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AthlètesCAN à Paris 2024

En tant qu’association des athlètes des équipes nationales canadiennes, AthlètesCAN est composée d’athlètes provenant de tout le pays travaillant pour donner une voix à leurs pairs au sein du système sportif canadien. Beaucoup de nos bénévoles sont des athlètes actifs qui voyagent à travers le monde pour représenter le Canada au plus haut niveau du sport. Avec les Jeux Paralympiques de Paris 2024 qui approchent, découvrez certains des directeurs et bénévoles d’AthlètesCAN que vous pourrez encourager tandis qu’ils représenteront le Canada à Paris.

Greg Stewart - Lancer du poids F46

Greg Stewart celebrates his Paralympic Games shot put gold medal

Greg a représenté le Canada à l’international en volleyball assis et en para-athlétisme et est le médaillé d’or en lancer du poids F46 des Paralympiques de Tokyo 2020. Greg a été élu pour un mandat de trois ans au Conseil d’administration d’AthletesCAN en 2022 et siège aux comités Forum et Leadership. Passionné par la santé mentale, Greg parle régulièrement de l’importance de la vulnérabilité et de l’expression des émotions de manière positive et constructive. Au cours de l’année écoulée, Greg a visité 28 écoles et à partagé son message avec plus de 8000 élèves. Greg est également un auteur publié, ayant coécrit le livre pour enfants « Stand Out » à propos de son parcours vers l’or paralympique.

Vous pouvez regarder Greg défendre son titre paralympique au Stade de France le 4 septembre, à partir de 4h05 ET.

Bo Hedges - Basket-ball en fauteuil roulant

Bo est un vétéran de l’équipe canadienne masculin de basket-ball en fauteuil roulant, ayant rejoint l’équipe senior en 2007 et servant désormais comme co-capitaine. Son résumé impressionnant comprend la représentation du Canada lors de quatre Jeux Paralympiques précédents, avec une médaille d’or à Londres 2012. Expert en gouvernance, règlements et développement de processus organisationnels, Bo a siégé au Conseil d’administration d’AthlètesCAN de 2017 à 2023, occupant les postes de vice-président pendant deux ans et de secrétaire pendant un an. Bo continue de travailler avec AthlètesCAN en tant que bénévole au sein du Comité de Leadership, aidant à développer des outils, des politiques et des procédures pour guider la prochaine génération de leaders sportifs. En plus de son travail avec AthlètesCAN, Bo siège au Conseil d’administration de la BC Wheelchair Basketball Society depuis 2007 et est actuellement président du conseil de la société.

Vous pouvez regarder Bo et toute l’équipe de basket-ball en fauteuil roulant concourir dans le Groupe A du Tournoi de Basket-ball en Fauteuil Roulant Masculin à Bercy Arena. Le tournoi commence le 29 août, avec le premier match du Canada le 30 août. Les médailles seront décernées le 7 septembre.

Nathan Clement - Para-cyclisme T1

Nathan participe à ses premiers Jeux Paralympiques en tant que para-cycliste à Paris, mais il ne s’agit pas de ses premiers Paralympiques. En tant que para-nageur, Nathan a remporté une médaille de bronze aux Jeux Parapanaméricains de Toronto 2015 dans l’épreuve du 50m papillon et a terminé 7e dans la même épreuve aux Paralympiques de Rio 2016. Nathan a pris sa retraite de la compétition en 2018 mais a retrouvé son esprit compétitif grâce à un voyage à vélo de 1000 km à travers la Colombie-Britannique en 2020 et est revenu au para-sport en tant que cycliste en 2022. En dehors du sport, Nathan travaille dans les médias, contribuant à des histoires sur l’accessibilité et le handicap dans le sport et la vie pour divers médias, en plus d’être un conférencier publique. Nathan est une personne incroyablement passionnée et motivante – deux caractéristiques qui sont évidentes dans son travail. Nathan est actuellement bénévole avec AthletèsCAN en tant que membre du Comité de Sponsorinship, où il aide à soutenir AthlètesCAN dans son travail de formation et d’autonomisation des athlètes en développant des stratégies de sensibilisation et d’engagement des partenaires, ainsi que des initiatives de collecte de fonds pour financer des athlètes à travers le Canada.

Vous pouvez regarder Nathan viser l’or dans la banlieue parisienne de Clichy-sous-Bois lors du Contre-la-montre T1-2 Masculin le 4 septembre, et la Course sur Route T1-2 Masculine le 7 septembre.

Michael Sametz - Para-cyclisme C3

Michael a commencé à représenter le Canada internationalement en para-cyclisme C3 en 2014 lors des Championnats du Monde UCI. Après sa médaille d’or dans le Contre-la-montre aux Championnats du Monde Route 2018, Michael a manqué près de quatre années complètes de compétition en raison de blessures et de maladies, avant de revenir au sport en 2023. Lors de sa troisième course compétitive depuis son retour, Michael a remporté la médaille de bronze dans la Course sur Route C3 aux Championnats du Monde UCI 2023. Michael détient un diplôme en comptabilité de la Haskayne School of Business de l’Université de Calgary et a précédemment travaillé avec le Comité Paralympique Canadien dans le domaine de la génération de revenus. Michael est actuellement bénévole avec AthlètesCAN en tant que trésorier de l’organisation, garantissant une bonne gouvernance au nom des athlètes des équipes nationales seniors et veillant à ce qu’AthlètesCAN respecte ses normes élevées en matière d’excellence organisationnelle.

Vous pouvez regarder Michael dans le Contre-la-montre C3 le 4 septembre, et la Course sur Route C1-3 le 7 septembre, tous deux dans les rues de la banlieue parisienne de Clichy-sous-Bois.

Josh Vander Vies - Co-Chef de Mission

Josh a été l’un des meilleurs joueurs de boccia du Canada pendant plus d’une décennie, représentant le Canada aux Paralympiques d’Athènes 2004 et de Londres 2012. À Londres 2012, Josh et son partenaire Marco Dispaltro sont devenus les premiers Canadiens à remporter une médaille paralympique dans la catégorie BC4, en obtenant une médaille de bronze en compétition en duo. Passionné par la défense des athlètes, Josh a été représentant des athlètes auprès du Comité International de Boccia, président du Conseil des Athlètes du Comité Paralympique Canadien de 2008 à 2012, membre du Conseil d’AthlètesCAN de 2008 à 2017 et président d’AthlètesCAN de 2014 à 2017. Josh reste un bénévole actif avec AthlètesCAN en tant que membre du Comité de Sport Éthique. En dehors du sport, Josh dirige un cabinet d’avocats spécialisé en droit des associations et en contentieux successoral. Dans son défi le plus récent, Josh est le nouveau Directeur de la Diversité, de l’Inclusion et du Sentiment d’Appartenance à l’Autorité de l’Aéroport de Vancouver, où il travaille pour rendre YVR un endroit plus inclusif pour tous ceux qui y travaillent et y voyagent.

En tant que Co-Chef de Mission, vous pouvez suivre Josh en train de guider les athlètes de l’équipe du Canada aux Paralympiques de Paris !

Les candidatures sont acceptées dès maintenant pour la 47e édition des Prix sportifs canadiens

TORONTO – AthlètesCAN, l’association des athlètes des équipes nationales du Canada, a annoncé aujourd’hui que les candidatures pour la 47e édition des Prix sportifs canadiens sont maintenant acceptées. Fondés en 1972, les prix honorent l’esprit, le dynamisme et l’engagement des athlètes, entraîneurs, bénévoles et dirigeants sportifs canadiens de niveau international.

Les Canadiens de tout le pays sont encouragés à mettre en candidature des athlètes, des entraîneurs, des bénévoles et des dirigeants qui ont fait preuve d’excellence sur et en dehors du terrain au cours de l’année écoulée. Les Canadiens peuvent remplir un formulaire de mise en candidature numérique ou envoyer un document PDF remplissable à l’adresse [email protected] pour proposer la candidature d’un membre de la communauté sportive canadienne qui s’est surpassé au cours de la dernière année.

Cette année, les Prix sportifs canadiens souligneront le travail acharné de l’équipe derrière Équipe Canada avec l’instauration du prix de soutien aux athlètes. Ce nouveau prix récompense un citoyen, un organisme de bienfaisance ou une entreprise du Canada qui a contribué de manière significative au soutien des athlètes d’Équipe Canada en dehors du terrain de jeu. Le prix souligne les contributions importantes des personnes et des groupes qui travaillent pour veiller à ce que les athlètes d’Équipe Canada disposent des ressources dont ils ont besoin pour connaître du succès dans leurs parcours sportifs.

La 47e édition des Prix sportifs canadiens honorera des athlètes et des leaders du système sportif dans sept catégories distinctes : le prix de la responsabilité sociale AthlètesCAN, le prix Sport pur, le prix #VoixDesAthlètes : représentant(e) de l’année, le prix du leadership Bruce-Kidd, le prix Randy-Starkman pour le leadership en journalisme sportif, le prix de soutien aux athlètes et le prix du public : moment le plus tendance de l’année. Des descriptions détaillées de tous les prix et de leurs critères d’admissibilité sont disponibles dans le document des lignes directrices des prix.

Les candidatures seront acceptées jusqu’à 23 h 59 HP le 31 octobre 2024. Les finalistes seront annoncés au début du mois de décembre 2024 et les lauréats des prix seront annoncés lors des Prix sportifs canadiens qui auront lieu pendant la semaine du 9 décembre.

À propos d’AthlètesCAN

AthlètesCAN est l’association des athlètes des équipes nationales du Canada. Il s’agit de l’unique regroupement d’athlètes au pays qui soit totalement indépendant et inclusif, et du premier organisme en son genre dans le monde entier. À titre de voix de plus de 6 000 athlètes de l’équipe nationale canadienne actuels et récemment retraités, les membres d’AthlètesCAN couvrent 68 sports à travers les Jeux olympiques, paralympiques, pan/parapanaméricains et du Commonwealth, et ceux actuellement financés par Sport Canada qui participent aux Championnats du monde seniors.

AthlètesCAN veille à ce que le système sportif soit centré sur les athlètes en formant des athlètes leaders qui influenceront les politiques du sport et qui, en tant que modèles à émuler,  favoriseront une solide culture sportive. Suivez-nous sur les réseaux sociaux @AthletesCAN et Rejoignez #LeCollectif aujourd’hui.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Jacob Morris
Coordinateur, Communications et médias numériques
AthlètesCAN
613-526-4025 p. 224
[email protected]

Les principes de base des contrats pour les athlètes

Auteurs : Robyn Jeffries (gestionnaire de cas), Brayden Mulhern (chargé de projet) et Daniel Torch (chargé de projet)

Le blogue Sport Solution est rédigé par des étudiants en droit et a pour but d’offrir de l’information et les points de vue de l’équipe sur les enjeux actuels. Toutefois, le blogue n’a pas pour objectif d’offrir des conseils ni des opinions juridiques. Les athlètes qui ont besoin d’aide doivent contacter la clinique directement à [email protected].

Les contrats sont plus que de simples bouts de papier; ce sont des accords contraignants qui dictent les conditions d’engagement entre les parties. Dans le monde du sport, les contrats peuvent régir les relations entre les athlètes, les associations, les commanditaires et les autres parties concernées. Il est essentiel que les athlètes comprennent les principes de base des contrats afin de protéger leurs droits et leurs intérêts. Vous trouverez ci-dessous quelques points essentiels que tout athlète devrait connaître.

Les contrats dans le domaine du sport sont des accords juridiquement contraignants. Une fois signés, les parties impliquées doivent respecter les clauses de l’accord.

Les athlètes doivent être très attentifs au contenu du contrat avant de le signer. Les contrats doivent définir clairement les droits, les obligations et les responsabilités de chaque partie, en laissant peu de place à l’ambiguïté ou à la mauvaise interprétation.

Dans certaines circonstances, un contrat peut être partiellement ou totalement invalidé. Cela peut se produire en raison de dispositions peu claires ou si le contrat est contraire à l’ordre public. Toutefois, il est essentiel que les athlètes fassent part de leurs préoccupations concernant un contrat avant de le signer. Une fois le contrat signé, il est difficile pour un athlète d’en contester les modalités. Les tribunaux ont estimé que les préoccupations devaient être abordées avant que le contrat ne soit finalisé. Dans les cas où l’athlète n’a qu’un faible pouvoir de négociation, il doit faire part officiellement de ses réserves quant à certaines clauses du contrat. Sans cela, l’athlète n’est pas en mesure de se plaindre ultérieurement.

Comprendre les principes de base de ces contrats permet aux athlètes de protéger leurs droits et leurs intérêts dans le monde compétitif du sport. Qu’il s’agisse de négocier des contrats de commandite ou des accords de participation, la clarté et la vigilance sont essentielles pour garantir des accords mutuellement bénéfiques.

Qu'est-ce qu'un contrat et quels sont les types de contrats qu’un athlète peut rencontrer?

Un contrat est un accord juridiquement contraignant. Il représente la rencontre des volontés des parties. Les contrats dans le domaine du sport sont soumis aux mêmes principes de formation des contrats que toute autre forme de contrat de travail. Il existe une multitude de contrats qu’un athlète peut rencontrer tout au long de sa carrière. Voici quelques-uns des plus courants :

Contrats de joueur : Il s’agit d’accords entre les athlètes et leurs équipes ou clubs, décrivant les conditions d’emploi ou de participation de l’athlète au sein de l’équipe. Les contrats de joueur précisent généralement le salaire, les primes, les devoirs, les droits et les obligations de l’athlète, y compris les dispositions relatives aux attentes en matière de performances, à la conduite et à la durée.

Contrats publicitaires : Les athlètes professionnels concluent souvent des contrats publicitaires avec des entreprises ou des marques pour promouvoir leurs produits ou services. Ces contrats peuvent impliquer que l’athlète apparaisse dans des publicités, endosse des produits, fasse des apparitions publiques ou participe à des campagnes de marketing en échange d’une rémunération ou d’autres avantages.

Contrats garantis : Dans certains sports, comme le basketball et le football américain professionnels, les athlètes peuvent négocier des contrats garantis qui leur assurent de recevoir l’intégralité de leur salaire, indépendamment des blessures, des performances ou d’autres facteurs. Les contrats garantis offrent une sécurité et une stabilité financières aux athlètes, mais peuvent s’accompagner de plafonds salariaux plus élevés ou d’autres limitations pour les équipes.

Primes de performance : Certains contrats d’athlètes comprennent des primes de performance fondées sur des réalisations individuelles ou d’équipe, telles que l’atteinte de seuils statistiques spécifiques, le fait de remporter des championnats ou la réception de prix et d’honneurs. Les primes de performance incitent les athlètes à se surpasser et à réussir sur le terrain ou le court.

Conventions collectives : Les ligues de sport professionnel fonctionnent souvent dans le cadre de conventions collectives négociées entre les syndicats de joueurs et la direction de la ligue. Ces accords établissent des règles et des lignes directrices pour les contrats des joueurs, les plafonds salariaux, le partage des revenus, l’autonomie des joueurs et d’autres aspects des relations entre joueurs et employeurs au sein de la ligue.

Contrats d’assurance : Les athlètes peuvent souscrire des contrats d’assurance pour se protéger contre les blessures mettant fin à leur carrière ou contre la perte de revenus due à une invalidité. Ces contrats d’assurance prévoient une compensation financière en cas de blessures couvertes ou de circonstances empêchant l’athlète de jouer ou de tirer un revenu de son sport.

Ce ne sont là que quelques exemples des types de contrats que peuvent rencontrer les athlètes professionnels. Les conditions spécifiques de ces contrats peuvent varier considérablement en fonction du sport pratiqué par l’athlète, de ses possibilités de commercialisation, de son pouvoir de négociation et d’autres facteurs.

Quels sont les éléments essentiels d'un contrat?

 Six éléments sont nécessaires pour qu’un contrat soit contraignant et exécutoire au Canada :

Capacité : Au Canada, l’âge légal pour conclure un contrat varie selon la province ou le territoire, mais il faut généralement avoir au moins 18 ans. La personne doit également être saine d’esprit alors qu’elle comprend tous les éléments d’un contrat et qu’elle le conclut. En règle générale, les personnes n’ayant pas atteint l’âge de la majorité, soit 18 ans, peuvent malgré tout conclure des contrats dans certaines circonstances. Toutefois, les contrats impliquant des mineurs sont soumis à des règles et à des limitations spécifiques.

Offre : Il s’agit de la manifestation de la volonté de conclure un marché avec une autre partie. C’est généralement la première étape vers l’établissement d’un contrat.

Acceptation : L’acceptation est la volonté inconditionnelle d’être lié par la demande. L’acceptation reflète les conditions de l’offre. Si une modification est communiquée par la partie à laquelle l’offre a été faite précédemment, il ne s’agit pas d’une acceptation mais d’une contre-offre. Dans le cas d’une contre-offre, la partie qui a initialement fait l’offre doit accepter ou refuser la contre-offre.

Contrepartie : Il ne peut y avoir de contrat sans contrepartie. La contrepartie est une chose de valeur donnée en échange d’une promesse. Un contrat doit clairement indiquer ce que l’on cherche à obtenir et pour quelle contrepartie. Dans un contrat sportif typique, la contrepartie de l’auteur de l’offre serait un salaire ou d’autres paiements, tandis que la contrepartie de l’athlète serait ses performances sportives.

Accord mutuel : Pour qu’un contrat soit valide et juridiquement exécutoire, les parties au contrat doivent convenir des mêmes modalités dans le même sens. S’il existe une confusion concernant une modalité, un article ou une contrepartie, et que les parties au contrat l’interprètent dans un but différent, cela pourrait invalider le contrat.

Légalité : Un contrat est automatiquement invalide ou inapplicable si l’un de ses aspects n’est pas légal. Le contrat doit avoir un objectif légal, être obtenu par des moyens légaux et exécuté légalement. Toute illégalité dans l’objet, la passation ou l’exécution peut entraîner la nullité du contrat, qui ne pourra pas être exécuté légalement.

La plupart des contrats sportifs sont des contrats en bonne et due forme. Un contrat en bonne et due forme est un contrat dans lequel l’accord des parties est attesté par leurs paroles, qu’elles soient prononcées ou écrites. Il n’y a pratiquement plus de contrats implicites dans l’industrie du sport. Un contrat implicite est un contrat dans lequel l’accord n’est pas prouvé par des mots écrits ou parlés, mais par les actes et le comportement des parties. Qu’il s’agisse d’un contrat implicite ou explicite, si l’un de ces six éléments essentiels fait défaut dans un contrat donné, l’une ou l’autre des parties peut avoir des raisons juridiques de répudier le contrat ou d’affirmer qu’un contrat valide n’a jamais été formé en premier lieu.

Outre l’absence de l’un de ces six éléments essentiels, il existe d’autres motifs pour lesquels un contrat peut être considéré comme invalide ou inapplicable. Bien qu’il existe de nombreux motifs, certains des plus courants sont énumérés ci-dessous :

Fausses déclarations : Lorsqu’une partie au contrat, généralement l’auteur de l’offre, fait intentionnellement des déclarations inexactes sur des faits ou des conditions essentielles du contrat.

Erreurs : Elles ne sont pas intentionnelles mais peuvent néanmoins invalider un contrat. Par exemple, le contrat d’un athlète indique qu’il s’engage à jouer pour une équipe en Colombie-Britannique alors qu’en réalité il est censé jouer pour une équipe au Manitoba.

Influence indue : Lorsqu’une partie au contrat subit des pressions de la part des autres parties au contrat ou d’autres sources extérieures, et que la seule raison pour laquelle elle a signé le contrat est la pression qui lui a été imposée, le contrat sera invalidé.

Contrainte : Comme pour l’influence indue, si une partie au contrat ne signe que parce que quelqu’un lui donne l’impression qu’elle n’a pas le choix et que, dans le cas contraire, des conséquences s’ensuivraient, elle a signé sous la contrainte et le contrat sera invalidé. Signer sous la contrainte signifie généralement que quelqu’un a menacé de violence votre personne ou une personne importante pour vous, ou qu’une intimidation sévère a été exercée à votre encontre. Toutefois, il existe d’autres cas où une personne peut prétendre avoir signé un contrat uniquement sous la contrainte. 

Un événement frustrant : Lorsqu’un événement externe se produit sans qu’aucune des parties au contrat n’en soit responsable, le contrat peut être invalidé. Un exemple d’événement frustrant pourrait être ce que nous avons vu au Canada avec l’épidémie de COVID-19, alors que de nombreuses personnes n’ont pas pu remplir leurs obligations contractuelles en raison d’une multiplicité de facteurs provoqués par le virus.

Quels sont les droits de l’athlète en tant que destinataire de l'offre?

Lorsqu’un athlète se voit proposer un contrat, il est impératif qu’il comprenne la nature de ses droits et obligations en tant que destinataire de l’offre.

Demande d’informations supplémentaires ou de clarifications : L’athlète peut demander tous les détails ou clarifications nécessaires pour satisfaire à l’exigence d’un « accord mutuel ». Toutes les parties à un contrat doivent en comprendre les conditions générales avant de l’accepter, car le contrat devient alors juridiquement contraignant.

Contre-offre : Si l’athlète n’est pas d’accord avec une clause du contrat et souhaite la clarifier ou la modifier, il peut présenter une contre-offre à l’auteur de l’offre. Cela peut également se faire sous la forme de négociations. Une contre-offre annule l’offre précédente et transfère le droit d’acceptation à l’auteur de l’offre initiale, qui peut alors accepter ou rejeter la contre-offre ou faire une autre contre-offre à l’athlète.

Acceptation : L’athlète peut accepter l’offre. L’acceptation de l’offre rend le contrat juridiquement contraignant. L’acceptation doit donc être différée jusqu’à ce que l’athlète comprenne et accepte toutes les conditions du contrat.

Refus : Il est important que l’athlète comprenne que, lorsqu’on lui propose un contrat, il conserve le droit de rejeter l’offre en totalité ou en partie.

Les athlètes doivent en être conscients de ce qui suit :

Expiration de l’offre : Il est important de connaître les éventuels délais attachés à l’offre.

Révocation avant l’acceptation : L’auteur de l’offre conserve le droit de révoquer une offre à tout moment avant l’acceptation de l’athlète.

Irrévocabilité après l’acceptation : Un athlète doit se rappeler qu’une fois qu’une offre est acceptée, elle devient un contrat juridiquement contraignant, et qu’il peut être tenu pour responsable de la rupture du contrat s’il n’en respecte pas les conditions.

Points clés à retenir

  • Assurez-vous d’identifier le type de contrat dont vous avez connaissance, qu’il s’agisse d’un accord de joueur, d’un contrat de commandite, d’un contrat d’assurance ou d’une convention collective plus large.

  • Souvenez-vous des éléments d’un contrat, à savoir l’offre, l’acceptation, la contrepartie, la capacité et la légalité. Si l’un de ces éléments manque, il n’y a PAS de contrat contraignant ou d’obligation juridiquement contraignante pour l’une ou l’autre des parties.

  • Soyez toujours conscient de vos droits en tant que destinataire à demander plus d’informations, à faire une contre-offre, ainsi qu’à accepter ou à rejeter une offre. Réfléchir aux défauts contractuels qui peuvent survenir – y compris les fausses déclarations, les erreurs, l’influence indue et la contrainte – peut aider à rechercher un recours potentiel.t

Citations

 AthlètesCAN, « L’avenir des ententes de l’athlète au Canada » (décembre 2021) en ligne : <athletescan.ca/wp-content/uploads/2014/03/the_future_of_athlete_agreements_in_canada_fr_version_finale_0.pdf>.

 

Rachel Islam et James Sifakis, « L’avenir des ententes avec les athlètes au Canada (Phase II) :

Redéfinir la relation » (octobre 2016) en ligne : <https://www.crdsc-sdrcc.ca/fr/documents/L%20avenir%20des%20ententes%20avec%20les%20athletes%20au%20Canada%20Phase%20II.pdf>.

 

Sport Law, « A New View of Athlete Agreements » (7 mai 2006) en ligne : < sportlaw.ca/a-new-view-of-athlete-agreements/>.

 

Sport Law, « Some Basics on Contracts » (5 septembre 1996) en ligne : <sportlaw.ca/some-basics-on-contracts/>.

 

Waddams et al., Cases and Materials on Contracts, 6e édition (Toronto : Emond, 2018).

 

Yellowbrick, « Understanding Sports Contracts: Key Factors and Negotiation Tips » (3 novembre 2023) en ligne : <yellowbrick.co/blog/sports/understanding-sports-contracts-key-factors-and-negotiation-tips/>. 

Pleins feux sur un représentant des athlètes: Byron Green – Rugby en fauteuil roulant

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport.

Each week, AthletesCAN profiles a key athlete leader among its membership, highlighting how athlete representation has played a significant role in their career and within their National Sport Organization.

Byron Green

Nom : Byron Green
Sport : Rugby en fauteuil roulant
Position / Épreuve : 0.5
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2013 – Présent
Ville natale : Comox, C.-B.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

J’ai découvert le rugby en fauteuil roulant lors de ma rééducation en 2001. Je me suis fracturé le cou et j’ai subi une lésion de la moelle épinière. J’ai passé environ un an en rééducation et mon thérapeute de l’époque, un monsieur du nom de Duncan Campbell, m’a fait découvrir le rugby en fauteuil roulant. Et, fait intéressant, il est en fait l’un des inventeurs de ce sport, ce qui est super cool. Peu de gens peuvent dire qu’ils ont été initiés à un sport par l’un de ses créateurs, et j’en suis donc assez fier. Duncan est un homme extraordinaire, et j’ai beaucoup de chance d’avoir ce lien avec lui. J’ai commencé à pratiquer ce sport pendant ma rééducation, mais ce n’est que quelques années plus tard que Duncan m’a contacté à nouveau. J’avais déménagé à Vancouver pour mes études universitaires et il m’a parlé de cette nouvelle soirée d’initiation au rugby en fauteuil roulant qui commençait. J’ai commencé à y prendre part et j’ai été séduit.

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Je pense qu’il est important pour le système sportif canadien de se concentrer sur une expérience centrée sur l’athlète, car en réalité, le sport tourne autour des athlètes. C’est nous qui y participons, qui le faisons progresser, qui le développons. Et nous avons beaucoup de bonnes idées. Et vous savez, il y a beaucoup de gens formidables dans le sport au Canada. Nous avons beaucoup à donner et nous avons des idées et des moyens vraiment novateurs pour développer le sport, quel qu’il soit. Si nous pouvons donner à nos athlètes les moyens d’influencer les décisions concernant tout ce qui touche au sport, je pense que cela améliorera l’expérience de chacun et incitera un plus grand nombre de Canadiens à s’impliquer dans le sport, ce qui est important. Cela aurait un effet bénéfique sur l’ensemble du pays. Alors oui, je pense qu’outiller nos athlètes est la voie à suivre.

Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?

J’ai eu la chance, au cours de mon expérience avec le rugby en fauteuil roulant, d’avoir l’occasion de m’exprimer un peu plus. Je suis le représentant des athlètes au sein du conseil d’administration de Rugby en fauteuil roulant Canada. J’ai donc eu la chance d’avoir mon mot à dire dans le processus de prise de décision à ce niveau et, récemment, Rugby en fauteuil roulant Canada et moi-même avons créé un conseil des athlètes. Nous sommes donc très heureux de cette étape et je suis très fier d’avoir pu, vous savez, faire partie de ce processus et de la création du conseil des athlètes qui aidera à soutenir, à orienter et à diriger Rugby en fauteuil roulant Canada dans l’avenir en prenant des décisions et en essayant d’améliorer l’expérience des athlètes de rugby en fauteuil roulant dans l’ensemble du Canada.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

Mon meilleur souvenir est de voir l’impact que j’ai eu au niveau local. Lorsque je peux impliquer une nouvelle personne dans le sport, qui qu’elle soit, et quels que soient ses objectifs, c’est très valorisant de voir quelqu’un tomber amoureux d’une activité comme le rugby en fauteuil roulant, qui lui permet d’être actif et de se rapprocher d’un groupe de personnes partageant les mêmes idées, et cela peut avoir de nombreux effets bénéfiques sur la vie de cette personne. C’est pourquoi il s’agit pour moi de mon meilleur souvenir.

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

Il faut s’entourer de bonnes personnes. Parce que vous savez, il y a toujours tant à faire. Donc, si vous pouvez vraiment avoir un bon réseau de soutien autour de vous et permettre à d’autres personnes de faire ce qu’elles font le mieux, je pense que c’est le signe d’un bon leader. Dans le passé, je me suis rendu coupable d’essayer de tout faire moi-même et de penser que c’est ce qu’un leader doit faire. Mais je pense qu’au fil des ans, j’ai appris que c’est exactement le contraire. Il faut essayer de donner aux autres les moyens de faire ce qu’ils font le mieux et de les aider à atteindre un objectif commun.

Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?

J’encourage vraiment tout athlète au Canada qui souhaite en apprendre davantage sur la gouvernance ou sur la façon de se faire entendre à s’adresser à AthlètesCAN. C’est une source d’informations incroyable, et je sais qu’au début de mon parcours, je n’avais pas la moindre idée de beaucoup de choses. Il s’agit d’apprendre et de faire appel à des personnes qui peuvent partager leurs expériences avec vous. Et AthlètesCAN est une mine d’informations dans ce domaine. Il ne fait donc aucun doute que vous devez vous rendre à l’une des conférences annuelles ou simplement demander de l’aide. Je sais que lors de la création de notre conseil des athlètes, je me suis appuyé sur le mandat qu’AthlètesCAN a publié sur son site Web. Je l’ai utilisé comme point de départ, puis je l’ai modifié pour qu’il corresponde à nos besoins. Ce n’est donc qu’un exemple de ce qu’AthlètesCAN peut faire pour aider les athlètes et leur donner les moyens dont ils ont besoin.

On recrute ! Stagiaire, Contenu numérique

AthlètesCAN recrute un stagiaire en contenu numérique pour se joindre à notre équipe pour l’été/automne à temps partiel. Ce stagiaire rémunéré travaillera en collaboration avec nos équipes d’opérations et de communications pour développer du contenu numérique attrayant et de haute qualité, y compris des graphiques, des vidéos, des publications sur les réseaux sociaux et sur le site Web, des modèles graphiques pour les médias sociaux et le site Web d’AthlètesCAN, et aidera à identifier et à anticiper les histoires pour nos publics cibles.

Ce poste est idéal pour les étudiants de niveau postsecondaire dans les programmes de communication, de marketing, de conception graphique ou de gestion du sport, ou pour les athlètes de l’équipe nationale senior actuels ou retraités à la recherche d’une expérience supplémentaire ou d’un travail à temps partiel pendant leur entraînement ou leur compétition. Le candidat idéal possédera d’excellentes compétences en communication orale et écrite, des compétences organisationnelles et une connaissance pratique de Google Workspace et des outils de création de contenu numérique tels qu’Adobe Creative Suite et Canva.

Si vous souhaitez postuler, soumettez votre curriculum vitae et votre lettre de présentation à [email protected] avant le 16 juin 2024 à 23 h 59 (heure du Pacifique). Veuillez inclure « Candidature – Stagiaire, Contenu numérique » dans la ligne d’objet de votre courriel. Les candidatures reçues après cette date ne pourront être prises en considération.

Pleins feux sur une représentante des athlètes: Alison Levine – Boccia

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport.

Alison Levine

Nom : Alison Levine
Sport : Boccia
Position / Épreuve : BC4
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2014 – Présent
Ville natale : Montréal, Que.

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

J’ai entendu parler du boccia pour la première fois parce que j’avais pratiqué beaucoup d’autres sports, beaucoup de parasports distincts. Avant le boccia, je pratiquais le rugby en fauteuil roulant, et c’est Marco Dispaltro, un athlète actuel de boccia, qui est venu à un tournoi dans le cadre duquel je faisais du bénévolat. Je cherchais à savoir s’il y avait des joueurs qui pourraient devenir des athlètes de boccia. J’étais une simple bénévole à l’époque et je l’ai vu avec un jeu de balles. Je n’étais pas certaine, mais j’ai pris mon courage à deux mains pour aller lui parler. Au début, il n’était pas sûr que je puisse me qualifier pour ce sport. Mais lorsqu’il m’a vu lancer quelques balles, il s’est rapidement montré très intéressé et m’a dit que j’avais du potentiel, et je pense que six mois plus tard, je faisais partie de l’équipe nationale.

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Sans athlètes, il n’y aurait pas de sport. Donc, avoir un système sportif canadien qui n’est pas uniquement axé sur les athlètes n’a pas de sens à mes yeux. En tant qu’athlètes, c’est nous qui mettons notre santé et notre corps en danger en faisant ce que nous faisons, et nous le faisons parce que nous aimons cela. Mais nous sommes le point culminant, l’élément central du sport.

Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?

J’ai l’impression qu’il a été très difficile d’apporter des changements dans mon sport, mais j’ai l’impression d’avoir préparé le terrain pour que des changements soient apportés. J’ai l’impression que mon organisme sait qu’il doit nous faire passer en premier. J’ai l’impression que même s’il est très difficile de voir de grands changements, je peux voir un changement dans la mentalité ou dans la façon de penser, dans le genre « consultons un athlète avant de prendre des décisions, au lieu d’obtenir un retour d’information après coup. » Je pense que c’est un processus très lent, mais qui est essentiel et vital. Et je pense que les organismes et l’organisme de sport qui chapeaute le tout, Sport Canada, commencent à réaliser qu’ils n’ont pas le choix et qu’ils doivent vraiment être à l’écoute des athlètes.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

C’est assez vaste, mais l’une de mes activités préférées est de faire connaître le boccia parce que la plupart des gens ne connaissent pas ce sport. Je me souviens encore d’avoir participé à mon premier Forum d’AthlètesCAN et d’avoir rencontré des représentants de tous les sports olympiques et paralympiques. Certains n’avaient jamais entendu parler du boccia et j’étais un peu timide, et j’avais l’air différente des autres athlètes présents. Mais nous avons organisé une soirée sociale au cours de laquelle nous avons joué à des jeux pour briser la glace, etc., et j’ai laissé parler ma personnalité. C’est là que j’ai noué des liens qui perdurent encore aujourd’hui, car s’il n’y avait pas eu de représentants des athlètes des sports olympiques, je n’aurais jamais eu l’occasion d’interagir avec eux. Mais le plus important, c’est que cela m’a permis de créer des réseaux et de savoir que les problèmes que je rencontre et que nous rencontrons dans mon sport semblent être assez universels dans tous les autres sports. Donc, ce fut important de ressentir le soutien d’autres athlètes ou d’athlètes qui sont maintenant à la retraite et j’ai pu les contacter et leur demander : « Avez-vous vécu cela? Et si c’est le cas, comment avez-vous géré cela et avez-vous des conseils à me donner? »

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

En tant que leader dans mon sport, je pense que la chose la plus importante est de réaliser qu’une voix unique n’est pas juste une voix unique. Lorsque je parle, je peux parler au nom de mes coéquipiers et coéquipières. Je peux parler au nom de tout le monde, de la base jusqu’à l’élite. J’ai l’impression de pouvoir représenter la plus grande partie de ce que les athlètes de boccia pensent et veulent en allant à leur rencontre, en demandant l’avis des gens. J’ai cette impression chaque fois que je monte aux barricades et que je vais peut-être un peu trop loin contre les organismes ou, vous savez, que je fais quelque chose en sachant qu’il pourrait y avoir des répercussions, mais c’est ce qu’il faut vraiment dire. J’ai l’impression qu’à chaque fois que je fais cela, j’apporte des changements, peut-être pas pour la génération actuelle, mais certainement pour la prochaine génération d’athlètes.

Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?

En tant qu’athlète, vous devez assumer la responsabilité pour votre sport. Vous devez savoir que vous le représentez. Et ce n’est pas seulement pour vous, c’est aussi pour les prochaines générations d’athlètes. Donc, toutes les difficultés et toutes les fois où vous avez été frustrés et où vous vous êtes dit que cela n’avait aucun sens, cela pourrait avoir un sens pour la prochaine génération d’athlètes. Votre voix est un outil. Vous ne pensez peut-être pas qu’elle peut contribuer au changement, mais elle crée cette atmosphère qui fait savoir à tout le monde que c’est ainsi que les choses doivent être dans l’avenir. Il faut que les athlètes soient au centre des préoccupations. Et que vous soyez encore dans votre sport, que vous veniez de prendre votre retraite ou que vous l’ayez prise depuis longtemps, vous pouvez commencer à faire évoluer les choses en vous impliquant.

Beaucoup d’athlètes ne sont pas sûrs de vouloir s’impliquer. Ils sont peut-être nouveaux dans le sport ou ils le pratiquent depuis longtemps, mais ils n’ont pas l’impression d’avoir leur place ou ils ont l’impression de ne pas en savoir assez sur le système. Et je dois dire que lorsque j’ai commencé, je ne connaissais rien du système non plus. Je n’ai eu que des expériences positives avec d’autres athlètes qui m’ont enseigné ou en ce qui concerne des choses que j’ai apprises au fur et à mesure et je n’ai jamais eu de situations où quelqu’un m’a dit : « Eh bien, tu devrais savoir que c’est toujours une expérience d’apprentissage et nous voulons que plus d’athlètes soient impliqués. » Plus nous sommes nombreux, plus notre voix est forte. Je vous dis donc de ne pas être timide. Et si vous y pensez ou si vous hésitez, joignez-vous à nous.

Les candidatures aux comités AthlètesCAN sont maintenant ouvertes !

AthlètesCAN est à la recherche de 2 à 3 personnes pour se joindre à son groupe consultatif sur la diversité et l’équité, et de 2 à 3 personnes pour se joindre à son comité de parrainage. La participation à ces comités nécessite un engagement de temps d’environ 3 à 5 heures par mois, y compris une réunion de comité d’une à 2 heures par mois, sur une base bénévole. La charge de travail exacte et le temps consacré peuvent varier en fonction des projets actuellement entrepris par chaque comité.

Faire du bénévolat au sein d’un comité d’AthlètesCAN offre la chance de soutenir les athlètes de l’équipe nationale senior du Canada, de s’engager auprès d’une communauté sportive passionnée et de développer des compétences précieuses pertinentes au travail du comité. Vos efforts contribueront à promouvoir la #VoixdesAthlètes au Canada et vous établirez des relations avec les athlètes et les collègues bénévoles, tout en ayant un impact direct sur la vie des athlètes d’aujourd’hui. Il s’agit également d’une excellente opportunité pour les athlètes actuels et récemment retraités qui souhaitent enrichir leur CV grâce à une expérience dans l’industrie du sport.

Les bénévoles du Groupe consultatif sur la diversité et l’équité donneront des conseils sur les questions de diversité et d’inclusion et aideront AthlètesCAN à établir des objectifs mesurables sur la façon dont il peut améliorer le paysage sportif en ce qui concerne la diversité et l’équité. Les bénévoles du comité de parrainage aideront à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies d’engagement des partenaires et des initiatives de collecte de fonds, ainsi qu’à identifier et à surveiller les actifs de la marque AthlètesCAN. Aucune expérience préalable n’est requise pour postuler à ces postes.

Si vous souhaitez postuler pour devenir bénévole au sein du groupe consultatif sur la diversité et l’équité ou du comité de parrainage, remplissez le formulaire de candidature ici avant le 7 juin 2024 à 23 h 59 (heure du Pacifique). Les candidatures reçues après cette date ne pourront être prises en considération.

Pleins feux sur une représentante des athlètes: Shae La Roche – Water-Polo

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport.

Shae La Roche

Nom : Shae La Roche
Sport : Water-polo
Position / Épreuve : Attaquant droitier
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2014 – Présent
Ville natale : Winnipeg, Man.

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

J’avais environ 14 ans et à mon école, mon enseignante cette année-là, dont le mari était l’entraîneur-chef de notre club, savait que je pratiquais tous les sports possibles à l’école. Elle a donc dit à ma mère que ce serait peut-être un sport que j’aimerais essayer. Au début, cela m’a semblé un peu étrange comme sport. C’était un sport un peu obscur. Ce n’est pas le sport le plus courant. Mais bon, j’ai essayé et je suis immédiatement tombée amoureuse de ce sport. À partir de là, c’est devenu mon sport principal et, plus tard, j’ai obtenu une bourse d’études universitaire aux États-Unis. Et maintenant, je joue au niveau professionnel et je suis restée au sein de l’équipe nationale. Depuis cet âge, c’est en quelque sorte devenu ma vie.

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Je pense qu’une expérience centrée sur l’athlète est très importante. C’est nous qui pratiquons le sport. De notre point de vue, nous pouvons donc voir les choses différemment de nos entraîneurs, administrateurs ou parents, ou de n’importe qui d’autre. Nous pouvons vraiment voir des choses qui leur échappent peut-être. Et ce n’est pas mal intentionné, mais c’est juste que, vous savez, nous avons ce sens unique de ce dont nous avons besoin et où nous sommes. Et je pense qu’en ajoutant cela à l’aide de tous ceux que je viens de nommer, vous savez, en combinant toutes ces perspectives, nous pouvons vraiment devenir la meilleure version de nous-mêmes dans notre sport. Dans mon sport, par exemple, nous sommes assez forts pour avoir un conseil des athlètes et notre fédération, nous travaillons avec ses dirigeants depuis des années et ils respectent vraiment notre point de vue. Je sais que ce n’est pas le cas dans tous les sports. Je pense donc que je fais partie d’un sport qui a placé la barre assez haut et j’espère que ce sera le cas pour tous les autres sports. C’est le cas avec nos équipes nationales. Je pense qu’il est important qu’il en soit de même à tous les niveaux, et il faut pour cela que les athlètes veuillent rester impliqués dans leur sport. À tous les niveaux, qu’il s’agisse du niveau récréatif ou compétitif, il faut commencer par la base et franchir les étapes nécessaires à la mise en place de nos équipes nationales. Je pense qu’il est parfois un peu trop tard lorsqu’il ne s’agit que de l’équipe nationale, et je parle évidemment du point de vue de mon sport, mais il s’agit simplement d’entamer cette conversation à chaque fois que nous le pouvons et c’est ainsi que nous contribuerons à faire progresser et à développer notre sport.

Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?

J’ai commencé à m’impliquer dans notre conseil des athlètes. J’étais beaucoup moins ancienne dans l’équipe nationale à ce moment-là, et j’ai pensé que cela avait l’air intéressant. Je suis quelqu’un qui aime dire ce qu’elle pense et je pense que je peux être assez bonne pour représenter les différents points de vue au sein de notre équipe. C’était vraiment une autre histoire. Vous savez, il y a dix ans, quand j’étais nouvelle dans l’équipe. Et je pense que maintenant que j’ai plus d’expérience, je connais les différents niveaux, non seulement en ce qui a trait à la compétition, mais aussi au niveau de l’implication dans notre fédération. Je pense que cela m’a donné une plateforme pour faire avancer les choses. Et inversement, parce que j’ai développé ces relations et que j’ai utilisé ma voix, notre fédération respecte aussi ce que nous disons. Ainsi, à ce stade, ils s’adressent également à nous en nous disant : « Hé, nous avons besoin de votre avis sur ce sujet. » Et je pense que c’est non seulement moi, mais aussi les anciens athlètes qui ont en quelque sorte lancé ce mouvement, nous avons eu de grands athlètes impliqués qui se sont dits « d’accord, notre voix doit être entendue du côté des hommes et des femmes. » Pendant des années, nous avons mis le pied dans la porte et maintenant ils nous rendent la pareille. Nous avons donc fait participer des athlètes à différents processus de prise de décision, qu’il s’agisse d’avoir quelqu’un au conseil d’administration pour embaucher différents niveaux d’entraîneurs ou autre chose, en particulier avec les équipes des niveaux jeunesse et junior et tout le reste, et simplement de demander notre point de vue lorsque des choses plus importantes se produisent dans notre fédération. Donc oui, il y a eu beaucoup de cas où un administrateur, notre directeur général ou nos entraîneurs ont été surpris par notre point de vue, ce qui a été vraiment positif pour leur faire penser que de notre point de vue, vous savez, c’est juste qu’ils ne sont pas à notre place. Ils ont beau essayer, ils ne peuvent pas toujours comprendre notre point de vue. Alors oui, je pense que cela a été très positif pour nous d’être en mesure d’aborder les problèmes et d’en tirer des conclusions positives. Parfois, nous nous disons : « Vous savez quoi? Vous avez fait ce changement et nous l’apprécions vraiment. Comme ce design qui doit rester. »

 Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

Je ne dirais pas qu’il s’agit d’un merveilleux souvenir en particulier, mais c’est chaque fois qu’une de mes coéquipières ou quelqu’un est impliqué. Vous savez, il y a eu des athlètes juniors, il y a même eu des parents qui sont venus me voir pour me remercier ou pour me dire que ce que vous faites est important et a un impact sur les gens. Et parfois, ce sont de petites conversations que vous avez avec la fédération ou simplement le fait de montrer que vous soutenez ces athlètes et de sentir, surtout de la part d’une personne plus âgée de l’équipe senior, que je peux les aider et améliorer mon sport d’une manière ou d’une autre. Oui, je pense que ce sont tous ces petits moments qui font que je suis vraiment reconnaissante du poste que j’occupe et que j’ai encore plus envie de continuer à faire progresser notre sport et à rendre la pareille.

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

Je pense que j’ai appris à faire valoir mon point de vue ou celui de notre équipe. Vous savez, il y a parfois des athlètes qui viennent me voir pour me dire « Hé, je pense que ceci devrait arriver ou que ceci est un problème. » Et même si ce n’est pas quelque chose que j’ai ressenti, mais si c’est quelque chose que l’équipe a ressenti et qu’il faut manifestement aborder, j’ai appris qu’il n’y a pas de mal à le faire, je pense que nous pouvons parfois être un peu hésitants à dire ce que nous pensons. Dans le passé, avec les différents entraîneurs, en particulier, vous savez, en grandissant, nous avons eu beaucoup plus d’entraîneurs de la vieille école, comme : c’est ma façon, c’est ce que nous faisons. Fin de la discussion. Nous avons beaucoup évolué depuis. Et encore une fois, nous sommes un sport qui a la chance d’avoir travaillé très dur, et notre équipe d’entraîneurs est très réactive et oui, elle est vraiment flexible, ce qui est positif pour nous parce que cela nous donne l’espace et la confiance nécessaires pour aller de l’avant. Et cela ne veut pas dire qu’ils vont écouter tout ce que nous avons à dire. Vous savez, ce n’est pas à nous de tout dire, mais j’ai appris que s’il s’agit d’un sujet qui nous tient vraiment à cœur, il faut l’aborder. On ne peut pas s’attendre à ce que les choses changent si on n’essaie pas de les changer.

Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?

Je pense que si nous voulons que les choses changent et que le sport évolue positivement, de la manière dont nous l’envisageons, nous devons nous impliquer. Vous savez, comme je l’ai déjà dit, on ne peut pas toujours s’attendre à ce que les choses évoluent comme on le souhaite. Si vous ne vous levez pas et ne vous impliquez pas un peu… nous avons la possibilité de façonner le sport pour qu’il devienne ce que nous voulons qu’il soit. Et je pense qu’en étant impliquée dans tout ceci, je suis très consciente de l’incroyable mode de vie que nous avons en pratiquant le sport que nous aimons, en voyageant, en représentant notre pays. Et c’est comme si nous pouvions faire en sorte que cette expérience soit encore plus positive pour tous ceux qui suivent dans nos traces. Je pense que nous allons de l’avant, que nous nous développons et que nous changeons les choses, et pourquoi ne pas améliorer les choses pour tout le monde, vous savez? C’est pourquoi je crois que l’avenir est très positif. Et je veux que nous en fassions profiter tout le monde.

Pleins feux sur un représentant des athlètes: Bo Hedges – Basketball en fauteuil roulant

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport.

Bo Hedges

Nom : Bo Hedges
Sport : Basketball en fauteuil roulant
Position / Épreuve : Garde
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2007 – Présent
Ville natale : Fort St. John, B.C.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

Au début des années 2010, j’ai commencé à m’impliquer en tant que voix des athlètes et représentant des athlètes par l’entremise de Basketball en fauteuil roulant Canada. Je suppose que c’est à ce moment-là, environ, que j’ai été nommé représentant des athlètes, je ne savais pas vraiment dans quoi je m’embarquais, puis j’ai assisté à un Forum d’AthlètesCAN, ce qui fut vraiment l’élément déclencheur et la raison pour laquelle je suis toujours impliqué aujourd’hui.

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Je pense que c’est important pour que les athlètes, vous savez, contribuent à dicter l’orientation de leur organisme et, en fait, la manière dont ils s’entraînent. Les choses ont beaucoup changé. Beaucoup d’athlètes sont très bien informés et beaucoup de gens du côté de l’organisme sont d’anciens athlètes, mais ils sont tellement éloignés qu’ils ne savent pas nécessairement ce qui se passe au niveau de la base. Ainsi, les préoccupations et les défis qui se posent et ce que les athlètes souhaitent, je pense que si tout le monde travaille en collaboration, c’est beaucoup plus facile. C’est un bien meilleur système et tout le monde en sort gagnant.

Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?

En ce qui me concerne, j’utilise ma voix principalement en tant que représentant des athlètes et membre du conseil d’administration d’AthlètesCAN. Je fais également partie du conseil d’administration de Wheelchair Basketball BC, dans ma province d’origine, et je préside ce conseil. J’essaie donc, en tant qu’athlète actif, de m’adresser à tous ces différents niveaux, aux différents groupes que je représente. Dans l’ensemble, je pense qu’il s’agit simplement d’essayer de parler à tout le monde. Je m’adresse à des personnes au sein de ces groupes et organismes et je m’assure que j’entends ce que les autres athlètes ressentent et que je le transmets par le biais de ces postes. Parler de tout cela, c’est l’essentiel, c’est sûr. Et pour moi, après l’avoir fait pendant un certain temps, c’est devenu gratifiant. J’apprécie ces conversations avec d’autres athlètes et mes pairs. Voir ce qui se passe et essayer d’aider, c’est la clé. Essayer d’aider tout le monde à avoir une meilleure expérience en tant qu’athlète.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

Je pense que mes meilleurs souvenirs remontent à ma participation à un Forum d’AthlètesCAN. Mon premier, le suivant et tous les autres ont été formidables. La version en personne est évidemment un peu mieux, mais même la version en ligne a toujours une saveur particulière. Celui où j’ai postulé pour rejoindre le conseil d’administration pour la première fois a été une expérience assez cool. Ce type d’interaction avec des athlètes de tous les sports, paralympiques et olympiques, qui se retrouvent dans la même pièce pour discuter, est très gratifiant.

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

Je pense que la chose la plus importante que j’ai apprise en tant que leader, c’est que les conversations ne sont pas toujours faciles. Il faut avoir des conversations avec tous les athlètes, apprendre à les connaître et être capable d’avoir des conversations difficiles de l’autre côté. C’est donc beaucoup d’écoute, mais c’est aussi beaucoup de motivation, vous savez, une fois que vous avez les connaissances, pour en parler et ne pas avoir peur d’élever la voix auprès de l’organisme, de qui que ce soit, de l’équipe d’entraîneurs, et de dire simplement : « Hé, il faut changer ceci ou faire cela. Et voici ce que les athlètes pensent. »

Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?

Je pense que plus on s’implique auprès d’AthlètesCAN et plus on apprend comment le sport et le système sportif fonctionnent au Canada et comment les organismes de sport devraient fonctionner, plus on est en mesure d’apporter des changements au sein de son organisme et d’utiliser ces connaissances pour aider l’organisme. Il ne s’agit pas de dire que vous faites mal les choses. Il s’agit plutôt de dire : « Je pense que nous pouvons faire mieux. » En participant aux activités d’AthlètesCAN, vous acquérez ces connaissances, cette confiance et cette capacité de parler de différents sujets et d’aider à faire avancer les choses au sein de votre organisme.

Les défis de la manipulation des compétitions auxquels les athlètes sont confrontés en raison des paris sportifs et la manière de traiter ce problème

By Nic Spagnuolo (Case Manager), Eli Hutchison (Caseworker)

Le blogue Sport Solution est rédigé par des étudiants en droit et a pour but d’offrir de l’information et les points de vue de l’équipe sur les enjeux actuels. Toutefois, le blogue n’a pas pour objectif d’offrir des conseils ni des opinions juridiques. Les athlètes qui ont besoin d’aide doivent contacter la clinique directement à [email protected].

Partout au Canada, les paris sportifs ont connu une évolution spectaculaire au fil des ans. Le 22 juin 2021, le Sénat a adopté le projet de loi C-218, la Loi sur le pari sportif sécuritaire et réglementé, qui donne aux provinces la possibilité de réglementer le pari sportif sur une seule épreuve.1 L’Ontario a ensuite adopté des lois le 4 avril 2022 pour permettre aux paris sportifs de fournir des services de pari sportif sur une seule épreuve dans la province.2 Les paris sportifs sur un seul match ont été très rentables pour l’économie de l’Ontario. Dès la première année de légalisation des paris sur une seule épreuve, le revenu global du secteur réglementé de la province s’est élevé à plus de 1,4 milliard de dollars. 3 En 2023, on a estimé que le marché légal des paris sportifs en Ontario a contribué à hauteur de 1,56 milliard de dollars au PIB de l’Ontario, et devrait contribuer à hauteur de 2,9 milliards de dollars au PIB de l’Ontario en 2024.4 Bien que les paris sportifs aient été largement acceptés, avec 1,6 million de joueurs actifs, 45 exploitants de jeux et 76 établissements offrant des services de paris sportifs en 2023 dans la seule province de l’Ontario5, un aspect de l’acceptation des paris sportifs dont on ne parle pas assez a été les problèmes supplémentaires auxquels les athlètes canadiens sont confrontés en raison de la prévalence croissante des paris sportifs dans le pays.

Paris sportifs et manipulation des compétitions

L’un des problèmes que les paris sportifs posent aux athlètes canadiens est la tentation de participer à la manipulation des compétitions. Ce problème est davantage aggravé par le fait que le Canada est en retard sur d’autres pays en ce qui concerne la manière de traiter la manipulation des compétitions et de protéger les athlètes qui pourraient être tentés d’y participer.6 En outre, les athlètes qui sont sous-financés et qui manquent de ressources sont plus susceptibles de s’adonner à la manipulation des compétitions.7

La manipulation des compétitions est une préoccupation croissante à l’échelle mondiale. Par exemple, Sportradar Integrity Services, une entreprise mondiale de technologie sportive qui surveille les comportements en matière de paris8, a observé une augmentation du nombre de matchs suspects de 34 % en 2022 par rapport à 2021.9 Au total, 1 212 matchs suspects ont été détectés dans 92 pays sur cinq continents et dans 12 sports distincts.10 Les matchs suspects sont ceux qui présentent une activité de paris inhabituelle et peuvent être le signe d’une manipulation des compétitions.11 Les paris sportifs devenant de plus en plus répandus dans l’ensemble du pays, les athlètes dans le sport canadien, en particulier ceux qui sont sous-compensés et sous-financés, peuvent être plus à risque de participer à la manipulation des compétitions.

Recommandations pour lutter contre la manipulation des compétitions : Symposium sur la manipulation des compétitions et les paris sportifs 2023

En mai 2023, McLaren Global Sport Solutions Inc. (MGSS) et le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) ont organisé conjointement le deuxième Symposium canadien sur la manipulation des compétitions et les paris sportifs. 12 Le symposium a réuni des intervenants clés du sport canadien, notamment des athlètes, des organismes nationaux de sport (ONS), des organismes gouvernementaux, des ligues de sport professionnel, des unités d’intégrité du sport et des organismes d’application de la loi.13 À la suite du symposium, MGSS et le CCES ont publié les conclusions de l’événement, ainsi que cinq recommandations clés sur la façon de traiter la manipulation des compétitions et les paris dans le sport canadien. 14

La première recommandation consistait à élaborer une politique nationale qui serait adoptée par tous les organismes nationaux et multisports, et supervisée par un organisme indépendant. 15

Cette recommandation est actuellement mise en œuvre par le CCES et le Comité olympique canadien (COC).16 Le COC et le CCES se sont associés pour élaborer une politique harmonisée pour la communauté sportive canadienne en utilisant le Code du Comité international olympique pour rédiger une politique nationale en collaboration avec les ONS, les organismes multisports et les athlètes de tout le Canada.17 Une fois publiée, la politique sera administrée par un organisme indépendant et décrira les comportements interdits et les conséquences en cas de non-respect de la politique.18 La politique décrira aussi la formation obligatoire que les athlètes doivent suivre, ainsi que la façon de surveiller les activités de paris suspects.19

La deuxième recommandation consistait à élaborer un programme de formation pour les athlètes, les entraîneurs et les autres participants impliqués dans le sport canadien afin de réduire les méfaits de la manipulation des compétitions. 20 Avec l’avènement de la légalisation des paris sportifs, les athlètes, en particulier les plus jeunes qui peuvent ne pas être au courant des politiques sur la manipulation des compétitions, courent un risque accru d’être exploités pour participer à la manipulation des compétitions. 21 La formation des athlètes est donc nécessaire pour les protéger des dangers de la manipulation des compétitions. 22

La troisième recommandation consistait à former un groupe de travail national chargé d’orienter la mise en œuvre de politiques de lutte contre la manipulation des compétitions dans l’ensemble du Canada. 23 L’objectif de ce groupe de travail serait de veiller à ce que les réglementations soient harmonisées d’un bout à l’autre du Canada et que la communication soit plus facile entre tous les intervenants impliqués dans le sport canadien et les paris sportifs. 24

La quatrième recommandation consistait à élaborer un système de partage des recettes tirées des paris sportifs afin de garantir que l’argent soit investi dans le sport canadien pour aider à lutter contre la manipulation des compétitions. 25 Bien que les provinces bénéficient des recettes supplémentaires provenant des paris sportifs par le biais de l’imposition, il n’est pas clair comment ou si l’argent retourne dans le sport ou est utilisé au profit des organismes de sport et des athlètes. 26 Ainsi, un système de partage des recettes permettrait aux organismes de sport et aux athlètes de bénéficier d’avantages financiers afin de réduire la probabilité de participation à la manipulation des compétitions, ainsi que de soutenir financièrement les initiatives conçues pour prévenir la manipulation des compétitions. 27

La dernière recommandation consistait à encourager le gouvernement du Canada à signer la Convention de Macolin, qui est la seule règle de droit international sur le trucage des matchs dans le sport, afin de prévenir, détecter et sanctionner le trucage de matchs. 28

L'avenir des paris sportifs et leurs effets sur les athlètes canadiens

Depuis que les paris sportifs sur une seule épreuve sont devenus légaux au Canada, il n’y a pas encore eu de scandale de manipulation des compétitions dans le sport canadien par le biais du marché canadien des jeux. Toutefois, comme l’a souligné le Symposium sur la manipulation des compétitions et les paris sportifs 2023, les intervenants devraient mettre en œuvre des mesures pour s’assurer que le sport canadien dispose de l’infrastructure appropriée pour prévenir, décourager et gérer tout scandale potentiel de manipulation des compétitions dans les années à venir.

Principales conclusions

  • Si la légalisation des paris sportifs a augmenté les recettes provinciales en Ontario, elle a aussi accru le risque que les athlètes du sport canadien soient susceptibles de s’adonner à la manipulation des compétitions.
  • À la suite du Symposium sur la manipulation des compétitions et les paris sportifs 2023, McLaren Global Sport Solutions Inc. et le Centre canadien pour l’éthique dans le sport ont élaboré cinq recommandations sur la manière de répondre à la menace de la manipulation des compétitions dans le sport canadien.
  • Bien qu’il n’y ait pas encore eu de scandale de manipulation des compétitions dans le sport canadien par le biais du marché légalisé des jeux au Canada, les intervenants devraient mettre en œuvre les mesures appropriées pour prévenir, décourager et gérer tout scandale potentiel de manipulation des compétitions dans l’avenir.

Citations