« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).
Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport.
Rob Law
Nom : Rob Law
Sport : Boulingrin
Position / Èpruve: Quadrette et Tripler
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2018 – Présent
Ville natale : Winnipeg, Man.
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?
J’ai commencé à participer au Forum, si je me souviens bien, en 2019. C’était le dernier en personne avant la COVID. J’avais été récemment nommé ou élu représentant des athlètes pour l’équipe de boulingrin, puis j’ai eu l’occasion de me rendre à Toronto et de vraiment m’impliquer dans la défense des intérêts des athlètes. Participer au Forum fut un moment particulièrement inspirant pour moi et un moment charnière. J’y ai donc participé et c’est ce qui m’a incité à poser ma candidature au conseil d’administration d’AthlètesCAN. Mais c’est ce premier Forum qui m’a ouvert les yeux sur ce que l’activisme des athlètes peut être et ce qu’on peut accomplir.
Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?
Les athlètes sont au cœur du système sportif canadien ou de tout système sportif. Sans athlètes, le système n’est au service de personne. Et cela va de la base jusqu’au plus haut niveau. Il est donc essentiel de donner la priorité à l’expérience des athlètes et de veiller à ce qu’ils soient entendus pour que le système serve efficacement ceux pour qui il a été conçu.
Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?
Il y a probablement deux façons d’aborder cette question au quotidien. Je pense que les athlètes peuvent apporter beaucoup plus que le simple point de vue de l’athlète, mais qu’ils peuvent aussi apporter une réelle valeur ajoutée. Je suis donc souvent impliqué dans des discussions et des enjeux qui tournent autour de la stratégie, des ONS en général, mais aussi de notre programme de haute performance. Cela vous donne une toute nouvelle perspective sur ce qu’est le parcours des athlètes et sur la situation dans son ensemble. Je participe à la planification stratégique et j’utilise la voix des athlètes dans un cadre peut-être plus large.
Je suis également impliqué dans des situations, par l’intermédiaire d’AthlètesCAN, où il faut s’exprimer dans une grande salle et dans un environnement neutre ou hostile. Dans ce cas, cela m’a permis de développer ma confiance en tant qu’athlète, de savoir ce que nous représentons et quels sont nos principes, puis de les appliquer. Cela donne un nouveau sens en ce qui concerne l’objectif à atteindre et un nouveau sens de ce que cela signifie de jouer pour son pays, de pratiquer ce sport et de faire partie de ce système sportif.
Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?
Mon souvenir peut-être le plus mémorable, ce n’était certainement pas mon souvenir préféré à ce moment, mais c’est sans aucun doute l’AGA de Bobsleigh Canada Skeleton qui a eu lieu en 2022. Je crois que c’est celle dont a parlé la CBC et qui a été très controversée à l’époque. Mais c’est un moment où j’ai eu l’impression que, dans mon parcours sportif, je n’avais jamais vraiment vu quelqu’un essayer de profiter des athlètes de manière aussi flagrante, ou ce qui m’a semblé l’être. Je ne vais pas entrer dans les détails ou spéculer sur les intentions qui se cachaient derrière cela, mais le fait d’être témoin de cela et de sentir qu’il y avait une véritable injustice dans la salle, puis d’être capable de se lever et d’utiliser l’expérience que j’avais apprise dans ma propre défense des athlètes grâce à mon travail avec AthletesCAN, d’être capable de me lever et de faire une différence lors de cette assemblée, ce fut une expérience et une émotion que je n’oublierai certainement jamais.
Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?
Je pense que la chose la plus importante pour moi est de considérer la situation dans son ensemble. Comprendre que le sport n’est pas seulement pour moi, ni pour vous, mais pour tout le monde. Pour le groupe dans son ensemble, la priorité est de bâtir ce système afin qu’il serve tout le monde et ne laisse personne de côté. Cela a en quelque sorte façonné ma façon de voir le sport, ma façon de voir notre propre programme.
Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?
Je pense qu’AthlètesCAN est un excellent moyen de renforcer la confiance en soi. Et en fin de compte, votre parcours sportif est ce que vous en faites. S’impliquer dans ce qui vous intéresse vous aide à le faire. Je suis toujours d’avis qu’on ne peut pas se plaindre de quelque chose si on n’a pas essayé d’y contribuer. Participer à ces conversations, être un membre actif de votre conseil des athlètes ou de votre comité des athlètes ou simplement de comités de bénévoles, etc. AthlètesCAN est le moyen idéal d’acquérir la confiance, de trouver les compétences et les ressources nécessaires pour que votre expérience d’athlète soit exactement ce que vous voulez qu’elle soit.