MONTRÉAL – L’honorable Pascale St-Onge, ministre des Sports et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, accompagnée de dirigeants sportifs et de représentants des athlètes, a fait le point et annoncé des mesures en matière de sport sécuritaire.
Dans un premier temps, la ministre souhaitait offrir un suivi concernant les tables rondes initiées le 31 mars dernier. C’est alors qu’avait été convoquée une première rencontre d’urgence avec divers leaders du système sportif afin d’amorcer un dialogue orienté vers l’identification de solutions collectives.
Elle a souligné que des constats se dégagent clairement de cette période de concertation. Parmi ceux-ci, le besoin d’améliorer l’imputabilité des organisations; la nécessité de favoriser de meilleures pratiques de gouvernance au sein des organisations; et le besoin d’augmenter la représentation et la voix des athlètes dans notre système.
Dans un deuxième temps, la ministre en a profité pour annoncer de nouvelles mesures qui relèvent de sa juridiction et qui seront pilotées par Sport Canada.
Responsabilité, reddition de comptes et gouvernance : À compter du 1er avril 2023, Sport Canada apportera des changements aux accords de contribution conclus avec les organismes qui respecteront les nouvelles exigences d’admissibilité du Cadre de financement et de responsabilité en matière de sport. L’objectif est de s’assurer que des standards en matière de gouvernance, d’imputabilité et de sport sécuritaire sont atteints par les organisations sportives recevant du financement fédéral. Sport Canada travaillera à élaborer les nouveaux prérequis et standards permettant d’atteindre cet objectif au cours des prochains mois.
Comité aviseur composé d’athlètes à Sport Canada : Ce comité sera créé afin d’augmenter la représentation des athlètes dans le système sportif et de permettre à Sport Canada d’obtenir des conseils et des alignements cohérents avec la réalité des athlètes au pays.
Par ailleurs, la ministre a tenu à souligner l’importance de la création du Bureau du commissaire à l’intégrité dans le sport (BCIS), qui entamera ses activités le 20 juin. Elle rappelle que ce mécanisme indépendant sera progressivement obligatoire pour tous les organismes nationaux de sport. Elle a qualifié la mise en place du BCIS comme étant une étape majeure pour contrer la culture du silence et offrir, à tous les participants au sport, un chemin clair et fiable pour dénoncer les abus et les mauvais traitements, et obtenir une écoute et de l’appui. Le Budget de 2022 a proposé un investissement de 16 millions de dollars sur trois ans pour soutenir le Bureau du commissaire.
Enfin, la ministre St-Onge s’est engagée à poursuivre le travail, mentionnant que ces nouvelles mesures ne sont qu’une partie de la solution d’une responsabilité partagée par tous les leaders du milieu. Elle a terminé en rappelant l’importance des consultations sur le renouvellement de la Politique canadienne du sport dans le contexte actuel et s’est prononcée en faveur d’un dialogue constructif avec les partenaires des provinces et des territoires, essentiels pour en arriver à un changement de culture dans le sport.
Le gouvernement et ses partenaires sportifs continueront à travailler ensemble afin de s’assurer que nous créons collectivement un milieu sportif sécuritaire et inclusif pour tous les Canadiens.