète, y compris les dispositions relatives aux attentes en matière de performances, à la conduite et à la durée.

Contrats publicitaires : Les athlètes professionnels concluent souvent des contrats publicitaires avec des entreprises ou des marques pour promouvoir leurs produits ou services. Ces contrats peuvent impliquer que l’athlète apparaisse dans des publicités, endosse des produits, fasse des apparitions publiques ou participe à des campagnes de marketing en échange d’une rémunération ou d’autres avantages.

Contrats garantis : Dans certains sports, comme le basketball et le football américain professionnels, les athlètes peuvent négocier des contrats garantis qui leur assurent de recevoir l’intégralité de leur salaire, indépendamment des blessures, des performances ou d’autres facteurs. Les contrats garantis offrent une sécurité et une stabilité financières aux athlètes, mais peuvent s’accompagner de plafonds salariaux plus élevés ou d’autres limitations pour les équipes.

Primes de performance : Certains contrats d’athlètes comprennent des primes de performance fondées sur des réalisations individuelles ou d’équipe, telles que l’atteinte de seuils statistiques spécifiques, le fait de remporter des championnats ou la réception de prix et d’honneurs. Les primes de performance incitent les athlètes à se surpasser et à réussir sur le terrain ou le court.

Conventions collectives : Les ligues de sport professionnel fonctionnent souvent dans le cadre de conventions collectives négociées entre les syndicats de joueurs et la direction de la ligue. Ces accords établissent des règles et des lignes directrices pour les contrats des joueurs, les plafonds salariaux, le partage des revenus, l’autonomie des joueurs et d’autres aspects des relations entre joueurs et employeurs au sein de la ligue.

Contrats d’assurance : Les athlètes peuvent souscrire des contrats d’assurance pour se protéger contre les blessures mettant fin à leur carrière ou contre la perte de revenus due à une invalidité. Ces contrats d’assurance prévoient une compensation financière en cas de blessures couvertes ou de circonstances empêchant l’athlète de jouer ou de tirer un revenu de son sport.

Ce ne sont là que quelques exemples des types de contrats que peuvent rencontrer les athlètes professionnels. Les conditions spécifiques de ces contrats peuvent varier considérablement en fonction du sport pratiqué par l’athlète, de ses possibilités de commercialisation, de son pouvoir de négociation et d’autres facteurs.

Quels sont les éléments essentiels d'un contrat?

 Six éléments sont nécessaires pour qu’un contrat soit contraignant et exécutoire au Canada :

Capacité : Au Canada, l’âge légal pour conclure un contrat varie selon la province ou le territoire, mais il faut généralement avoir au moins 18 ans. La personne doit également être saine d’esprit alors qu’elle comprend tous les éléments d’un contrat et qu’elle le conclut. En règle générale, les personnes n’ayant pas atteint l’âge de la majorité, soit 18 ans, peuvent malgré tout conclure des contrats dans certaines circonstances. Toutefois, les contrats impliquant des mineurs sont soumis à des règles et à des limitations spécifiques.

Offre : Il s’agit de la manifestation de la volonté de conclure un marché avec une autre partie. C’est généralement la première étape vers l’établissement d’un contrat.

Acceptation : L’acceptation est la volonté inconditionnelle d’être lié par la demande. L’acceptation reflète les conditions de l’offre. Si une modification est communiquée par la partie à laquelle l’offre a été faite précédemment, il ne s’agit pas d’une acceptation mais d’une contre-offre. Dans le cas d’une contre-offre, la partie qui a initialement fait l’offre doit accepter ou refuser la contre-offre.

Contrepartie : Il ne peut y avoir de contrat sans contrepartie. La contrepartie est une chose de valeur donnée en échange d’une promesse. Un contrat doit clairement indiquer ce que l’on cherche à obtenir et pour quelle contrepartie. Dans un contrat sportif typique, la contrepartie de l’auteur de l’offre serait un salaire ou d’autres paiements, tandis que la contrepartie de l’athlète serait ses performances sportives.

Accord mutuel : Pour qu’un contrat soit valide et juridiquement exécutoire, les parties au contrat doivent convenir des mêmes modalités dans le même sens. S’il existe une confusion concernant une modalité, un article ou une contrepartie, et que les parties au contrat l’interprètent dans un but différent, cela pourrait invalider le contrat.

Légalité : Un contrat est automatiquement invalide ou inapplicable si l’un de ses aspects n’est pas légal. Le contrat doit avoir un objectif légal, être obtenu par des moyens légaux et exécuté légalement. Toute illégalité dans l’objet, la passation ou l’exécution peut entraîner la nullité du contrat, qui ne pourra pas être exécuté légalement.

La plupart des contrats sportifs sont des contrats en bonne et due forme. Un contrat en bonne et due forme est un contrat dans lequel l’accord des parties est attesté par leurs paroles, qu’elles soient prononcées ou écrites. Il n’y a pratiquement plus de contrats implicites dans l’industrie du sport. Un contrat implicite est un contrat dans lequel l’accord n’est pas prouvé par des mots écrits ou parlés, mais par les actes et le comportement des parties. Qu’il s’agisse d’un contrat implicite ou explicite, si l’un de ces six éléments essentiels fait défaut dans un contrat donné, l’une ou l’autre des parties peut avoir des raisons juridiques de répudier le contrat ou d’affirmer qu’un contrat valide n’a jamais été formé en premier lieu.

Outre l’absence de l’un de ces six éléments essentiels, il existe d’autres motifs pour lesquels un contrat peut être considéré comme invalide ou inapplicable. Bien qu’il existe de nombreux motifs, certains des plus courants sont énumérés ci-dessous :

Fausses déclarations : Lorsqu’une partie au contrat, généralement l’auteur de l’offre, fait intentionnellement des déclarations inexactes sur des faits ou des conditions essentielles du contrat.

Erreurs : Elles ne sont pas intentionnelles mais peuvent néanmoins invalider un contrat. Par exemple, le contrat d’un athlète indique qu’il s’engage à jouer pour une équipe en Colombie-Britannique alors qu’en réalité il est censé jouer pour une équipe au Manitoba.

Influence indue : Lorsqu’une partie au contrat subit des pressions de la part des autres parties au contrat ou d’autres sources extérieures, et que la seule raison pour laquelle elle a signé le contrat est la pression qui lui a été imposée, le contrat sera invalidé.

Contrainte : Comme pour l’influence indue, si une partie au contrat ne signe que parce que quelqu’un lui donne l’impression qu’elle n’a pas le choix et que, dans le cas contraire, des conséquences s’ensuivraient, elle a signé sous la contrainte et le contrat sera invalidé. Signer sous la contrainte signifie généralement que quelqu’un a menacé de violence votre personne ou une personne importante pour vous, ou qu’une intimidation sévère a été exercée à votre encontre. Toutefois, il existe d’autres cas où une personne peut prétendre avoir signé un contrat uniquement sous la contrainte. 

Un événement frustrant : Lorsqu’un événement externe se produit sans qu’aucune des parties au contrat n’en soit responsable, le contrat peut être invalidé. Un exemple d’événement frustrant pourrait être ce que nous avons vu au Canada avec l’épidémie de COVID-19, alors que de nombreuses personnes n’ont pas pu remplir leurs obligations contractuelles en raison d’une multiplicité de facteurs provoqués par le virus.

Quels sont les droits de l’athlète en tant que destinataire de l'offre?

Lorsqu’un athlète se voit proposer un contrat, il est impératif qu’il comprenne la nature de ses droits et obligations en tant que destinataire de l’offre.

Demande d’informations supplémentaires ou de clarifications : L’athlète peut demander tous les détails ou clarifications nécessaires pour satisfaire à l’exigence d’un « accord mutuel ». Toutes les parties à un contrat doivent en comprendre les conditions générales avant de l’accepter, car le contrat devient alors juridiquement contraignant.

Contre-offre : Si l’athlète n’est pas d’accord avec une clause du contrat et souhaite la clarifier ou la modifier, il peut présenter une contre-offre à l’auteur de l’offre. Cela peut également se faire sous la forme de négociations. Une contre-offre annule l’offre précédente et transfère le droit d’acceptation à l’auteur de l’offre initiale, qui peut alors accepter ou rejeter la contre-offre ou faire une autre contre-offre à l’athlète.

Acceptation : L’athlète peut accepter l’offre. L’acceptation de l’offre rend le contrat juridiquement contraignant. L’acceptation doit donc être différée jusqu’à ce que l’athlète comprenne et accepte toutes les conditions du contrat.

Refus : Il est important que l’athlète comprenne que, lorsqu’on lui propose un contrat, il conserve le droit de rejeter l’offre en totalité ou en partie.

Les athlètes doivent en être conscients de ce qui suit :

Expiration de l’offre : Il est important de connaître les éventuels délais attachés à l’offre.

Révocation avant l’acceptation : L’auteur de l’offre conserve le droit de révoquer une offre à tout moment avant l’acceptation de l’athlète.

Irrévocabilité après l’acceptation : Un athlète doit se rappeler qu’une fois qu’une offre est acceptée, elle devient un contrat juridiquement contraignant, et qu’il peut être tenu pour responsable de la rupture du contrat s’il n’en respecte pas les conditions.

Points clés à retenir

  • Assurez-vous d’identifier le type de contrat dont vous avez connaissance, qu’il s’agisse d’un accord de joueur, d’un contrat de commandite, d’un contrat d’assurance ou d’une convention collective plus large.

  • Souvenez-vous des éléments d’un contrat, à savoir l’offre, l’acceptation, la contrepartie, la capacité et la légalité. Si l’un de ces éléments manque, il n’y a PAS de contrat contraignant ou d’obligation juridiquement contraignante pour l’une ou l’autre des parties.

  • Soyez toujours conscient de vos droits en tant que destinataire à demander plus d’informations, à faire une contre-offre, ainsi qu’à accepter ou à rejeter une offre. Réfléchir aux défauts contractuels qui peuvent survenir – y compris les fausses déclarations, les erreurs, l’influence indue et la contrainte – peut aider à rechercher un recours potentiel.t

Citations

 AthlètesCAN, « L’avenir des ententes de l’athlète au Canada » (décembre 2021) en ligne : <athletescan.ca/wp-content/uploads/2014/03/the_future_of_athlete_agreements_in_canada_fr_version_finale_0.pdf>.

 

Rachel Islam et James Sifakis, « L’avenir des ententes avec les athlètes au Canada (Phase II) :

Redéfinir la relation » (octobre 2016) en ligne : <https://www.crdsc-sdrcc.ca/fr/documents/L%20avenir%20des%20ententes%20avec%20les%20athletes%20au%20Canada%20Phase%20II.pdf>.

 

Sport Law, « A New View of Athlete Agreements » (7 mai 2006) en ligne : < sportlaw.ca/a-new-view-of-athlete-agreements/>.

 

Sport Law, « Some Basics on Contracts » (5 septembre 1996) en ligne : <sportlaw.ca/some-basics-on-contracts/>.

 

Waddams et al., Cases and Materials on Contracts, 6e édition (Toronto : Emond, 2018).

 

Yellowbrick, « Understanding Sports Contracts: Key Factors and Negotiation Tips » (3 novembre 2023) en ligne : <yellowbrick.co/blog/sports/understanding-sports-contracts-key-factors-and-negotiation-tips/>. 

Pleins feux sur un représentant des athlètes: Byron Green – Rugby en fauteuil roulant

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport.

Each week, AthletesCAN profiles a key athlete leader among its membership, highlighting how athlete representation has played a significant role in their career and within their National Sport Organization.

Byron Green

Nom : Byron Green
Sport : Rugby en fauteuil roulant
Position / Épreuve : 0.5
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2013 – Présent
Ville natale : Comox, C.-B.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

J’ai découvert le rugby en fauteuil roulant lors de ma rééducation en 2001. Je me suis fracturé le cou et j’ai subi une lésion de la moelle épinière. J’ai passé environ un an en rééducation et mon thérapeute de l’époque, un monsieur du nom de Duncan Campbell, m’a fait découvrir le rugby en fauteuil roulant. Et, fait intéressant, il est en fait l’un des inventeurs de ce sport, ce qui est super cool. Peu de gens peuvent dire qu’ils ont été initiés à un sport par l’un de ses créateurs, et j’en suis donc assez fier. Duncan est un homme extraordinaire, et j’ai beaucoup de chance d’avoir ce lien avec lui. J’ai commencé à pratiquer ce sport pendant ma rééducation, mais ce n’est que quelques années plus tard que Duncan m’a contacté à nouveau. J’avais déménagé à Vancouver pour mes études universitaires et il m’a parlé de cette nouvelle soirée d’initiation au rugby en fauteuil roulant qui commençait. J’ai commencé à y prendre part et j’ai été séduit.

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Je pense qu’il est important pour le système sportif canadien de se concentrer sur une expérience centrée sur l’athlète, car en réalité, le sport tourne autour des athlètes. C’est nous qui y participons, qui le faisons progresser, qui le développons. Et nous avons beaucoup de bonnes idées. Et vous savez, il y a beaucoup de gens formidables dans le sport au Canada. Nous avons beaucoup à donner et nous avons des idées et des moyens vraiment novateurs pour développer le sport, quel qu’il soit. Si nous pouvons donner à nos athlètes les moyens d’influencer les décisions concernant tout ce qui touche au sport, je pense que cela améliorera l’expérience de chacun et incitera un plus grand nombre de Canadiens à s’impliquer dans le sport, ce qui est important. Cela aurait un effet bénéfique sur l’ensemble du pays. Alors oui, je pense qu’outiller nos athlètes est la voie à suivre.

Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?

J’ai eu la chance, au cours de mon expérience avec le rugby en fauteuil roulant, d’avoir l’occasion de m’exprimer un peu plus. Je suis le représentant des athlètes au sein du conseil d’administration de Rugby en fauteuil roulant Canada. J’ai donc eu la chance d’avoir mon mot à dire dans le processus de prise de décision à ce niveau et, récemment, Rugby en fauteuil roulant Canada et moi-même avons créé un conseil des athlètes. Nous sommes donc très heureux de cette étape et je suis très fier d’avoir pu, vous savez, faire partie de ce processus et de la création du conseil des athlètes qui aidera à soutenir, à orienter et à diriger Rugby en fauteuil roulant Canada dans l’avenir en prenant des décisions et en essayant d’améliorer l’expérience des athlètes de rugby en fauteuil roulant dans l’ensemble du Canada.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

Mon meilleur souvenir est de voir l’impact que j’ai eu au niveau local. Lorsque je peux impliquer une nouvelle personne dans le sport, qui qu’elle soit, et quels que soient ses objectifs, c’est très valorisant de voir quelqu’un tomber amoureux d’une activité comme le rugby en fauteuil roulant, qui lui permet d’être actif et de se rapprocher d’un groupe de personnes partageant les mêmes idées, et cela peut avoir de nombreux effets bénéfiques sur la vie de cette personne. C’est pourquoi il s’agit pour moi de mon meilleur souvenir.

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

Il faut s’entourer de bonnes personnes. Parce que vous savez, il y a toujours tant à faire. Donc, si vous pouvez vraiment avoir un bon réseau de soutien autour de vous et permettre à d’autres personnes de faire ce qu’elles font le mieux, je pense que c’est le signe d’un bon leader. Dans le passé, je me suis rendu coupable d’essayer de tout faire moi-même et de penser que c’est ce qu’un leader doit faire. Mais je pense qu’au fil des ans, j’ai appris que c’est exactement le contraire. Il faut essayer de donner aux autres les moyens de faire ce qu’ils font le mieux et de les aider à atteindre un objectif commun.

Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?

J’encourage vraiment tout athlète au Canada qui souhaite en apprendre davantage sur la gouvernance ou sur la façon de se faire entendre à s’adresser à AthlètesCAN. C’est une source d’informations incroyable, et je sais qu’au début de mon parcours, je n’avais pas la moindre idée de beaucoup de choses. Il s’agit d’apprendre et de faire appel à des personnes qui peuvent partager leurs expériences avec vous. Et AthlètesCAN est une mine d’informations dans ce domaine. Il ne fait donc aucun doute que vous devez vous rendre à l’une des conférences annuelles ou simplement demander de l’aide. Je sais que lors de la création de notre conseil des athlètes, je me suis appuyé sur le mandat qu’AthlètesCAN a publié sur son site Web. Je l’ai utilisé comme point de départ, puis je l’ai modifié pour qu’il corresponde à nos besoins. Ce n’est donc qu’un exemple de ce qu’AthlètesCAN peut faire pour aider les athlètes et leur donner les moyens dont ils ont besoin.

On recrute ! Stagiaire, Contenu numérique

AthlètesCAN recrute un stagiaire en contenu numérique pour se joindre à notre équipe pour l’été/automne à temps partiel. Ce stagiaire rémunéré travaillera en collaboration avec nos équipes d’opérations et de communications pour développer du contenu numérique attrayant et de haute qualité, y compris des graphiques, des vidéos, des publications sur les réseaux sociaux et sur le site Web, des modèles graphiques pour les médias sociaux et le site Web d’AthlètesCAN, et aidera à identifier et à anticiper les histoires pour nos publics cibles.

Ce poste est idéal pour les étudiants de niveau postsecondaire dans les programmes de communication, de marketing, de conception graphique ou de gestion du sport, ou pour les athlètes de l’équipe nationale senior actuels ou retraités à la recherche d’une expérience supplémentaire ou d’un travail à temps partiel pendant leur entraînement ou leur compétition. Le candidat idéal possédera d’excellentes compétences en communication orale et écrite, des compétences organisationnelles et une connaissance pratique de Google Workspace et des outils de création de contenu numérique tels qu’Adobe Creative Suite et Canva.

Si vous souhaitez postuler, soumettez votre curriculum vitae et votre lettre de présentation à [email protected] avant le 16 juin 2024 à 23 h 59 (heure du Pacifique). Veuillez inclure « Candidature – Stagiaire, Contenu numérique » dans la ligne d’objet de votre courriel. Les candidatures reçues après cette date ne pourront être prises en considération.

Pleins feux sur une représentante des athlètes: Alison Levine – Boccia

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport.

Alison Levine

Nom : Alison Levine
Sport : Boccia
Position / Épreuve : BC4
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2014 – Présent
Ville natale : Montréal, Que.

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

J’ai entendu parler du boccia pour la première fois parce que j’avais pratiqué beaucoup d’autres sports, beaucoup de parasports distincts. Avant le boccia, je pratiquais le rugby en fauteuil roulant, et c’est Marco Dispaltro, un athlète actuel de boccia, qui est venu à un tournoi dans le cadre duquel je faisais du bénévolat. Je cherchais à savoir s’il y avait des joueurs qui pourraient devenir des athlètes de boccia. J’étais une simple bénévole à l’époque et je l’ai vu avec un jeu de balles. Je n’étais pas certaine, mais j’ai pris mon courage à deux mains pour aller lui parler. Au début, il n’était pas sûr que je puisse me qualifier pour ce sport. Mais lorsqu’il m’a vu lancer quelques balles, il s’est rapidement montré très intéressé et m’a dit que j’avais du potentiel, et je pense que six mois plus tard, je faisais partie de l’équipe nationale.

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Sans athlètes, il n’y aurait pas de sport. Donc, avoir un système sportif canadien qui n’est pas uniquement axé sur les athlètes n’a pas de sens à mes yeux. En tant qu’athlètes, c’est nous qui mettons notre santé et notre corps en danger en faisant ce que nous faisons, et nous le faisons parce que nous aimons cela. Mais nous sommes le point culminant, l’élément central du sport.

Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?

J’ai l’impression qu’il a été très difficile d’apporter des changements dans mon sport, mais j’ai l’impression d’avoir préparé le terrain pour que des changements soient apportés. J’ai l’impression que mon organisme sait qu’il doit nous faire passer en premier. J’ai l’impression que même s’il est très difficile de voir de grands changements, je peux voir un changement dans la mentalité ou dans la façon de penser, dans le genre « consultons un athlète avant de prendre des décisions, au lieu d’obtenir un retour d’information après coup. » Je pense que c’est un processus très lent, mais qui est essentiel et vital. Et je pense que les organismes et l’organisme de sport qui chapeaute le tout, Sport Canada, commencent à réaliser qu’ils n’ont pas le choix et qu’ils doivent vraiment être à l’écoute des athlètes.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

C’est assez vaste, mais l’une de mes activités préférées est de faire connaître le boccia parce que la plupart des gens ne connaissent pas ce sport. Je me souviens encore d’avoir participé à mon premier Forum d’AthlètesCAN et d’avoir rencontré des représentants de tous les sports olympiques et paralympiques. Certains n’avaient jamais entendu parler du boccia et j’étais un peu timide, et j’avais l’air différente des autres athlètes présents. Mais nous avons organisé une soirée sociale au cours de laquelle nous avons joué à des jeux pour briser la glace, etc., et j’ai laissé parler ma personnalité. C’est là que j’ai noué des liens qui perdurent encore aujourd’hui, car s’il n’y avait pas eu de représentants des athlètes des sports olympiques, je n’aurais jamais eu l’occasion d’interagir avec eux. Mais le plus important, c’est que cela m’a permis de créer des réseaux et de savoir que les problèmes que je rencontre et que nous rencontrons dans mon sport semblent être assez universels dans tous les autres sports. Donc, ce fut important de ressentir le soutien d’autres athlètes ou d’athlètes qui sont maintenant à la retraite et j’ai pu les contacter et leur demander : « Avez-vous vécu cela? Et si c’est le cas, comment avez-vous géré cela et avez-vous des conseils à me donner? »

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

En tant que leader dans mon sport, je pense que la chose la plus importante est de réaliser qu’une voix unique n’est pas juste une voix unique. Lorsque je parle, je peux parler au nom de mes coéquipiers et coéquipières. Je peux parler au nom de tout le monde, de la base jusqu’à l’élite. J’ai l’impression de pouvoir représenter la plus grande partie de ce que les athlètes de boccia pensent et veulent en allant à leur rencontre, en demandant l’avis des gens. J’ai cette impression chaque fois que je monte aux barricades et que je vais peut-être un peu trop loin contre les organismes ou, vous savez, que je fais quelque chose en sachant qu’il pourrait y avoir des répercussions, mais c’est ce qu’il faut vraiment dire. J’ai l’impression qu’à chaque fois que je fais cela, j’apporte des changements, peut-être pas pour la génération actuelle, mais certainement pour la prochaine génération d’athlètes.

Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?

En tant qu’athlète, vous devez assumer la responsabilité pour votre sport. Vous devez savoir que vous le représentez. Et ce n’est pas seulement pour vous, c’est aussi pour les prochaines générations d’athlètes. Donc, toutes les difficultés et toutes les fois où vous avez été frustrés et où vous vous êtes dit que cela n’avait aucun sens, cela pourrait avoir un sens pour la prochaine génération d’athlètes. Votre voix est un outil. Vous ne pensez peut-être pas qu’elle peut contribuer au changement, mais elle crée cette atmosphère qui fait savoir à tout le monde que c’est ainsi que les choses doivent être dans l’avenir. Il faut que les athlètes soient au centre des préoccupations. Et que vous soyez encore dans votre sport, que vous veniez de prendre votre retraite ou que vous l’ayez prise depuis longtemps, vous pouvez commencer à faire évoluer les choses en vous impliquant.

Beaucoup d’athlètes ne sont pas sûrs de vouloir s’impliquer. Ils sont peut-être nouveaux dans le sport ou ils le pratiquent depuis longtemps, mais ils n’ont pas l’impression d’avoir leur place ou ils ont l’impression de ne pas en savoir assez sur le système. Et je dois dire que lorsque j’ai commencé, je ne connaissais rien du système non plus. Je n’ai eu que des expériences positives avec d’autres athlètes qui m’ont enseigné ou en ce qui concerne des choses que j’ai apprises au fur et à mesure et je n’ai jamais eu de situations où quelqu’un m’a dit : « Eh bien, tu devrais savoir que c’est toujours une expérience d’apprentissage et nous voulons que plus d’athlètes soient impliqués. » Plus nous sommes nombreux, plus notre voix est forte. Je vous dis donc de ne pas être timide. Et si vous y pensez ou si vous hésitez, joignez-vous à nous.