fbpx
Connexion

Pleins feux sur un représentant des athlètes: Bo Hedges – Basketball en fauteuil roulant

« C’est notre tour », une nouvelle campagne de marketing d’AthlètesCAN, met l’accent sur les histoires d’athlètes leaders dans les 68 sports admissibles à l’adhésion à AthlètesCAN. La campagne met en lumière un moment charnière pour une nouvelle ère de gouvernance du sport, en soulignant les parcours respectifs des représentants des athlètes dans le mouvement de défense des athlètes, tant dans leur carrière qu’au sein de leurs organismes nationaux de sport (ONS).

Chaque semaine, AthlètesCAN présente un leader clé parmi ses membres, pour souligner comment la représentation des athlètes a joué un rôle important dans sa carrière et au sein de son organisme national de sport.

Bo Hedges

Nom : Bo Hedges
Sport : Basketball en fauteuil roulant
Position / Épreuve : Garde
Titularisation au sein de l’équipe nationale : 2007 – Présent
Ville natale : Fort St. John, B.C.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer au sein de votre sport et comment avez-vous pris connaissance de cette possibilité?

Au début des années 2010, j’ai commencé à m’impliquer en tant que voix des athlètes et représentant des athlètes par l’entremise de Basketball en fauteuil roulant Canada. Je suppose que c’est à ce moment-là, environ, que j’ai été nommé représentant des athlètes, je ne savais pas vraiment dans quoi je m’embarquais, puis j’ai assisté à un Forum d’AthlètesCAN, ce qui fut vraiment l’élément déclencheur et la raison pour laquelle je suis toujours impliqué aujourd’hui.

Pourquoi est-il important que le système sportif canadien accorde la priorité à une expérience centrée sur l’athlète?

Je pense que c’est important pour que les athlètes, vous savez, contribuent à dicter l’orientation de leur organisme et, en fait, la manière dont ils s’entraînent. Les choses ont beaucoup changé. Beaucoup d’athlètes sont très bien informés et beaucoup de gens du côté de l’organisme sont d’anciens athlètes, mais ils sont tellement éloignés qu’ils ne savent pas nécessairement ce qui se passe au niveau de la base. Ainsi, les préoccupations et les défis qui se posent et ce que les athlètes souhaitent, je pense que si tout le monde travaille en collaboration, c’est beaucoup plus facile. C’est un bien meilleur système et tout le monde en sort gagnant.

Comment avez-vous utilisé votre voix d’athlète au nom de vos pairs et quel a été son impact sur votre parcours sportif?

En ce qui me concerne, j’utilise ma voix principalement en tant que représentant des athlètes et membre du conseil d’administration d’AthlètesCAN. Je fais également partie du conseil d’administration de Wheelchair Basketball BC, dans ma province d’origine, et je préside ce conseil. J’essaie donc, en tant qu’athlète actif, de m’adresser à tous ces différents niveaux, aux différents groupes que je représente. Dans l’ensemble, je pense qu’il s’agit simplement d’essayer de parler à tout le monde. Je m’adresse à des personnes au sein de ces groupes et organismes et je m’assure que j’entends ce que les autres athlètes ressentent et que je le transmets par le biais de ces postes. Parler de tout cela, c’est l’essentiel, c’est sûr. Et pour moi, après l’avoir fait pendant un certain temps, c’est devenu gratifiant. J’apprécie ces conversations avec d’autres athlètes et mes pairs. Voir ce qui se passe et essayer d’aider, c’est la clé. Essayer d’aider tout le monde à avoir une meilleure expérience en tant qu’athlète.

Quel est votre plus beau souvenir comme personne représentant des athlètes ou défendant les droits des athlètes?

Je pense que mes meilleurs souvenirs remontent à ma participation à un Forum d’AthlètesCAN. Mon premier, le suivant et tous les autres ont été formidables. La version en personne est évidemment un peu mieux, mais même la version en ligne a toujours une saveur particulière. Celui où j’ai postulé pour rejoindre le conseil d’administration pour la première fois a été une expérience assez cool. Ce type d’interaction avec des athlètes de tous les sports, paralympiques et olympiques, qui se retrouvent dans la même pièce pour discuter, est très gratifiant.

Qu’avez-vous appris sur le fait d’être un leader dans votre sport?

Je pense que la chose la plus importante que j’ai apprise en tant que leader, c’est que les conversations ne sont pas toujours faciles. Il faut avoir des conversations avec tous les athlètes, apprendre à les connaître et être capable d’avoir des conversations difficiles de l’autre côté. C’est donc beaucoup d’écoute, mais c’est aussi beaucoup de motivation, vous savez, une fois que vous avez les connaissances, pour en parler et ne pas avoir peur d’élever la voix auprès de l’organisme, de qui que ce soit, de l’équipe d’entraîneurs, et de dire simplement : « Hé, il faut changer ceci ou faire cela. Et voici ce que les athlètes pensent. »

Pourquoi les autres athlètes devraient-ils adhérer à AthlètesCAN ou jouer un rôle plus important dans la gestion de leur organisme national de sport?

Je pense que plus on s’implique auprès d’AthlètesCAN et plus on apprend comment le sport et le système sportif fonctionnent au Canada et comment les organismes de sport devraient fonctionner, plus on est en mesure d’apporter des changements au sein de son organisme et d’utiliser ces connaissances pour aider l’organisme. Il ne s’agit pas de dire que vous faites mal les choses. Il s’agit plutôt de dire : « Je pense que nous pouvons faire mieux. » En participant aux activités d’AthlètesCAN, vous acquérez ces connaissances, cette confiance et cette capacité de parler de différents sujets et d’aider à faire avancer les choses au sein de votre organisme.