fbpx
Connexion

AthlètesCAN et Bound State Software lancent l’initiative AthleteHUB, qui rassemble les ressources du système sportif canadien pour plus de 3 000 athlètes des équipes nationales

 

TORONTO – AthlètesCAN, l’association des athlètes des équipes nationales du Canada, et l’agence Web Bound State Software de Vancouver ont fièrement annoncé vendredi le lancement officiel de l’initiative AthleteHUB.

Dévoilé à l’origine en février 2023 et financé par Sport Canada, AthleteHUB a été créé pour héberger une vaste gamme d’informations et de ressources actuellement disponibles dans l’ensemble du système sportif canadien, regroupées dans un seul et nouvel espace afin de servir de guichet unique centralisé pour les athlètes des équipes nationales canadiennes.

Au moment de son lancement, le Hub comprend plus de 80 ressources provenant de plus de 30 organismes distincts – et plus à venir – couvrant les domaines suivants : gouvernance du sport au Canada, développement de carrière, préparation à la compétition, éducation, équité, diversité et inclusion, éthique et intégrité, soutien financier et développment, soutien juridique et règlement des différends,santé mentale et bien-être, para sport, sport sécuritaire, durabilité et entraînement,blessures et nutrition.

« Le lancement d'AthleteHUB est une autre étape importante pour assurer aux athlètes une expérience sportive réussie et responsabilisante. Cet outil extraordinaire est le fruit d'années de consultation avec les athlètes sur ce dont ils ont besoin pour réussir dans le sport. Nous sommes ravis que cette initiative devienne une réalité et qu'elle permette aux athlètes d'accéder à des ressources extraordinaires dans l'ensemble du système sportif. »

Erin Willson, présidente d'AthlètesCAN

Tous les membres d’AthlètesCAN et les athlètes des équipes nationales seniors qui reçoivent une aide financière du Programme d’aide aux athlètes (PAA) – soit plus de 3 000 athlètes qui ont représenté Équipe Canada – auront accès à AthleteHUB en activant leur compte à l’adresse myathletehub.ca. Les athlètes des équipes nationales seniors qui ne reçoivent pas actuellement de financement du PAA par le biais d’un brevet peuvent y accéder en devenant membres d’AthlètesCAN via l’adresse athletescan.ca/adherez.

Passionné par la collaboration avec les organismes à but non lucratif, Bound State Software a été retenu parmi plus de 20 fournisseurs potentiels, en raison de sa vision de la conception et de la création de produits qui inspirent et suscitent des changements positifs. Au cours des huit derniers mois, Bound State a collaboré à la consultation et à production du Hub avec Nicolas Rouleau, gestionnaire du projet AthleteHUB, ainsi qu’avec Lindsay Smith, gestionnaire des projets liés aux athlètes et des opérations d’AthlètesCAN.

« Je suis incroyablement fier de lancer AthleteHUB. Conçu pour donner aux athlètes les moyens de réussir sur et en dehors du terrain, ce lancement marque un engagement important visant à favoriser la croissance et le développement des athlètes, et je suis honoré de faire partie de l'équipe qui s'est engagée à avoir un impact positif sur la communauté sportive canadienne. »

Nicolac Rouleau, gestionnaire du projet AthleteHUB

« Nous sommes ravis d'avoir contribué à la création d'AthleteHUB et d'avoir ainsi soutenu les athlètes canadiens dans leur parcours sportif. Ce fut également une expérience incroyable de fusionner notre expérience professionnelle avec notre dévouement pour les organismes à but non lucratif et le sport. Notre équipe est reconnaissante d'avoir eu l'occasion de collaborer avec AthlètesCAN, en particulier avec Nicolas et Lindsay, et nous sommes impatients de travailler ensemble sur d'autres contributions. »

Martin Cacace, président de Bound State Software

Pour toute question concernant AthleteHUB ou pour recommander des ressources supplémentaires, les athlètes des équipes nationales peuvent envoyer un courriel à l’adresse [email protected]

À propos de Bound State Software

Bound State Software est une agence basée à Vancouver qui crée des logiciels pour les organismes à but non lucratif. Nous apprenons comment fonctionnent les organismes à but non lucratif et nous les écoutons lorsqu’ils expliquent la charge de travail, les obstacles et les limites auxquels leurs équipes sont confrontées. Ensuite, nous créons l’application ou le site Web dont ils ont besoin pour les aider à créer le changement de manière plus efficace et avec moins de problèmes techniques.

À propos d’AthlètesCAN

AthlètesCAN est l’association des athlètes des équipes nationales du Canada. Il s’agit de l’unique regroupement d’athlètes au pays qui soit totalement indépendant et inclusif, et du premier organisme en son genre dans le monde entier. À titre de voix de plus de 6 000 athlètes de l’équipe nationale canadienne actuels et récemment retraités, les membres d’AthlètesCAN couvrent 68 sports à travers les Jeux olympiques, paralympiques, pan/parapanaméricains et du Commonwealth, et ceux actuellement financés par Sport Canada qui participent aux Championnats du monde seniors.

AthlètesCAN veille à ce que le système sportif soit centré sur les athlètes en formant des athlètes leaders qui influenceront les politiques du sport et qui, en tant que modèles à émuler,  favoriseront une solide culture sportive. Suivez-nous sur les réseaux sociaux @AthletesCAN et Rejoignez #LeCollectif aujourd’hui.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Jacob Morris
Coordinateur, Communications et médias numériques
AthlètesCAN
613-526-4025 Ext. 224
[email protected]

Martín Cacace
Président
Bound State Software
778-987-0454
[email protected]

AthletesCAN nomme de Sousa Costa sécrétaire, Vliegenthart comme 10e membre du conseil d’administration et lance l’appel de candidatures pour le poste de trésorier(ère)

TORONTO – AthlètesCAN, l’association des athlètes des équipes nationales du Canada, est fier d’annoncer de nombreuses mises à jour importantes au sein de son conseil d’administration pour 2024

L’athlète de l’équipe nationale de karaté à la retraite Chris de Sousa Costa a été nommé secrétaire de l’organisation, après avoir servi dans le poste de trésorier au cours de la dernière année, et il occupera les deux postes sur une base intérimaire au sein de l’exécutif en 2024, alors qu’AthletesCAN lance l’appel de candidatures pour élire son prochain trésorier ou sa prochaine trésorière

Le trésorier sera chargé de prendre les dispositions requises pour :

  • La tenue des documents financiers, y compris des livres comptables, qui sont nécessaires en vue de respecter la Loi
  • La garde et le contrôle des actifs de l’organisation, y compris l’application des directives du conseil d’administration relativement à l’investissement de ces actifs et aux opérations bancaires de l’organisation
  • La présentation d’états financiers aux administrateurs, aux membres et à d’autres personnes quand il le faut. 

Vous pouvez consulter une description complète du poste en cliquant ici. Les dossiers de candidature peuvent être soumis par courriel à [email protected] d’ici le 7 avril 2024.

En plus du processus de recrutement pour un(e) nouveau(velle) trésorier(ère), l’athlète paralympique de basketball en fauteuil roulant à la retraite et avocate Jessica Vliegenthart a été nommée 10e membre du conseil d’administration. Le règlement administratif d’AthletesCAN permet la nomination d’un(e) nouveau(velle) directeur(trice) pour chaque trois nouveaux membres du conseil d’administration élus à l’Assemblée générale annuelle. 

Vliegenthart a représenté le Canada de 2007 à 2012 et a remporté une médaille de bronze du Championnat du monde de 2010, ainsi qu’une paire de médailles d’argent des Jeux parapanaméricains (2007 et 2011). Elle a conclu sa carrière d’athlète aux Jeux paralympiques de Londres en 2012.

Dans sa pratique du droit municipal en litige et comme procureure, Vliegenthart conseille régulièrement ses clients sur une vaste gamme de sujets comme les enjeux de gouvernements locaux, notamment la gouvernance et les opérations, les conflits d’intérêts, les codes de conduite des conseils, la responsabilité municipale et la gestion de risques, la liberté d’information et les questions de confidentialité, l’autorité réglementaire et les enquêtes judiciaires.

Vliegenthart a aussi une pratique en droit du sport, conseillant les organismes sportifs sur les questions de gouvernance et d’opérations, l’élaboration de politiques, la responsabilité et la gestion de risques, les questions de confidentialité et le sport sécuritaire. Ayant comparu devant le Centre de résolution des différends sportifs du Canada (CRDSC), Vliegenthart travaille régulièrement avec les athlètes et les organismes sportifs pour l’avancement du développement du sport de façon sécuritaire et réussie.

Les autres membres de l’exécutif en 2024 comprennent l’Olympienne de natation artistique Erin Willson qui poursuit dans le rôle de présidente, tandis que l’Olympienne en aviron et vice-présidente Andrea Proske a été nommée présidente élue de l’organisme. 

À propos d’AthlètesCAN

AthlètesCAN est l’association des athlètes des équipes nationales du Canada. Il s’agit de l’unique regroupement d’athlètes au pays qui soit totalement indépendant et inclusif, et du premier organisme en son genre dans le monde entier. À titre de voix de plus de 6 000 athlètes de l’équipe nationale canadienne actuels et récemment retraités, les membres d’AthlètesCAN couvrent 68 sports à travers les Jeux olympiques, paralympiques, pan/parapanaméricains et du Commonwealth, et ceux actuellement financés par Sport Canada qui participent aux Championnats du monde seniors.

AthlètesCAN veille à ce que le système sportif soit centré sur les athlètes en formant des athlètes leaders qui influenceront les politiques du sport et qui, en tant que modèles à émuler,  favoriseront une solide culture sportive.  Suivez-nous sur les réseaux sociaux @AthletesCAN et Rejoignez #LeCollectif aujourd’hui.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Alan Hudes
Gestionnaire, Communications et partenariats sportifs
AthlètesCAN
613-526-4025 p. 224
[email protected] 

La Clinique Solution Sport identifie les lacunes du système de sport sécuritaire pour les athlètes de niveau provincial ou territorial

Par : Amanda Fowler et Safiya Nanji

Le blogue de la Solution Sport est rédigé par des étudiants en droit et a pour but de fournir des informations de base et les perspectives de l’équipe sur des questions d’actualité. Toutefois, le blogue n’a pas pour but de fournir des conseils ou des avis juridiques. Les athlètes qui ont besoin d’aide doivent communiquer directement avec la clinique à l’adresse [email protected]

Au cours de la dernière année, le Canada a été le théâtre de scandales concernant des abus très médiatisés dans de nombreux sports, tels que Hockey Canada, Gymnastique Canada, Boxe Canada et Bobsleigh Canada Skeleton

Ces scandales ont mis en lumière des entraîneurs abusifs, une mauvaise gestion institutionnelle et une absence générale de réaction appropriée. Des athlètes de tous les niveaux sportifs se sont confiés sans crainte et ont raconté des histoires personnelles d’abus, et certains ont déposé des plaintes officielles. Par conséquent, la ministre des Sports de l’époque, Pascale St-Onge, a pris des mesures. 1 La ministre St-Onge a supervisé la mise en œuvre de Sport Sans Abus, le nouveau système indépendant du Canada pour prévenir et contrer la maltraitance dans le sport. Il convient toutefois de souligner que ce nouveau système ne s’adresse pas à la plupart des athlètes canadiens. Parmi ceux qui ne sont pas couverts, les plus notables sont les athlètes de niveau provincial ou territorial.

Aperçu de Sport Sans Abus

Avant d’expliquer comment et pourquoi les athlètes provinciaux et territoriaux tombent dans une zone grise, il est important d’avoir une compréhension générale du cadre de Sport Sans Abus. Sport Sans Abus est composé de trois entités : 

1) le Bureau du Commissaire à l’intégrité dans le sport (« BCIS »)

2) le Conseil des sanctions en matière de maltraitance dans le sport (« CSMS ») 

3) le Directeur des sanctions et des résultats (« DSR »). 

Le BCIS est un organisme tiers indépendant chargé d’administrer le Code universel de conduite pour prévenir et contrer la maltraitance dans le sport (CCUMS) à l’aide de processus tenant compte des traumatismes pour les athlètes nationaux et les organismes nationaux de sport (ONS) financés par le gouvernement fédéral 2. Le CCUMS couvre diverses formes de maltraitance : harcèlement, maltraitance psychologique, maltraitance physique, maltraitance sexuelle, manipulation psychologique (conditionnement), transgression des limites, discrimination, omission de signaler et complicité dans l’un des actes susmentionnés.

Le BCIS reçoit des préoccupations de deux manières : 1) des participants individuels déposent des plaintes pour des violations présumées du CCUMS, et 2) des individus ou des organismes demandent une évaluation du milieu sportif pour enquêter sur des problèmes systémiques liés aux CCUMS dans un sport particulier. Une fois les plaintes examinées, le DSR prend des décisions concernant les mesures provisoires et a le pouvoir d’imposer des sanctions aux signataires du programme. Le CSMS est directement responsable devant la communauté sportive canadienne de la discipline et des sanctions. La CSMS supervise les activités du DSR et veille à ce que le DSR applique le CCUMS de manière équitable et cohérente, protège et promeut l’intérêt public, et assure un processus disciplinaire efficace et efficient. Bien que chacun de ces organes soit indépendant, leur objectif est de travailler ensemble pour assurer la protection des athlètes.

Les athlètes de niveau provincial ou territorial ne sont pas couverts par le programme Sport Sans Abus

En 2022, le gouvernement fédéral a engagé 13,8 millions de dollars pour mettre en place le BCIS en tant que nouveau mécanisme indépendant en matière de sport sécuritaire. 3 Les notes budgétaires énoncent que « des débutants aux athlètes olympiques, tous les athlètes au Canada devraient être à l’abri des abus, du harcèlement et des mauvais traitements. » 4 Les notes énoncent également que, pour le gouvernement fédéral, « s’assurer que nos institutions sportives à travers le pays sont responsables du traitement de leurs athlètes est essentiel pour bâtir un système sportif qui favorise la sécurité et le bien-être des athlètes canadiens. » 5

Cependant, à quelques exceptions près, le BCIS ne s’adresse qu’aux athlètes de niveau national, soit une petite fraction des athlètes du système sportif canadien. 6 Sport Sans Abus est exploité en fonction d’un mandat fédéral et dispose d’une base limitée de compétence contractuelle. En effet, il ne peut « faire que ce pour quoi il est financé et ne peut exécuter que le mandat qui lui a été confié à ce moment précis. » 7

Sport Canada exige des ONS qu’ils publient une politique en matière de sport sécuritaire, qu’ils adoptent le CCUMS et qu’ils adhèrent au BCIS, faute de quoi ils se verront retirer leur financement, entre autres conséquences. 8 Aucune exigence de ce type n’est imposée aux organismes provinciaux et territoriaux de sport (OPTS). Ils peuvent adhérer au BCIS s’ils le souhaitent. En mars 2024, un seul ONS – Volleyball Canada – est un signataire du programme du BCIS offrant ses services aux niveaux national, provincial/territorial et club/local. Même s’il existe une compétence appropriée pour une question de sport sécuritaire provinciale ou territoriale, le BCIS et le Centre de règlement des différends sportifs du Canada (CRDSC) peuvent toujours exercer leur pouvoir discrétionnaire pour rejeter le cas.

Notamment, le BCIS a conclu sa première année d’activité. Sur les 193 plaintes reçues par le BCIS du 1er juin 2022 et au 30 juin 2023, seules 66 d’entre elles, soit 34 %, ont été jugées recevables pour enquête. 9 Le BCIS a renvoyé plus de 50 % des plaintes à d’autres organismes, y compris des organismes provinciaux et territoriaux de sport. Cela montre que le mandat actuel du BCIS est limité et que les enjeux liés au sport sécuritaire sont omniprésents à tous les niveaux du sport.

Le manque d’harmonisation et les statistiques du BCIS suggèrent que les athlètes provinciaux et territoriaux ne sont pas en mesure d’être protégés tant qu’ils ne sont pas devenus des athlètes nationaux. Cela peut être problématique car les athlètes, les entraîneurs et les dirigeants se déplacent au sein des organismes provinciaux et territoriaux de sport et des organismes nationaux de sport. Sans recours approprié pour les athlètes sous la forme de politiques, de procédures et de sanctions cohérentes en matière de sport sécuritaire aux deux niveaux de sport, il est difficile de tenir les contrevenants au niveau provincial ou territorial responsables des mauvais traitements infligés aux athlètes, et les athlètes sont piégés dans des milieux abusifs jusqu’à ce qu’ils fassent partie de l’équipe nationale.

Obstacles au signalement des plaintes liées au sport sécuritaire au niveau provincial ou territorial

À la Clinique Solution Sport, nous avons constaté certains des obstacles auxquels se heurtent les athlètes provinciaux et territoriaux qui ont déposé des plaintes liées au sport sécuritaire :

  1. Les OPTS retardent intentionnellement de plusieurs mois l’acceptation d’une plainte, l’émission d’un rapport d’enquête ou la programmation d’une audience;
  2. Les OPTS trouvent des occasions d’invoquer une violation de la confidentialité par l’athlète afin de faire annuler la plainte;
  3. Les OPTS ont mené leur propre processus interne de sport sécuritaire tout en étant en conflit d’intérêt;
  4. Le processus de sport sécuritaire ne tient pas compte des traumatismes;
  5. Les OPTS nomment des personnes n’ayant pas d’expérience préalable en matière de jugement au panel d’arbitrage malgré les objections; 
  6. Aucun recours pour les athlètes dont l’OPTS a violé l’équité procédurale au cours du processus de sport sécuritaire;
  7. Les appels sont renvoyés à l’OPTS pour traitement ultérieur car il n’y a pas de droit d’appel auprès d’un organisme indépendant comme le BCIS ou le CRDSC;
  8. Les décisions sont arbitraires et ne s’appuient sur aucune « raison » pour justifier la sanction décidée; et
  9. Les OPTS ne sont pas tenus de publier les sanctions, ce qui est une question de sécurité publique pour les personnes susceptibles d’interagir avec l’entraîneur sanctionné dans l’avenir.


À notre connaissance, de tels problèmes sont réguliers et constants pour les athlètes provinciaux et territoriaux qui déposent des plaintes liées au sport sécuritaire. C’est inacceptable.

Conclusion et recommandations

Les gouvernements provinciaux et territoriaux doivent clairement intervenir dans les processus de sport sécuritaire des OPTS. Ils peuvent commencer à combler le fossé en obligeant les OPTS à adopter le CCUMS et à adhérer au BCIS. Un mécanisme cohérent, équitable et responsable en matière de sport sécuritaire, desservant à la fois les niveaux provinciaux/territoriaux et nationaux du sport, est nécessaire pour remédier aux problèmes énumérés ci-dessus (et à d’autres). Pour ce faire, une collaboration et un financement entre les gouvernements fédéral et provinciaux/territoriaux, les organismes nationaux et provinciaux/territoriaux de sport et, surtout, la participation des athlètes provinciaux et territoriaux peuvent s’avérer nécessaires.

Citations

Pleins feux sur une représentante des athlètes: Mercedes Nicoll, Snowboard

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport. 

Mercedes Nicoll

Nom : Mercedes Nicoll
Sport : Snowboard
Épreuve : Demi-lune
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 1999-2018
Ville natale : Whistler, C.-B.

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

Le directeur exécutif de Canada Snowboard m’a approchée pour participer à la création d’un conseil des athlètes, et c’est ainsi que j’ai commencé. Dans le sport, je me demandais toujours pourquoi les choses se passaient de telle ou telle manière, et le fait de faire partie du conseil des athlètes m’a permis d’obtenir des réponses et de comprendre l’aspect « affaires » des activités d’un organisme national de sport. C’est donc grâce au directeur exécutif que j’ai fait mes débuts dans la représentation des athlètes.

Mercedes Nicoll
Mercedes Nicoll (Courtesy of Snowboard Canada)

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Dans le sport, au Canada, c’est de la plus haute importance parce qu’il n’y aurait pas d’organisme national de sport sans les athlètes. Donc, si un athlète ne siège pas encore au conseil d’administration ou à la table de discussion et que sa voix n’est pas entendue, je ne pense pas que vous fassiez preuve de la diligence requise à l’égard des autres athlètes qui se développent dans le système. J’estime donc qu’il est très important d’avoir un programme centré sur l’athlète pour chaque organisme national de sport et de travailler avec Sport Canada sur ce point également.

Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?

J’ai utilisé ma voix de multiples façons pour influencer les athlètes de snowboard. En tant que présidente du conseil des athlètes depuis sept ans, nous avons beaucoup appris et nous avons aussi beaucoup écouté les athlètes. Je sais que le financement est toujours un facteur important et l’une des victoires que nous avons remportées a été d’écouter ce que le gouvernement nous offrait, puis d’écouter les athlètes, de savoir ce qu’ils payaient et de remettre une partie de cet argent dans leurs poches. Il est évident que pendant une pandémie, vivre cette expérience et effectuer tous ces tests fut très coûteux. C’est donc un exemple d’aide que nous avons apportée aux athlètes. Cela étant, il faut écouter et comprendre au jour le jour et utiliser sa voix à la table, en particulier à la table du conseil, pour donner aux membres du conseil une meilleure compréhension de ce que cela signifie d’être un athlète et de ce que cela coûte. Siéger à des conseils d’administration peut sembler insignifiant pour les athlètes, mais cela permet vraiment aux autres personnes qui occupent ces postes de comprendre exactement où se situent les athlètes et de faire entendre leur voix.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

J’ai tellement de souvenirs d’implication dans la défense des athlètes. J’ai siégé au conseil d’administration d’AthlètesCAN. Ce fut très instructif. Je dirais probablement le Forum d’AthlètesCAN. Ce sont mes meilleurs souvenirs, car c’est là que l’on comprend mieux où en sont tous les athlètes et comment on peut les aider ou comment ils peuvent vous aider. Vous pouvez échanger des idées entre pairs pour mieux comprendre et améliorer ce que vous voulez être en tant qu’athlète, en tant que représentant, et ensuite en faire profiter votre programme.

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

En tant que représentante des athlètes pour Canada Snowboard, j’ai beaucoup appris. Je dirais que j’étais très inexpérimentée et que je ne comprenais rien, et maintenant je siège au conseil d’administration depuis de nombreuses années. Je pense que la chose la plus précieuse est d’être capable de faire preuve de patience et d’écouter les deux côtés de chaque partie, d’absorber le tout et de ne pas avoir peur de partager la voix d’un athlète parce qu’elle est si importante.

Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?

Vous devriez adhérer à AthlètesCAN parce qu’il y a tellement de ressources et tellement de représentants extraordinaires que vous pouvez rencontrer. J’espère que vous vous proposerez en tant que représentant afin de pouvoir participer au Forum. C’est vraiment l’un des meilleurs endroits pour rencontrer d’autres athlètes et comprendre ce qu’ils font, et comment vous pouvez améliorer le sport pour la prochaine génération ainsi que pour votre propre génération d’athlètes. Il y a tellement de ressources que vous ne connaissez probablement pas. Allez sur le site Web d’AthlètesCAN ou demandez simplement à un membre du personnel, trouvez un autre représentant des athlètes et ils seront prêts à vous aider parce que ce n’est pas une voie facile à suivre au début. Mais une fois que vous avez compris ce que cela implique, c’est tellement bien et c’est tellement utile et vraiment nous sommes tous ici pour améliorer le sport pour la prochaine génération et pour faire entendre notre voix en tant qu’athlètes.

Blogue de la Solution Sport : La relation entre les organismes nationaux de sport et les organismes provinciaux et territoriaux de sport

Auteurs : Nic Spagnuolo (gestionnaire de cas), Eli Hutchison (chargé de projet)

Le blogue de la Solution Sport est rédigé par des étudiants en droit et a pour but de fournir des informations de base et les perspectives de l’équipe sur des questions d’actualité. Toutefois, le blogue n’a pas pour but de fournir des conseils ou des avis juridiques. Les athlètes qui ont besoin d’aide doivent communiquer directement avec la clinique à l’adresse [email protected]

Les organismes nationaux de sport (ONS) sont les organismes directeurs du sport au Canada. Parmi leurs responsabilités, les ONS travaillent en étroite collaboration avec les organismes provinciaux et territoriaux de sport (OPTS) pour mettre en œuvre des politiques et promouvoir leur sport au niveau régional et local. 1 Les OPTS sont des organismes autonomes qui sont responsables du développement de leur sport, de la mise en place d’une voie de compétition pour le développement des athlètes au niveau provincial ou territorial, de la sélection des équipes provinciales et territoriales, du recrutement et de la formation des entraîneurs et des officiels, et de l’organisation des championnats provinciaux et territoriaux. 2 Pour atteindre ces objectifs, un OPTS est supervisé par un ONS, qui fixe les règles que l’OPTS doit respecter. La relation entre un ONS et un OPTS est illustrée par la manière dont un OPTS doit s’aligner sur les règles de son ONS, ainsi que par la manière dont le financement fonctionne entre eux. En outre, cette relation a des implications lorsqu’une ligue membre d’un OPTS décide de se séparer d’un ONS.

Alignement avec les règles de l'ONS

Dans la réglementation du sport au niveau provincial, un OPTS doit s’assurer qu’il respecte les règlements de son ONS en ce qui concerne les règles de jeu, la compétition, les systèmes de pointage, l’équipement, le terrain de jeu et les exigences fixées pour les athlètes, les entraîneurs, les officiels et les arbitres. 3
La nouvelle politique
récemment mise en place par Hockey Canada, l’ONS responsable du hockey sur glace au Canada, concernant les exigences dans les vestiaires, en est un exemple. À compter du 12 septembre 2023, Hockey Canada a publié une nouvelle « Politique concernant les vestiaires » dans le but de créer un espace de vestiaire sécuritaire, inclusif et équitable. 4 En vertu de cette politique, tous les participants sont tenus de porter une tenue minimale à tout moment dans un vestiaire lorsqu’il y a plus d’un participant, comme le port d’un short ou d’un short de compression en plus d’un t-shirt. 5 En outre, cette politique comprend la « Règle de deux », qui exige que deux adultes soient présents soit dans le vestiaire, soit immédiatement à l’extérieur, afin de garantir que l’environnement du vestiaire parmi les participants est exempt de toute discrimination, de tout harcèlement, de toute intimidation ou de toute autre forme de maltraitance. 6

Avec la mise en œuvre de cette politique par Hockey Canada, les OPTS de hockey sur glace dans tout le pays sont chargés de veiller à ce que toutes leurs ligues et associations membres respectent les nouvelles règles relatives aux vestiaires. Cela montre comment un ONS peut utiliser son contrôle sur ses OPTS pour réglementer son sport jusqu’au niveau provincial.

Financement entre un ONS et un OPTS

En outre, la relation entre un ONS et un OPTS comporte un élément de financement. La manière dont le financement fonctionne entre eux peut être illustrée en utilisant à nouveau l’exemple de Hockey Canada.

Chaque joueur d’une ligue exploitée par un OPTS de hockey sur glace, qui relève de la gouvernance de Hockey Canada, doit payer des frais dans le cadre de son accord de participation qui vont à Hockey Canada. 7 Hockey Canada utilise ensuite ces frais pour aider à financer ses activités au niveau des OPTS, ce qui comprend des programmes de financement pour le développement local, ainsi que des programmes de développement pour les entraîneurs et les officiels de ces ligues. 8 Hockey Canada dispose de nombreuses sources de financement supplémentaires pour financer ses activités, telles que des événements nationaux et internationaux, des commandites, du financement gouvernemental et non gouvernemental et des dons. 9 Une partie des activités de Hockey Canada auxquelles ce financement est destiné consiste à fournir un financement à ses OPTS pour les aider à exploiter le hockey sur glace au niveau provincial ou territorial. Cela comprend le financement des OPTS pour les questions liées au développement du hockey sur glace d’un bout à l’autre du pays, l’aide à la construction et à l’entretien des installations nécessaires dans l’ensemble du pays pour le hockey sur glace et la fourniture aux OPTS de l’équipement technologique nécessaire pour ce sport. 10 Comme le montre l’examen de Hockey Canada, un élément essentiel de la relation entre un ONS et un OPTS est le financement fourni par l’ONS pour aider le sport à être joué, réglementé et développé avec la plus haute qualité au niveau provincial et au niveau local d’un bout à l’autre du pays.

Que se passe-t-il lorsqu'une ligue, une organisation ou un club membre se sépare d'un OPTS et d'un ONS

Bien que cette relation permette à un ONS de réglementer son sport partout au pays, il peut y avoir des cas où une ligue, une organisation ou un club membre relevant d’un OPTS se sépare de l’ONS qui le supervise. Par exemple, le 1er juin 2023, le Conseil des gouverneurs de la Ligue de hockey de la Colombie-Britannique (BCHL) a choisi de ne pas renouveler son adhésion à Hockey Canada. 11 Cette décision est intervenue après des années d’échecs de négociations, au cours desquelles la BCHL a tenté de persuader Hockey Canada de modifier certaines de ses politiques concernant les joueurs de moins de 18 ans (M18). 12 Plus précisément, la BCHL estimait que ces politiques limitaient les chances de certains joueurs M18 d’étudier l’option de jouer au hockey sur glace dans la National Collegiate Athletic Association (NCAA). 13 Ainsi, dans le but de créer plus de possibilités pour les joueurs de jouer au hockey sur glace universitaire dans la NCAA, la BCHL a décidé de ne pas renouveler son accord avec Hockey Canada. 14  

De plus, en vertu de cette décision, la BCHL ne sera plus membre de BC Hockey, l’OPTS qui régit le hockey sur glace en Colombie-Britannique sous Hockey Canada. 15 Cela signifie que la BCHL fonctionnera désormais comme une ligue entièrement indépendante et ne sera soumise à la surveillance ni de BC Hockey ni de Hockey Canada. Sans la surveillance de Hockey Canada, les joueurs de n’importe quelle équipe de la BCHL ne pourront plus participer aux événements de Hockey Canada, qui comprennent les championnats provinciaux et nationaux. 16

De plus, les joueurs de la BCHL ne pourront plus soumettre de plaintes pour abus ou maltraitance à Sport Sans Abus et au Bureau du Commissaire à l’intégrité dans le sport (BCIS) ou à un tiers indépendant de Hockey Canada. 17 Par conséquent, la BCHL devra créer son propre système distinct pour les politiques en matière de sport sécuritaire et pour la façon de traiter toute plainte liée au sport sécuritaire, ce qui pourrait ne pas être conforme aux politiques en place de Hockey Canada et de ses OPTS respectifs. Comme le montre cet exemple, la relation entre un ONS, les OPTS et les ligues au niveau local est essentielle pour qu’un ONS ait la capacité de réglementer et de gouverner le sport à tous les niveaux dans tout le pays.

Citations

Pleins feux sur un représentant des athlètes: Matt Dunstone, Curling

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport. 

Matt Dunstone

Nom : Matt Dunstone
Sport : Curling
Position : Capitain
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2013-Présent
Ville natale :
Winnipeg, Man.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

C’est Amy Nixon, qui était présidente du Conseil des gouverneurs à l’époque, et notre chef de la direction de l’époque, Kathy Henderson, qui ont en quelque sorte lancé l’idée. Je sais que certains d’entre nous, les athlètes, avaient fait pression pour avoir une ligne de communication ouverte avec Curling Canada. Mais Amy et Katherine ont été en quelque sorte les personnes clés qui nous ont aidés à passer à l’étape suivante et à concrétiser cette idée. Je pense que cela fait environ deux ans et demi que nous faisons pression depuis que nous avons notre conseil des athlètes avec Curling Canada, et dans l’ensemble, je pense que c’est une expérience très productive et positive jusqu’à présent.

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Il y a différents points. Je pense que le premier est que nous, en tant qu’athlètes, comprenions réellement le côté de l’organisme national de sport (ONS). Il est assez facile pour nous de comprendre ce qui se passe de notre côté et de ne pas vraiment savoir ce qu’un ONS doit faire pour faire avancer les choses pour nous et pour eux. Il s’agit donc de mieux comprendre ce qu’ils font et comment ils mènent leurs activités. Et d’un autre côté, nous devons être impliqués dans des situations et des décisions qui ont une incidence sur nous en tant qu’athlètes lors de certains événements et championnats, pour être en mesure d’être performants et d’être sur la même longueur d’onde dans ce domaine pour que nous puissions tous pousser dans la même direction pour aider le Canada à atteindre le podium. Que l’on soit un ONS ou un athlète, c’est ce que tout le monde veut. C’est pourquoi le fait de pouvoir disposer de cet espace pour nous rassembler et essayer de progresser en tant que curleurs canadiens est ma partie préférée de tout cela. Et c’est pourquoi je pense que c’est super important.

Matt Dunstone
Matt Dunstone (Curling Canada/ Michael Burns)

Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?

Je pense que cela nous a tous rapprochés. Le curling, en particulier, est un sport très particulier dans lequel il y a des équipes distinctes qui essaient de se battre l’une et l’autre sans cesse pour atteindre les championnats du monde. Mais le fait que nous puissions nous rassembler et travailler en tant qu’Équipe Canada a été le plus grand changement. En effet, au curling, les équipes de quatre joueurs sont dispersées dans l’ensemble du pays. On ne se réunit pas vraiment et ce conseil a permis à un joueur de chacune des meilleures équipes canadiennes de se réunir et de travailler pour atteindre un objectif commun. Et puis, le fait d’avoir une voix ciblée sur les choses que nous aimerions voir dans nos championnats canadiens qui, nous l’espérons, se traduiront par davantage de succès sur la scène mondiale.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

Une fois par an, nous nous réunissons en tant que conseil avec Curling Canada. C’est ce que je préfère, les réunions en personne que nous avons pu organiser. Les réunions Zoom sont une chose, mais le fait de pouvoir apprendre à se connaître un peu mieux et d’avoir cette interaction en personne est quelque chose de très important et que j’ai beaucoup apprécié. Et j’espère que dans l’avenir, c’est quelque chose que je pourrai faire avec AthlètesCAN et avec un plus grand groupe de personnes issues de divers horizons et de différents types d’athlètes.

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

Il y a beaucoup d’éléments à prendre en compte. En tant qu’athlète, on a une vision étroite axée sur l’événement, qu’il s’agisse du Brier ou du tournoi Scotties, et on ne pense qu’à gagner ce championnat et à participer à un championnat du monde. On ne comprend pas vraiment tout ce qui entre en jeu, ni le nombre d’intervenants qui participent à la réalisation et à l’organisation de tous ces événements pour nous permettre, à nous les athlètes, de concourir à temps plein. Le simple fait d’apprendre tout cela, de savoir qui est impliqué, a été mon expérience préférée. Simplement parce que ce n’est pas une chose à laquelle on pense habituellement, qui est impliqué et qui a son mot à dire, et le fait d’apprendre cela a été la partie la plus sympa pour moi, parce que vous n’avez aucune idée du nombre de personnes qui sont impliquées pour qu’une chose qui vous semble simple soit mise en œuvre et aille de l’avant.

Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?

Je pense qu’au final, plus il y a de personnes impliquées, plus il y a de gens que nous pouvons rassembler et plus nous pouvons travailler ensemble pour atteindre un objectif commun. Qu’il s’agisse de curling, de ski, de plongeon, etc. En fin de compte, dans le sport au Canada, nous voulons certaines choses, n’est-ce pas? Nous voulons de l’intégrité, de la loyauté et de la confiance. Nous voulons représenter notre pays avec classe et dignité. Nous voulons gagner et monter sur la plus haute marche du podium, mais aussi rassembler les gens afin de grandir, de s’enrichir de l’expérience de chacun et, en fin de compte, de s’améliorer chaque jour dans chacun de ces domaines. Plus il y aura de personnes impliquées, plus nous nous rapprocherons de l’objectif commun que nous avons tous.

Plein feux sur le représentant des athlètes: Julian Smith – Ski de fond

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport. 

Julian Smith

Nom : Julian Smith
Sport : Ski de fond
Position / Épreuve : Sprint
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2019-20
Ville natale Auckland, Ont.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

Lorsque j’étais jeune, ma famille a déménagé d’une petite ville près de Hamilton, appelée Dundas, jusqu’à la péninsule de Bruce, à Oxenden. Et Austin est très rurale. C’est une petite ville où l’on pratique beaucoup d’activités de plein air, dont la motoneige. Une piste de motoneige passait juste à côté de notre maison, dans le champ d’un agriculteur, et mes parents, qui avaient skié quelques fois, sur des skis de fond en bois, nous emmenaient et nous tiraient le long de la piste. C’est ainsi que notre famille a entendu parler de Jackrabbits, un programme national d’apprentissage du ski. Et notre famille s’est fortement impliquée. Mes parents ont enseigné le ski dans le cadre du programme Jackrabbits. Mes deux frangins et moi-même avons participé à ce programme pendant de nombreuses années, et c’est ainsi que j’ai découvert le ski de fond.

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Le système sportif de tout pays est complexe et diversifié. Et au Canada, le fait que nous soyons dans un si grand pays signifie que nos athlètes pratiquant des dizaines de sports sont dispersés et vivent de multiples expériences distinctes en même temps. Je pense que la valeur d’un système sportif centré sur l’athlète réside dans le fait qu’il est essentiel que les athlètes, les organisateurs, les bénévoles, les entraîneurs, les partenaires financiers et le personnel proposent les bases nécessaires pour que nous puissions faire ce que nous aimons. Mais il est important que les athlètes expriment leur opinion afin de laisser aux générations suivantes un sport qui est dans un meilleur état que celui dans lequel ils l’ont trouvé. Il est important pour moi et mes pairs que nous, les athlètes, exprimions notre opinion afin de laisser le sport de chaque athlète dans un meilleur état.

Julian Smith competes at the 2023 FIS Nordic World Ski Championships
Julian Smith (Nordic Focus)

Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?

En ce qui me concerne, je pense que la transition a été très nette entre le statut d’athlète et celui de représentant des athlètes au sein de mon centre d’entraînement. Il y avait un vide au sein du conseil d’administration parce que notre précédent représentant des athlètes avait démissionné et je voulais assumer la responsabilité de parler au nom des athlètes à une petite échelle de 15 personnes dans notre équipe. Mais je me suis rendu compte que si je voulais laisser mon équipe meilleure que je ne l’avais trouvée, certaines voies rendaient les choses plus faciles ou plus difficiles. L’un des moyens d’y parvenir était d’être présent à la table des négociations. Lors des conversations au cours desquelles les gens prenaient des décisions concernant l’équipe. Bien que j’ai beaucoup appris dans ce rôle, cela est devenu très clair (que je voulais en faire plus) lorsqu’un de mes amis m’a demandé de proposer ma candidature au conseil d’administration de Nordiq Canada pour le ski de fond canadien.

Je pense que ce qui m’a le plus motivé, c’est qu’à mesure que je devenais un athlète plus âgé ou plus expérimenté, j’avais de plus en plus l’impression d’entendre mes pairs exprimer leur opinion, mais exprimer leur opinion à leurs pairs. Je pense qu’il est parfois difficile pour les athlètes d’exprimer leurs opinions honnêtes aux personnes qui prennent les décisions concernant la vie des athlètes. Il m’est apparu très clairement que je pouvais jouer le rôle d’entonnoir, en recueillant un vaste éventail de commentaires, de préoccupations, d’idées et d’opinions et en les transformant en éléments d’information concis et, je l’espère, constructifs pour notre conseil d’administration. Ensuite, j’ai vu ce rôle progresser et être productif et utile pour moi-même, mais aussi avoir un impact sur le sport autour de moi. C’est ce qui m’a amené à proposer ma candidature au conseil d’administration d’AthlètesCAN, et je suis reconnaissant et honoré d’avoir remporté cette élection et d’avoir obtenu une place au sein du conseil d’administration d’AthlètesCAN. J’espère pouvoir faire la même chose, à savoir recueillir des informations auprès de ceux qui, autour de moi, veulent faire entendre leur voix, mais ne savent peut-être pas à qui s’adresser ou ne veulent pas être la personne qui prend les devants. Je suis heureux et confiant de jouer ce rôle pour le sport canadien.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

Je pense à deux moments en particulier. La première conférence à laquelle j’ai assisté en tant que représentant des athlètes pour Nordiq Canada était la session du COC et la première salle dans laquelle je suis entré était celle de la Commission des athlètes, remplie de visages que je connaissais pour les avoir vus aux Jeux olympiques. J’ai d’abord pensé que je m’étais trompé de salle. Je me suis dit : « Ce n’est pas possible que ce soit la salle où je suis censé me trouver. » Mais ce qui m’a frappé, c’est qu’il s’agissait d’individus au sommet de leur art, qui prenaient le temps, l’énergie et les ressources qu’ils avaient accumulés grâce au sport, et qui essayaient de rendre le sport meilleur qu’ils ne l’avaient trouvé. J’ai été frappé par la rapidité avec laquelle je suis passé du sentiment d’être dans une pièce où je n’étais pas sûr d’avoir ma place à la conviction et à la confiance que j’étais dans la bonne pièce.

Le deuxième élément est, je pense, que mon expérience relativement courte en matière de défense des intérêts des athlètes a été merveilleuse jusqu’ici. Je représentant au conseil d’administration de mon équipe depuis cinq ans. Mais cette année a été une courbe d’apprentissage très raide pour le conseil d’administration de Nordiq Canada et les athlètes qui en font partie. Mais je pense qu’un souvenir qui me reste vraiment en mémoire est celui de ma partenaire, la représentante des athlètes féminines au sein du conseil d’administration de Nordiq Canada, Katie Weaver. Lorsqu’elle m’a demandé de me présenter comme représentant des athlètes masculins, je pense qu’avec le recul, j’ai pris le temps d’y réfléchir, mais la valeur que cela a apportée à ma vie, je garde ce souvenir assez étroitement parce qu’il s’est transformé en une grande amitié avec Katie, et j’ai l’impression que nous avons un impact vraiment précieux sur la scène du ski de fond canadien, mais aussi parce que c’était fantastique de travailler ensemble au sein du conseil et que cela a été une expérience fantastique dans l’ensemble.

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

Je pensais souvent ou presque uniquement au leadership d’une manière très extérieure, au sommet de la pyramide. Je considérais les leaders comme les chefs de la direction, les capitaines d’équipe et les membres fondateurs de tout groupe d’individus. Lors d’une conférence sur le leadership, j’ai appris la valeur que les différents types de leaders apportent à une organisation et que tout groupe d’individus a besoin d’un leader au franc-parler. Mais il faut aussi des leaders qui acceptent de laisser la parole à quelqu’un d’autre. Ils dirigent en prenant du recul et en améliorant les compétences de ceux qui les entourent plutôt qu’en mettant en avant leurs propres compétences. Il s’agit peut-être d’un leader moins prestigieux, mais tout aussi précieux et pertinent pour la réussite d’un groupe de personnes. En tant que membre d’un conseil d’administration, où aucun individu n’a plus de pouvoir que les autres, les conseils d’administration sont conçus pour être un groupe d’individus prenant des décisions importantes. J’ai appris que l’on peut être un leader positif et une personne influente dans la prise de décision en écoutant, en prenant du recul et en aidant ceux qui nous entourent tranquillement plutôt qu’en mettant en avant ses propres idées et ses opinions tranchées. C’est une chose que j’ai apprise et expérimentée grâce au leadership sportif.

Quelles sont les raisons pour lesquelles vos pairs devraient se joindre à AthlètesCAN ou prendre davantage de responsabilités au sein de leur organisme national de sport?

J’ai discuté avec quelques personnes de Nordiq Canada et de la scène du ski de fond au Canada pour savoir pourquoi la défense des intérêts des athlètes est si importante, mais aussi pourquoi ou plutôt comment les athlètes peuvent être des défenseurs d’eux-mêmes, de leurs pairs et de leurs clubs. Et je pense qu’AthlètesCAN et le conseil d’administration de votre ONS sont au sommet de la pyramide. Si vous, qui lisez ces lignes, vous dites « Je veux faire ma modeste part », faites du bénévolat dans votre club ou dirigez un programme au sein de votre équipe ou club sportif local. C’est le début de la défense des intérêts des athlètes, se lever et améliorer le sport autour de soi, quel que soit le niveau. Mais si vous vous sentez appelé à avoir un impact sur l’incroyable et passionnante scène sportive canadienne, alors un organisme comme AthlètesCAN qui défend les personnes vulnérables, qui prend des décisions précieuses et parfois difficiles qui doivent être prises dans le sport parce que le sport de haut niveau est vulnérable, difficile et passionné, alors je pense qu’un organisme comme AthlètesCAN est un organisme que vous devriez contacter pour demander comment vous pouvez apporter une contribution et comment vous pouvez vous joindre et devenir un allié d’un organisme qui est un vecteur de changement positif et qui fait le bien dans le sport canadien.

Pleins feux sur une représentante des athlètes : Alyson Charles, Patinage de vitesse

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans leur carrière et au sein de leur organisme national de sport. 

Alyson Charles

Sport : Patinage de vitesse

Position / Épreuve : Courte piste (500 m, 100 m, 300 m)

Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2018-2022

Ville natale : Montréal (Québec)

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

Je savais que ce poste était pourvu dès qu’on m’a nommée au sein de l’équipe nationale. Mais je n’ai jamais compris ce que faisait cette personne. Il y a quelques semaines, Mathieu Bernier, qui est l’ancien athlète administrateur et qui envisageait de quitter son poste, m’a approchée parce que je venais de prendre ma retraite de la compétition. Il m’a simplement expliqué son rôle et son mandat. J’ai trouvé intéressant d’avoir un poste qui permet de faire entendre la voix des athlètes au sein du conseil d’administration. Mathieu m’a dit : « Réfléchis et si tu es intéressée, rappelle-moi ». J’ai pris le temps d’y réfléchir, puis j’ai accepté le poste, parce que j’avais l’impression de percevoir un réel désir de changement, en particulier au cours de la dernière année. Ou du moins, j’avais l’impression que la direction ainsi que les personnes qui occupent des postes de direction au sein de mon organisme, en plus d’être motivées, l’étaient aussi pour le changement, et ce, pour de bonnes raisons. On a publié un nouveau plan stratégique et on a engagé une nouvelle personne à la direction générale. Tout ça m’a donné envie de faire ma part, parce que je pense que nous commençons une époque formidable, marquée par l’ouverture des gens à d’autres points de vue. Et je crois aussi que je peux apporter une perspective unique.

Canada's Alyson Charles, seen above in her World Cup debut last weekend, picked up her fourth medal of the season with a gold in the women's 1,000-metre race at the short track speed skating World Cup event in Salt Lake City, Utah, on Sunday. (Jeff McIntosh/Canadian Press)
Alyson Charles (Jeff McIntosh/Canadian Press)

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

En fait, je pense que c’est non seulement important, mais essentiel de prendre en considération les besoins des athlètes puisqu’ils sont au coeur de l’organisme. Au bout du compte, on veut que nos athlètes continuent de performer année après année. Pour ça, je pense qu’ils doivent être entendus et s’assurer en tant qu’organisme d’offrir un environnement sain. Selon moi, assurer une communication constante et de la transparence entre les différentes parties, est la clé du succès. 

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

Je pense que chacun peut être un leader à sa manière. En ce qui me concerne, j’étais plutôt une quiet leader. Donc de par mon attitude, je crois avoir eu un impact positif sur les gens autour de moi. En entamant ce rôle, je peux apporter les qualités que j’ai développées au cours des dernières années et partager ma perspective en tant qu’athlète lorsque des politiques feront l’objet de discussions au sein du board. Je veux représenter leur point de vue et démontrer comment certaines décisions organisationnelles peuvent être perçues ou avoir des répercussions sur le quotidien des athlètes. L’objectif est de mettre en lumière cette perspective, pour qu’au final nos futures décisions soient prises dans le meilleur intérêt de tous.

Quelles sont les raisons pour lesquelles vos pairs devraient se joindre à AthlètesCAN ou prendre davantage de responsabilités au sein de leur organisme national de sport?

J’encourage les gens à faire leur part auprès d’AthlètesCAN, et ce, de toutes les façons possibles, car tout le monde a quelque chose à y gagner.

Plus nous nous écouterons mutuellement et parlerons des problèmes et des réussites, sans oublier tout ce qui se passe au sein d’AthlètesCAN, des organismes nationaux de sport et d’autres organismes sportifs, plus nous comprendrons l’objectif de cette entité. Et cela n’est pas toujours possible si l’on n’en fait pas partie ou si l’on ne fait qu’en entendre parler. Cela nous aidera à comprendre l’importance de cet organisme et la manière dont nous pouvons nous aider mutuellement à aller de l’avant. J’encourage tout le monde à se renseigner sur AthlètesCAN et à s’impliquer de quelque manière que ce soit, car nous avons toutes et tous quelque chose à gagner.

Plein feux sur le représentant des athlètes: Nina Tajbakhsh, Ringuette

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans leur carrière et au sein de leur organisme national de sport

Nina Tajbakhsh

Sport : Ringuette
Position / Épreuve : Attaquante
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2022-présent
Ville natale : North Vancouver, C.-B.

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

Je fais partie de la Ligue nationale de ringuette (LNR) depuis une dizaine d’années maintenant, et dès mon arrivée, il y avait beaucoup de postes disponibles, différents comités et différentes sortes de comités ad hoc cherchaient des représentants des athlètes, et j’ai toujours été intéressée par cette question. J’ai toujours voulu aider à défendre la voix des athlètes et m’assurer qu’elle soit entendue et au centre de ce que nous faisons dans le sport, en particulier au sein de la ringuette, qui est un sport de moindre envergure. J’ai donc commencé à participer à des comités ici et là. J’ai été représentante de la LNR pour l’Ouest pendant un certain nombre d’années, puis j’ai continué à m’impliquer dans différents comités dans le cadre de différentes initiatives de Ringuette Canada. Puis le poste d’athlète-administratrice au conseil d’administration est devenu disponible et une ancienne capitaine de l’équipe nationale m’a fait parvenir l’offre en me disant : « Hé, peut-être que tu devrais y jeter un coup d’œil. » C’est quelqu’un que j’admire depuis un certain temps. Je me suis donc dit : « Elle me dit que je devrais le faire, alors je devrais peut-être le faire! »

Nina Tajbakhsh
Nina Tajbakhsh

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Je pense qu’il y a beaucoup de gens impliqués dans le sport, en particulier à ces niveaux supérieurs, mais le fait de s’assurer que le sport reste centré sur l’athlète est en quelque sorte la raison pour laquelle nous sommes tous ici. Il n’y a pas de sport sans athlètes. Je pense que, surtout aujourd’hui, il est vraiment important de mettre l’accent sur l’athlète et de s’assurer que les athlètes sentent qu’ils peuvent s’entraîner, se développer, participer à des compétitions, mais aussi qu’ils disposent d’un espace sécuritaire pour faire ces choses, et il faut continuer à développer le sport et à recruter de nouveaux athlètes. Je pense que l’approche centrée sur l’athlète est ce qui permettra au sport d’aller de l’avant. Je pense qu’il est important que les athlètes sentent qu’ils sont importants et qu’ils sentent que l’approche centrée sur l’athlète est réellement respectée – ne serait-ce que pour les encourager à revenir et encourager de nouveaux athlètes à occuper ces postes.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

Je pense que c’est une expérience très intéressante jusqu’ici. J’ai beaucoup essayé de m’adresser à différents groupes d’athlètes. Il y a toujours ceux qui, comme moi, aiment vraiment s’impliquer dans ces choses et veulent vraiment voir ces changements survenir. Mais il y a aussi des groupes d’athlètes qui ne sont peut-être pas aussi à l’aise pour faire entendre leur voix, et je pense que c’est là que les représentants des athlètes entrent en jeu, pour s’assurer que leur voix est entendue, même s’ils ne sont pas aussi vocaux. Je pense donc que pour moi, j’ai dû découvrir les domaines dans lesquels les athlètes de notre sport souhaitent des améliorations, les choses qui peuvent être changées ou qui ne répondent pas à nos attentes à certains moments, et en faire part aux personnes qui peuvent aider à apporter le changement. C’est un peu ce qui a élevé mon amour du sport à un niveau supérieur et la raison pour laquelle j’aime participer à la logistique de la ringuette en dehors du terrain de jeu en tant que représentante des athlètes. Encore une fois, comme il s’agit d’un sport de moindre envergure, il y a beaucoup d’obstacles auxquels nous faisons face et nous le ressentons beaucoup en tant qu’athlètes, en particulier au niveau de la haute performance. Il est donc très important pour moi de pouvoir être une sorte de ressource pour le changement dans ces domaines et d’essayer de faire avancer les choses.

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

Avant 2018, la Ligue nationale de ringuette utilisait un repêchage pour recruter les nouvelles joueuses qui arrivaient dans la ligue ou pour les joueuses qui étaient déjà dans la ligue afin de déterminer où elles allaient jouer. Moi-même et une autre athlète avons siégé, en quelque sorte, à ce comité en tant que représentantes des athlètes, et nous avons exercé de fortes pressions pour que le repêchage soit supprimé. Nous sommes la ringuette, nous ne sommes pas payées pour jouer, nous payons pour jouer. Il était donc très important pour nous de laisser le choix aux athlètes de jouer là où elles voulaient jouer et là où elles pensaient être le plus heureuses, pouvoir offrir le meilleur rendement, là où elles voulaient être. Je pense donc que le fait d’avoir supprimé le repêchage pour la ringuette a été très important pour les athlètes.

Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?

Il s’agit en grande partie d’une question de communication et de capacité à prendre en compte toutes sortes d’informations. Ce dont un athlète a besoin n’est peut-être pas ce dont un autre a besoin, mais il faut être capable de prendre collectivement tout ce qu’on vous dit et de l’articuler de manière à répondre aux besoins de plusieurs personnes ayant des intentions et des perspectives différentes quant à ce qu’elles souhaitent. Je pense donc que l’écoute, la capacité d’assimiler tout cela et de l’utiliser pour apporter des changements au lieu de ce que nous avons souvent vu dans le sport, où toutes ces informations nous parviennent, mais nous perdons le fil de ce qui survient par la suite. Je pense donc qu’être capable de recueillir les informations et de les utiliser pour changer les choses est une chose importante que j’ai apprise.

Quelles sont les raisons pour lesquelles vos pairs devraient se joindre à AthlètesCAN ou prendre davantage de responsabilités au sein de leur organisme national de sport?

Je pense que tout le monde devrait le faire. C’est un endroit où, si vous voulez voir des changements, vous devez vous impliquer pour en faire partie et encourager les autres à faire de même. Il est assez rare de trouver des endroits comme celui-ci où la voix et l’avis des athlètes sont importants, où c’est le but et où vous avez le soutien nécessaire pour prendre ces décisions. Vous pouvez apprendre beaucoup de choses sur la façon de prendre ces ressources et de les appliquer à votre sport à tous les niveaux et d’essayer d’apporter ces changements et de continuer à vous développer. Je pense donc que c’est une évidence. Tout le monde devrait le faire.

Plein feux sur le représentant des athlètes: Greg Stewart, Para athlétisme / volleyball assis

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans leur carrière et au sein de leur organisme national de sport.

Greg Stewart

Sport : Para athlétisme / volleyball assis
Position / Épreuve : Lancer du poids
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2001-2013, 2019-2021, 2024-Présent
Ville natale : Kamloops, C.-B.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

Je me suis impliqué dans l’activisme et la participation des athlètes tout au long de mon parcours sportif. Dans mon cas, plus je vieillissais, plus cela me semblait intéressant, car je commençais à réaliser l’importance de la communication pour les athlètes et de la représentation des athlètes, et d’avoir une voix. Quand j’étais plus jeune, je suivais le courant, en quelque sorte. Puis, pendant très longtemps, je me disais : « Je ne m’impliquerai jamais dans la politique du sport. » Mais aujourd’hui, je me rends compte que la politique joue un rôle très important dans le sport. Il s’agit simplement de savoir comment elle est représentée et comment on s’en occupe. Je suis dans le sport depuis très longtemps et c’est l’occasion pour moi de commencer à m’impliquer davantage et de représenter mes collègues athlètes ainsi que tous les athlètes de nos équipes nationales.

Greg Stewart competes in shot put at the Tokyo 2020 Paralympics
Greg Stewart participe au lancer du poids aux Jeux paralympiques de Tokyo 2020

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Les athlètes jouent un rôle essentiel dans tous nos organismes nationaux de sport, car sans eux, il n’y a pas de sport. Il est très important que nous reconnaissions nos athlètes, que nous les soutenions et que nous leur permettions de vivre les meilleures expériences possibles lorsqu’ils sont sur le terrain ou sur le court. Et si nous ne leur donnons pas la priorité, alors nous sommes davantage dans une position de cupidité ou dans une position de « mieux que » ou de « moins que ». Je pense que si nous sommes capables de les placer à l’avant-scène, nous aurons une bien meilleure expérience globale dans nos sports.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

Parce que j’ai commencé un peu sur le tard, je pense que je suis encore en train d’apprendre ce dont j’ai besoin pour vraiment parler au nom des autres athlètes. Je ne dis pas que je suis le meilleur dans ce domaine, mais je suis prêt à apprendre et à essayer d’être un meilleur représentant. Pour l’instant, il s’agit de continuer à apprendre, d’écouter les voix qui s’expriment et d’apprendre à partager ces histoires et ces expériences pour que nous puissions améliorer notre sport.

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

Je ne connais même pas encore la réponse à cette question. Mon meilleur souvenir jusqu’à présent, c’est que je suis encore en train de les créer. Je ne peux pas vraiment mettre le doigt sur celui que je préfère, mais l’un d’entre eux dont je suis très reconnaissant, c’est d’être représentant d’AthlètesCAN, parce que nous avons l’occasion de parler au nom de l’ensemble de l’équipe nationale. Et je pense que c’est un point fort, tout cela.

Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?

L’une des choses que j’ai apprises sur le fait d’être un leader dans mon sport, c’est que je ne le fais pas pour être un leader dans mon sport. Je le fais simplement pour que nous puissions offrir beaucoup plus d’amour et de joie au sein de nos sports et pour nos athlètes. Je pense que si nous partons d’une source remplie d’amour et de soutien, nous pouvons créer des équipes et des expériences vraiment dynamiques et égales. Et sans cela, nous n’avons pas grand-chose. Le rôle de leader est donc quelque chose que je suis encore en train d’apprivoiser. Je ne me définirais pas comme tel. Je dirais simplement que je suis un athlète qui essaie de soutenir d’autres athlètes.

Quelles sont les raisons pour lesquelles vos pairs devraient se joindre à AthlètesCAN ou prendre davantage de responsabilités au sein de leur organisme national de sport?

AthlètesCAN nous donne l’occasion de voir à quoi ressemble le sport dans son ensemble. Une chose que j’ai toujours trouvée, c’est que nous sommes très isolés lorsque nous pratiquons notre sport et que nous ne voyons que ce qui se passe dans notre sport, alors qu’AthlètesCAN nous donne l’occasion d’apprendre et d’avoir une vue d’ensemble, de voir ce qui ne va pas bien, ce qui pose problème, ce qui va très bien. AthlètesCAN nous donne l’occasion d’apprendre, de nous développer et de devenir les meilleurs athlètes possibles, car le meilleur athlète global est celui qui comprend tout. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai voulu m’impliquer auprès d’AthlètesCAN, afin de comprendre l’ensemble de la communauté sportive.