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Pleins feux sur un représentant des athlètes : Johnny Purcell – Skateboard

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport.

Johnny Purcell

Nom : Johnny Purcell
Sport : Skateboard
Position / Épreuve : Street
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2021 – Présent
Ville natale : Lunenburg, NS

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

Je faisais partie de l’équipe depuis environ un an et demi et l’ancienne représentante des athlètes m’a contacté à la fin de son mandat pour me dire qu’elle allait quitter ses fonctions de représentante des athlètes. Cela faisait quelques années qu’elle n’était plus dans le sport elle-même et elle a proposé le poste à tout le monde dans le groupe et, au début, je n’étais pas vraiment intéressé. Puis je lui en ai parlé un peu plus longuement et le poste m’a intéressé. Parfois, ça prend quelqu’un pour vous convaincre.

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Je pense qu’il est important de donner la priorité aux athlètes, car ils sont au cœur de tous les enjeux. Vous savez, au final, tout tourne autour des athlètes. Et même si le skateboard est un sport individuel, même si votre sport est un sport d’équipe comme le hockey, cette équipe est composée d’un ensemble d’individus qui font avancer le sport au nom du Canada et, sans ces athlètes, aucun de ces organismes ou aucun de ces sports n’arrivera à faire bouger l’aiguille dans le pays. Je pense donc qu’avoir des conversations sans l’apport, au moins en partie, des athlètes, serait rendre un très mauvais service aux athlètes.

Johnny Purcell

Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?

Je suis encore assez novice dans ce poste. J’ai commencé au début de septembre. J’ai participé à une épreuve de qualification en tant que représentant des athlètes et, à la suite de cela, lorsque je suis revenu, j’ai préparé un petit sondage pour demander aux membres de l’équipe comment s’était déroulée leur expérience lors de l’événement, quelles ont été les côtés positifs et quels ont été les défis auxquels ils ont dû faire face, dans l’espoir que nous puissions obtenir des commentaires à transmettre aux entraîneurs et aux administrateurs de Canada Skateboard afin d’aider davantage les athlètes dans l’avenir. Je me suis vite rendu compte que la façon dont je formulais les questions à l’intention des membres de mon équipe était vraiment importante, car vous pouvez obtenir n’importe quelle réponse selon la façon dont vous formulez la question. La plus récente chose que j’ai faite en tant que représentant des athlètes, je pense, pour aider l’équipe, c’est de prendre le temps de réfléchir à ces questions d’une manière significative pour donner aux gens la liberté d’exprimer ce qu’ils ressentent.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

Je suis nouveau dans le domaine de la défense des intérêts des athlètes, dans le poste que j’occupe maintenant, et je viens aussi d’être ajouté au conseil d’administration de Canada skateboard, ce qui est plutôt sympa. Je suis donc un peu les deux à la fois. Et je pense que c’est en grande partie dû au fait que beaucoup de ces conseils d’administration veulent maintenant avoir au moins un athlète ou un représentant des athlètes au sein du conseil. C’est donc une sorte de combinaison, une combinaison de ces deux rôles.

Mais mon meilleur souvenir, jusqu’à maintenant, c’est l’une de nos jeunes athlètes féminines, Faye, qui venait de remporter les Jeux panaméricains. Elle a remporté l’or et c’était, vous savez, six semaines après mes débuts comme représentant des athlètes. J’ai ressenti un sentiment de bonheur supplémentaire pour elle. Je pense que c’est en grande partie dû au fait que je suis représentant des athlètes et que j’éprouve un enthousiasme supplémentaire. J’aurais été heureux pour elle de toute façon, mais le fait de voir d’autres membres de l’équipe réussir et livrer la marchandise m’a donné un élan supplémentaire. Je suis vraiment content pour eux.

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

En grande partie, le fait d’être le représentant des athlètes ne signifie pas spécifiquement que l’on est le capitaine, que l’on porte le « C » sur son uniforme. Ce n’est pas tout à fait la même chose. Mais je pense que si vous êtes dans cette position, la chose la plus importante que j’ai retenue est d’être aussi honnête que possible avec l’équipe et avec vous-même et d’essayer, que ce soit lors d’événements ou lors de l’entraînement pour ces événements et de la préparation, d’être présent, pour ainsi dire, et d’être là et de faire les choses que vous dites que vous allez faire, d’essayer de montrer l’exemple. Cela ne veut pas dire que vous êtes nécessairement le meilleur de l’équipe, et je ne le suis certainement pas.

J’essaie simplement de faire ce que je pense devoir faire dans l’espoir que les autres le voient et soient motivés à faire la même chose, et je sais que je dois faire preuve de discrétion pour être honnête, car je fais maintenant partie du conseil d’administration et je suis le représentant des athlètes. On porte, en quelque sorte, deux chapeaux distincts. Et l’un de ces chapeaux exige beaucoup de discrétion. Il faut savoir quoi dire, quand dire quoi et quand se taire, dans l’intérêt des athlètes et de l’organisme.

Quelles sont les raisons pour lesquelles vos pairs devraient se joindre à AthlètesCAN ou prendre davantage de responsabilités au sein de leur organisme national de sport?

Je pense que l’adhésion des athlètes à AthlètesCAN est assez explicite. En tant qu’athlète, non seulement vous vous entraînez et vous vous préparez à ces compétitions et à ces choses pour bien faire dans votre sport, mais une grande partie de votre temps et de votre énergie est consacrée à l’allocation des ressources et à la planification pour vous-même. Vous n’êtes pas totalement concentré sur votre carrière, vous êtes investi dans votre sport. Planifier comment vous allez vous rendre à ces compétitions et, bien franchement, simplement vivre, cela prend aussi une grande partie de votre temps. AthlètesCAN peut donc, du moins je l’espère, vous orienter dans les directions et les stratégies. Qu’il s’agisse de leur liste d’endroits où trouver des ressources en fonction de votre situation géographique, ce qui est utile, ou oui, les autres systèmes de soutien qu’ils ont. Tout ce qu’il y a en dehors de l’entraînement et qui vient avec le fait d’être un athlète.

En ce qui concerne les athlètes qui envisagent de devenir représentant des athlètes ou de jouer un rôle de leader au sein de leur équipe, je pense que cela peut sembler bizarre ou malaisant, ou que vous pouvez avoir l’impression que je ne fais rien. Mais dans ce cas, je pense qu’il suffit de savoir que quelqu’un doit le faire. Et pourquoi pas vous? Deuxièmement, c’est un bon moyen de se préparer, de s’entraîner. C’est un bon moyen de s’entraîner à être présent pour d’autres personnes au nom d’autres personnes. Vous savez que vos enjeux seront également pertinents.